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Cheikh Qassem: Nous recourons à d’autres options si «Israël» refuse de respecter l’accord de cessez-le-feu

Cheikh Qassem: Nous recourons à d’autres options si «Israël» refuse de respecter l’accord de cessez-le-feu
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Par AlAhed

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naim Qassem, a affirmé que «si Israël ne cesse pas ses attaques contre le Liban et si l’État libanais n’obtient pas les résultats escomptés, le Hezbollah n’aura d’autre choix que de recourir à d’autres options». «Nous ne permettrons à personne de nous voler nos vies, notre terre, notre dignité et notre patriotisme», a-t-il mis en garde, soulignant que «le Hezbollah n’est pas faible face aux projets américains et israéliens».

S’exprimant lors d’un discours télévisé samedi soir 29 mars à l'occasion de la Journée internationale d’al-Qods, cheikh Qassem a indiqué que «l'imam Khomeini a déclaré la Journée internationale d’al-Qods pour exprimer sa solidarité avec la Palestine et les peuples opprimés du monde face aux tyrans qui tentent de subjuguer les peuples.»

«L’imam Khamenei a déclaré que pour l’Iran la question palestinienne n’est pas une question politique tactique ou stratégique, mais plutôt une question idéologique, sincère et fondée sur la foi», a-t-il noté.

Cheikh Qassem a souligné qu’«à partir de ce qui s’est passé dans notre région depuis que l’imam Khomeini a déclaré la Journée d’Al-Qods en 1979 jusqu’à aujourd’hui, nombreux changements ont eu lieu dans l’intérêt de la libération de la Palestine». «Parmi ces changements, il y a le fait que l’Iran était l’Iran du Shah, un épouvantail pour tout le monde et le gendarme du Golfe en coopération avec l’entité israélienne, mais la situation s’est inversée et cette grande puissance dans la région du Golfe n’a plus aucune coopération ni aucun soutien pour Israël, les changements ont eu lieu dans l’intérêt de soutenir la résistance», a-t-il ajouté.

Il a ajouté : «Aujourd’hui, il existe une résistance armée palestinienne profondément enracinée qui veut la libération de la mer au fleuve.»

Cheikh Qassem a souligné que «ces changements ont transformé la cause palestinienne en un enjeu mondial». Il a affirmé qu'«Israël est une tumeur cancéreuse entre les mains de l'Amérique. Nous sommes confrontés à des décennies d'expansionnisme israélien, qui a parfois reculé face à la pression et à la résistance.» «Le peuple palestinien ne peut pas être vaincu», a-t-il promis.

D’autre part, cheikh Qassem a déclaré que «le Hezbollah croit que la question palestinienne est une question légitime et qu'il est dans son intérêt de soutenir les opprimés et la Palestine».

«Cela aura un impact positif sur le Liban, la Palestine et toute la région. Nous avons intérêt à défendre ce droit», a-t-il insisté.

«C'est pourquoi nous affirmons toujours notre engagement envers al-Qods, quelles que soient les complications. Nous avons foi dans la libération de la Palestine et avons intérêt à protéger le Liban», a-t-il ajouté.

 Le numéro un du Hezbollah a indiqué que le parti  a fourni un soutien important à la Palestine et a atteint ses plus hauts niveaux avec le martyre du maître des martyrs de la nation, le martyr sayyed Hassan Nasrallah, comme une véritable expression du soutien à al-Qods.»

Cheikh Qassem a expliqué : «Qu'il soit connu que le Liban est sur la liste d'annexion israélienne, au moins le sud du Liban, nous avons une expérience antérieure avec les agents de l'armée de Lahd pour créer une bande occupée comme partie intégrante de l'entité israélienne.» Il a poursuivi : «Cet objectif existe toujours, Israël veut occuper et annexer le territoire libanais.»

Il a déclaré : «Nous sommes clairs : Israël est un ennemi expansionniste et ne connaîtra aucune limite. Notre résistance est un droit légitime et défensif, et elle doit se poursuivre. Certes, la résistance prévient l'agression, mais elle peut la contrecarrer et l'empêcher d'atteindre ses objectifs.»

Cheikh Qassem a souligné qu'«il existe une force qui a pu empêcher Israël d'atteindre ses objectifs, donc il a conclu un cessez-le-feu».

«Le Hezbollah est pleinement attaché à l'accord de feu, mais Israël ne s'est pas retiré du Liban-Sud et continue d'attaquer le Liban chaque jour», a-t-il souligné.

Il a poursuivi : «Nous ne pouvons pas qualifier ce qu’Israël fait aujourd’hui de violations, mais plutôt d’agression qui a franchi toutes les limites et que toutes les justifications sont dénuées de sens.» Il a estimé que «l’État libanais doit y faire face, et le temps permet encore une solution politique et diplomatique», soulignant qu’«il est de la responsabilité de l’État de sortir du cercle diplomatique à un certain moment pour faire face à l’occupation».

Cheikh Qassem a souligné que «si Israël ne se conforme pas et si l’État n’atteint pas les résultats souhaités, le Hezbollah n’aura pas d’autre choix que de recourir à d’autres options ». Il a ajouté : «Israël doit savoir qu’il n’obtiendra pas ce qu’il veut par la pression, que ce soit par l’occupation des cinq points ou par ses agressions répétées.» «Nous ne permettrons à personne de nous voler nos vies, notre terre, notre dignité et notre patriotisme», a-t-il menacé, soulignant que «le Hezbollah n’est pas faibles face aux projets américains et israéliens.»

Cheikh Qassem a prévenu que «si Israël croit pouvoir imposer une nouvelle équation en utilisant des prétextes mensongers pour tuer et attaquer le sud, la Békaa et la banlieue sud de Beyrouth, cela est inacceptable». «Nous ne pouvons pas accepter qu'Israël attaque le Liban et agisse librement quand bon lui semble, pendant que nous restons les bras croisés», a-t-il ajouté. «Il faut que soit mis un terme à cette agression».

«Israël» a bombardé vendredi la banlieue sud de Beyrouth pour la première fois après quatre mois de trêve, en riposte à des tirs de roquettes non revendiqués qui ont visé la Palestine occupée.

Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que, face aux attaques «israéliennes», l'Etat libanais doit réagir. «Il est encore possible de régler la situation par la voie politique et diplomatique, mais (..) il y a une limite à tout (...)», a-t-il prévenu.

Concernant les affaires intérieures du Liban, Cheikh Qassem a déclaré que «le Hezbollah et le mouvement Amal ont réalisé un changement qualitatif en élisant un président, en complétant le gouvernement et en se précipitant pour construire l'État.»

Il a souligné que «personne ne devrait penser qu’il peut éliminer un parti quelconque». «Le peuple libanais a le droit de voir son État reconstruire ce que l'ennemi israélien a détruit», a-t-il indiqué.

Concernant les événements qui ont eu lieu à la frontière libano-syrienne, Cheikh Qassem a nié toute implication du Hezbollah.

 

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