La victoire de juillet… une histoire prestigieuse
Le 25 mai 2000, une ère est révolue. Une autre est née.
Le Liban est désormais doté d'un héritage de lutte : la Palestine, au cœur de ce patrimoine.
L'identité du peuple libanais, portait toujours les graines de la division nourrie par la position à l'égard de la Palestine.
Cette division a paralysé l'Etat et brisé l'entente. Non à cause de la résistance. En effet, suite de la défaite de juin 1967, la Palestine est devenue l'identité et le symbole de la lutte, pour une partie des libanais, enracinés dans leur environnement et Nation. Des jeunes ont mené le combat aux côtés des militants palestiniens. Ce combat pourrait être immature. Mais il était franc.
A partir de Arkoub, les combattants se sont déployés dans les camps palestiniens, devenus des forteresses pour la révolution. Les jeunes luttaient dans les universités, les villes, villages et quartiers. Beyrouth était sur le point de devenir la capitale de la Palestine, dans le sens figuré du terme, puisqu'il n'existe aucun substitut à la Palestine.
Dans l'histoire de la résistance libanaise, un cumul d'exploits et d'expertises. L'ennemi a été expulsé de Beyrouth ouest. Le Mont-Liban libéré. Puis Saïda et l'Iklim el-Kharroub. L'accord du 17 mai avec l'ennemi s'est effondré.
Le 25 mai 2000, la résistance islamique a accompli la libération du Liban. L'ennemi a été vaincu. L'ère des défaites est révolu. Celle des victoires a commencé. Le principe selon lequel ce qui a été pris par la force ne peut être récupéré que par la force, a été prouvé. Cette victoire était sans précédent dans une Nation humiliée par les défaites successives tout au long de son histoire moderne.
La victoire de la résistance était manifeste. Sans équivoque. Les combats et les sacrifices consentis par les martyrs y témoignent. Ainsi que nulle exploitation de la force dans le pouvoir. Ce fait aurait été possible, voire inévitable ailleurs. Le vainqueur, comme d'habitude, accède au pouvoir. Mais ce n'était pas le but de la résistance libanaise. Cette dernière avait les yeux braqués sur la libération, non sur l'échange de la victoire par les postes politiques.
En dépit de ces faits, certains au Liban ont été sceptiques quant à la victoire. Ils se sont empressés de demander le retrait des armes... A la suite de la libération, les faits ont pris une nouvelle tournure. Ceux qui prétendent vouloir bâtir l'Etat ont annoncé que la fonction des armes est terminée. Ils ont appelé au retrait des armes de la résistance. Cette rhétorique se poursuit toujours.
Mais malgré le clivage, le Liban a tourné une page de son histoire et entamé une autre, immunisée par l'expérience de juillet 2006.
Une nouvelle page de l'histoire du Liban
A 9h5 du 12 juillet 2006, fut lancée l'opération «al-Waed el Sadek» (la promesse sincère). Sayed Hassan Nasrallah a annoncé dans une conférence de presse la capture de deux soldats israéliens. Il a affirmé que les deux otages ne seront de retour que par un seul moyen : les négociations indirectes et l'échange des otages...
La bataille a commencé. «Israël» refuse de négocier. La résistance refuse les concessions : les deux otages pour les prisonniers libanais en «Israël».
«Israël» a lancé son offensive. Pilonnage, destruction et menaces. L'ennemi parlait d'une guerre décisive. D'une opération de grande envergure. La destruction était énorme. L'armée ennemie de l'air sillonnait l'espace du Liban, lançant des tonnes de bombes sur les villes et villages libanais. Les ponts détruits. La folie israélienne à son apogée : frapper la résistance est plus important que la récupération des deux otages. Deux jours furent suffisants pour la riposte cruciale.
A la veille du 14 juillet, a éclaté la surprise qui a stupéfié le monde entier. Durant les combats et le pilonnage qui ravageaient les régions libanaises, et l'exode de dizaines de milliers de citoyens du Liban sud et de la Banlieue, la crainte pour le sort et la résistance se faufilait dans les esprits. Sayed Nasrallah est apparu dans les médias, tel un chef de front. Un baume pour les cœurs meurtris. Il a annoncé la série de surprises réservées à l'ennemi. Il a appelé le public à observer le navire israélien en train de bruler au large des côtes libanaises. Ce fut le début. La crainte s'est dissipé des cœurs. La population a récupéré la confiance en la victoire. La résistance était dotée d'un maître qui tient à ses promesses. Il traduit ses propos en actes.
