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«Israël»: C’est ce qui pourrait «disparaitre en une demi-heure !»

«Israël»: C’est ce qui pourrait «disparaitre en une demi-heure !»
folder_openPresse arabe access_timedepuis un mois
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Dans son discours de mardi 6 août, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a parlé d'usines d'une valeur de 130 milliards de dollars dans le nord de la Palestine occupée, dont la construction a pris 34 ans, et qui «pourraient toutes être anéanties en une demi-heure».

Donc la question qui se pose à la direction de l'ennemi «israélien» est: que se passerait-il si le prix d'une opération à grande échelle au sud du Litani coûtait à l'entité son existence?

132 installations économiques situées à une profondeur similaire au sud du Litani dans la région nord de la Palestine occupée, d'une valeur estimée à 156,4 milliards de dollars, feraient que le coût de la guerre dépasserait sa rentabilité, quelles que soient son ampleur et la nature de son impact stratégique sur l'entité.

Par conséquent, l'ennemi a le droit de tomber dans les pièges des limites de la force et des limites des capacités lorsqu'il s'agit de prendre une décision initiale pour une opération à grande échelle au Liban, non pas parce que sa main ne peut pas atteindre le Litani et au-delà, mais à cause de son incapacité à réparer les dommages que les frappes de la Résistance pourraient causer à son ADN essentiel pour sa survie.

En effet, les dirigeants de l'ennemi savent que si le poids économique du Nord est ébranlé, l'entité toute entière le sera. De fait, les grandes entreprises en «Israël» ont une grande partie de leurs bureaux et sièges sociaux au centre, mais elles concentrent leurs usines et leurs lignes de production dans le nord, où les terres sont moins chères, profitent des subventions gouvernementales et bénéficient d'une main-d'œuvre moins coûteuse qu'au centre.

Par exemple, 60% de la capacité de raffinage de l'entité se concentre dans les raffineries de la société «Bazan» dans cette région, et une seule frappe contre les silos de «Dagon», la principale réserve en «Israël», signifierait frapper 80% des stocks de céréales et de blé de l'entité (3 millions de tonnes). On peut revenir ici à la panne survenue sur le système de déchargement des silos en 2022, qui a alors entraîné une baisse du taux de déchargement à 50%. Bien que la panne ait été rapidement résolue, elle a été considérée comme une menace «portant atteinte aux approvisionnements alimentaires d'Israël et lui causant une pénurie de pain», selon les déclarations du président de l'Union des importateurs de céréales, Itai Ron, à l'époque.

Une autre question aux dirigeants ennemis à laquelle il faut trouver une réponse : y a-t-il un mécanisme pour faire face à la coupure d'électricité pour 2,5 millions de familles «israéliennes», si la compagnie d'électricité «Israel Electric Corporation» et la centrale électrique d'«Orot Rabin», la plus grande d'«Israël», situées dans la zone géographique des cibles industrielles dans la région du nord, étaient frappées ?

Article paru dans le quotidien libanais Al-Akhbar, traduit par AlAhed

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