L’Iran condamne l’agression «israélienne» sur la banlieue sud de Beyrouth

Par AlAhed avec Press TV

L’Iran a fermement condamné l’agression «israélienne» sur une zone résidentielle de la capitale libanaise, Beyrouth, en violation de l’accord de cessez-le-feu conclu entre «Israël» et le Liban.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré vendredi 28 mars qu’en considération de la concomitance entre célébration de la Journée mondiale de Qods et l’horrible massacre survenu au Liban, une réprobation à l’échelle internationale s’est manifestée, témoignant d’une condamnation sans équivoque des actes de violence et de persécution perpétrés par «Israël».

Les crimes de l’entité d’occupation constituent une violation flagrante de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Liban, a indiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne.

M. Baghaï a affirmé que les Nations Unies et les garants de l’accord de cessez-le-feu étaient directement responsables de cette attaque.

Le porte-parole iranien a souligné l’urgence de prendre des mesures décisives et rapides contre «Israël», affirmant que la communauté internationale devait mettre fin aux violations répétées de la trêve et aux actes d’agression commis par les forces «israéliennes».

Pour justifier son agression contre le Liban, le régime avance des prétextes totalement infondés, a précisé le responsable.

Et d’ajouter : «La communauté internationale doit adopter des stratégies décisives pour contrer la violation permanente des lois par le régime israélien dans la région - de Gaza au Liban et à la Syrie - et les menaces croissantes de ce régime contre la paix et la sécurité internationales», a indiqué M. Baghaï.

Vendredi 28 mars, «Israël» a lancé une vaste frappe aérienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth.

Vendredi, pour la première fois depuis l’entrée en vigueur le 27 novembre 2024 de l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre «Israël» et le Liban, «Tel Aviv» a lancé une agression aérienne sur la banlieue sud de Beyrouth.

Après avoir subi des pertes considérables pendant près de 14 mois de conflit et n’avoir pas atteint ses objectifs dans l’offensive contre le Liban, «Israël» n’a eu d’autre choix que d’accepter un cessez-le-feu avec le Liban.  

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, les forces d’occupation ont perpétré des offensives contre le Liban, transgressant par là même le cessez-le-feu. Ces offensives se sont traduites par des raids aériens sur l’ensemble du territoire.