Entre le discours de sayed Nasrallah annonçant la prise pour cible du navire israélien et le salut adressé aux gens les plus honorables, une question se pose : la victoire était-elle réelle ou légendaire ? En fait, elle relevait du réel et de la légende à la fois. Une poignée de résistants a remporté la victoire contre l'armée israélienne dite invincible. Contre l'administration américaine. Les otages n'ont pas été récupérés. Le projet de Condoleeza Rice a été avorté, le nouveau Moyen Orient raté.
Sur les fronts, un jumelage entre les résistants et le chef qui dirigeait la bataille d'une part et rassurait la population inquiète pour son sort, sa terre et son pays, plus que son inquiétude pour soi. Chaque fois que sayed Nasrallah s'adressait au public, il lui expliquait les faits, mettant en garde, défiant. Il semait les graines de l'espoir dans la victoire. Son absence, même pour quelques jours, suscitait les inquiétudes, les doutes et les craintes.
Durant les 33 jours de la confrontation, la résistance détenait l'initiative sur le terrain. Les résistants aspiraient à la confrontation terrestre. Ils avertissaient l'ennemi. Vous ignorez nos capacités. «Israël» était atteint de cécité. Tout comme son ministre de la Guerre qui surveillait le déroulement des combats par des jumelles fermées. On ne peut jamais oublier ce spectacle surréaliste. Mais révélateur.
Dans le quotidien, la mort faisait des ravages. Pourtant, le peuple proclamait la victoire. La banlieue en pleine destruction. Elle résiste. «Israël» tue les enfants, les femmes et les vieux. Les massacres perpétrés à Qana et dans d'autres villages furent ses plus importantes réalisations militaires. Ses défaites sur le front furent, selon sayed Nasrallah, une catastrophe pour l'armée israélienne.
Les arsenaux de la résistance ont rarement été utilisés avant la libération. En juillet, les roquettes ont frappé à Haïfa. Sayed Nasrallah menaçait de cibler des villes encore plus éloignées.
La résistance ne désirait pas la guerre. Mais elle était prête à la mener.
Le 25 juillet, sayed Nasrallah a expliqué au public les causes de la guerre. Selon lui, des obstacles entravaient la naissance du nouveau Moyen Orient, contrôlé par les Etats-Unis. Dans cet orient, pas de place à aucun mouvement de résistance. La voie vers le nouveau Moyen Orient est bloquée. Pour l'ouvrir, il faut exterminer la résistance par l'armée, la discorde ou la guerre israélienne. Les objectifs de cette guerre dépassent la récupération des deux soldats captifs.
Dans le même moment, les batailles de Maroun el-Rass, de Bent Jbeil et de Aytaroun faisaient rage. Les commandos de la brigade Golani prenaient la fuite.
Les craintes ne provenaient pas donc du front. Plutôt de la scène intérieure. «Israël» exacerbait les souffrances des Libanais dans le but de les exploiter dans les pressions politiques et de combler l'échec de son armée. Sayed Nasrallah a mis en garde contre les périls qui cernent le Liban en entier, non seulement la résistance. Les pressions politiques internationales et arabes sont contrées par la force sur le front. Sur ces fronts, des hommes légendaires enracinés dans leur cause. C'étaient eux qui traçaient le sort de la patrie. Sayed Nasrallah leur a dressé un vibrant hommage dans un de ses discours.
Le 3 aout, Sayed Nasrallah s'est adressé aux dirigeants arabes: «dans le nouveau Moyen Orient, pas de place à vos sièges. Vos pays pourraient disparaitre. Ils seront divisés par les cartes du nouveau Moyen Orient, en cantons et mini-états confessionnels et sectaires». Il a averti «Israël»: «si vous pilonnez notre capitale nous pilonnerons la vôtre».
Le commandement de la résistance réalisait les exigences de la bataille. Le chef Imad Mognieh a joué un rôle stratégique. Il a mené une guerre de guérilla et de confrontation entre armées. Wadi el-Hujeir en témoigne. Ainsi que l'arrêt de l'invasion terrestre.
Dans le même contexte, ce commandement avait l'œil sur la scène intérieure et ses clivages. Il a mené la bataille politique bravement, avec une grande diplomatie. Il a refusé les conditions rédhibitoires. Et accepté le minimum de repositionnement. Elle était vigilent quant au glissement de pays arabes vers l'adoption de décisions nuisibles à la résistance. Cependant, le clivage libanais lors des négociations, a marqué la période de la guerre de juillet. Il dure jusqu'à l'heure actuelle. La suspicion est mutuelle. Le clivage a frôlé la rupture.
