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Cheikh Qassem: Personne ne peut nous priver le droit de résistance, nous sommes dans une nouvelle étape

Cheikh Qassem: Personne ne peut nous priver le droit de résistance, nous sommes dans une nouvelle étape
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Par AlAhed

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naim Qassem, a prononcé dimanche le 23 février une allocution lors des funérailles du martyr de la nation, l’ancien secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, et de son successeur, le martyr sayyed Hachem Safieddine.

Au début de son discours, il a salué les délégations étrangères et la marée humaine réunie pour participer aux obsèques.

«Nous ferons adieu à un dirigeant arabe et islamique exceptionnel qui représente la destination des peuples libres dans le monde», a-t-il déclaré.

«Je m’adresse à vous au nom de mon frère et bien-aimé, sayyed Nasrallah: Que la paix de Dieu soit sur vous, ô peuple très fidèle, très généreux et honorable, vous qui avez levé la tête haute», a-t-il ajouté.

Et de poursuivre: «Nous faisons adieux aujourd’hui aux bien-aimés des moudjahidines, du peuple, des pauvres, des opprimés et des Palestiniens».

«Le leader des esprits et des cœurs»

«Le cher sayyed a conduit la résistance à la nation et a conduit la nation à la résistance», a souligné cheikh Qassem.

«Ce grand homme est fondu dans l’Islam et dans la wilaya, il était honnête, loyal, compatissant, généreux, humble, solide, courageux, sage et stratégique», a-t-il dit.

Cheikh Qassem a également présenté une brève biographie du sayyed Nasrallah qui a assumé la présidence du Conseil exécutif du Hezbollah en 1989, puis du Secrétariat général en 1992, et ce jusqu’au jour de son martyre

Il a par ailleurs affirmé que «sayyed Nasrallah est le bien-aimé de la résistance, sa destination est la Palestine et al-Qods occupée, c’est lui qui a contribué à relancer cette cause», ajoutant: «Sayyed Nasrallah aimait le peuple et le peuple l’aimait, il est le leader des esprits et des cœurs».

Le secrétaire général du Hezbollah a promis de poursuivre le chemin de la résistance, «même si nos maisons ont été détruites et que nous sommes tous tués».

«Nous ferons honneur à notre engagement et nous poursuivrons cette voie», a-t-il réitéré.

Cheikh Qassem s’adressant au leader martyr: «Vous nous manquez, mais vous restez avec nous à travers vos conseils, vos enseignements, votre chemin et votre jihad».

Aux prisonniers dans les geôles «israéliennes», cheikh Qassem a promis de ne pas les laisser aux mains de l’ennemi. «Nous exercerons toutes les pressions nécessaires pour votre libération».

Il a cependant salué la foule d’aujourd’hui qui est «une expression de loyauté rarement égalée dans l’histoire du Liban».

«Nouvelle étape»

Plus loin dans ses propos, cheikh Qassem a affirmé que «nous avons affronté l’entité israélienne et le plus grand tyran, les Etats-Unis, qui ont affronté Gaza, la Palestine, le Liban, l’Irak et l’Iran».

«L’ampleur de la pression exercée sur la résistance, ses moudjahidines et son environnement était sans précédent, mais la détermination en retour était inédite», a-t-il noté.

Il a ensuite rappelé que «la bataille pour soutenir Gaza fait partie de notre conviction dans la libération de la Palestine».

Concernant le projet du président américain Donald Trump pour le déplacement forcé des Palestiniens à Gaza, cheikh Qassem a promis de l’affronter, avec toutes les forces de libération de la région.

Selon lui, nous sommes maintenant entrés dans une nouvelle étape dont les outils et les méthodes sont différents.

«Sachez que la résistance existe et est forte en effectifs, en équipements et en soutien populaire», a-t-il martelé.

Et de souligner: «La résistance continue avec sa présence et sa volonté, elle est une foi et un droit que personne ne peut nous priver».

«Mourez de votre rage, la résistance continuera, elle est forte et durable», a-t-il ajouté.

«La victoire finale est inévitable»

Dans ce contexte, cheikh Qassem a indiqué qu’«Israël» ne peut pas poursuivre son occupation et son agression.

«Pour nous la victoire finale est inévitable», a-t-il insisté. «Si les tyrans du monde entier s’unissaient pour nous tuer, nous les affronterions jusqu’au martyre».

«Nous nous sommes engagés à respecter l’accord, mais Israël ne l’a pas fait», a-t-il dit.

Et d’ajouter: «La responsabilité de l’État libanais commence après l’expiration du délai fixé par l’accord pour le retrait de l’ennemi. Nous allons donner sa chance à la diplomatie, ensuite nous aviserons».

«Ne considérez pas notre patience comme une faiblesse», a-t-il avertit.

«Les 75.000 soldats israéliens n’ont pas pu progresser sur nos terres, vous êtes un peuple qu’on ne peut vaincre», a-t-il affirmé.

Cheikh Qassem a cependant souligné que le Hezbollah a accepté le cessez-le-feu «car il n’était pas possible de poursuivre une bataille sans horizon, c’était une démonstration de force de notre part».

À ceux qui prétendent défendre la souveraineté du Liban, cheikh Qassem a lancé: «Comment peut-on atteindre la souveraineté avec cette occupation continue? Réveillez-vous, vous ne dites rien sur «Israël» ou sur les USA, est-ce de la souveraineté?»

«Le Liban est un pays définitif pour tous ses fils»

Le secrétaire général du Hezbollah a averti les Américains: «Vous ne pourrez pas atteindre vos objectifs au Liban».

«Je vous conseille de cesser vos complots au Liban», a-t-il ajouté.

Dans ce contexte, cheikh Qassem a indiqué que le Hezbollah est allié au mouvement Amal, et cette alliance a été «scellée par le sang». «Ne pensez pas à jouer entre nous, nous sommes unis en termes de position, de choix et de politique».

Sur la situation interne au Liban, il a affirmé que «le Hezbollah participera à la construction d’un État fort et juste, et contribuera à sa renaissance dans le cadre de l’accord de Taëf».

«Nous sommes soucieux que tout le monde participe à l’édification de cet État», a-t-il précisé, soulignant que «le Liban est un pays définitif pour tous ses fils, dont nous faisons partie».

Cheikh Qassem a conclu son discours en insistant sur les constantes pour cette nouvelle période: «La résistance reste notre droit tant que l’occupation persiste, nous décidons comment l’exercer».

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