Une des réalisations de la guerre de juillet, fut la protection de la libération. Et la planification pour l'avenir. Non pour la défense, mais pour l'offensive...en voie de la Palestine.
Dans le discours de la victoire, sayed Nasrallah a dit : «la victoire que nous avons remportée n'est pas celle du Hezbollah, ni d'une communauté confessionnelle, ni d'une faction. C'est la victoire du Liban. Le vrai. N'emprisonnez pas cette victoire dans des boites partisanes, confessionnelles ou sectaires. C'est une victoire énorme que la raison arrive à peine à assimiler».
Malheureusement, la guerre contre la victoire de juillet a tenté de réduire la résistance au rang d'une confession ; à pointer du doigt le triomphe, comme si c'était un fardeau... comme si on ne le méritait pas.
Article paru dans le quotidien libanais As Safir, traduit par l'équipe du site
Le Liban est désormais doté d'un héritage de lutte : la Palestine, au cœur de ce patrimoine.
L'identité du peuple libanais, portait toujours les graines de la division nourrie par la position à l'égard de la Palestine.
Cette division a paralysé l'Etat et brisé l'entente. Non à cause de la résistance. En effet, suite de la défaite de juin 1967, la Palestine est devenue l'identité et le symbole de la lutte, pour une partie des libanais, enracinés dans leur environnement et Nation. Des jeunes ont mené le combat aux côtés des militants palestiniens. Ce combat pourrait être immature. Mais il était franc.
A partir de Arkoub, les combattants se sont déployés dans les camps palestiniens, devenus des forteresses pour la révolution. Les jeunes luttaient dans les universités, les villes, villages et quartiers. Beyrouth était sur le point de devenir la capitale de la Palestine, dans le sens figuré du terme, puisqu'il n'existe aucun substitut à la Palestine.
Dans l'histoire de la résistance libanaise, un cumul d'exploits et d'expertises. L'ennemi a été expulsé de Beyrouth ouest. Le Mont-Liban libéré. Puis Saïda et l'Iklim el-Kharroub. L'accord du 17 mai avec l'ennemi s'est effondré.
Le 25 mai 2000, la résistance islamique a accompli la libération du Liban. L'ennemi a été vaincu. L'ère des défaites est révolu. Celle des victoires a commencé. Le principe selon lequel ce qui a été pris par la force ne peut être récupéré que par la force, a été prouvé. Cette victoire était sans précédent dans une Nation humiliée par les défaites successives tout au long de son histoire moderne.
La victoire de la résistance était manifeste. Sans équivoque. Les combats et les sacrifices consentis par les martyrs y témoignent. Ainsi que nulle exploitation de la force dans le pouvoir. Ce fait aurait été possible, voire inévitable ailleurs. Le vainqueur, comme d'habitude, accède au pouvoir. Mais ce n'était pas le but de la résistance libanaise. Cette dernière avait les yeux braqués sur la libération, non sur l'échange de la victoire par les postes politiques.
En dépit de ces faits, certains au Liban ont été sceptiques quant à la victoire. Ils se sont empressés de demander le retrait des armes... A la suite de la libération, les faits ont pris une nouvelle tournure. Ceux qui prétendent vouloir bâtir l'Etat ont annoncé que la fonction des armes est terminée. Ils ont appelé au retrait des armes de la résistance. Cette rhétorique se poursuit toujours.
Mais malgré le clivage, le Liban a tourné une page de son histoire et entamé une autre, immunisée par l'expérience de juillet 2006.
Une nouvelle page de l'histoire du Liban
A 9h5 du 12 juillet 2006, fut lancée l'opération «al-Waed el Sadek» (la promesse sincère). Sayed Hassan Nasrallah a annoncé dans une conférence de presse la capture de deux soldats israéliens. Il a affirmé que les deux otages ne seront de retour que par un seul moyen : les négociations indirectes et l'échange des otages...
La bataille a commencé. «Israël» refuse de négocier. La résistance refuse les concessions : les deux otages pour les prisonniers libanais en «Israël».
«Israël» a lancé son offensive. Pilonnage, destruction et menaces. L'ennemi parlait d'une guerre décisive. D'une opération de grande envergure. La destruction était énorme. L'armée ennemie de l'air sillonnait l'espace du Liban, lançant des tonnes de bombes sur les villes et villages libanais. Les ponts détruits. La folie israélienne à son apogée : frapper la résistance est plus important que la récupération des deux otages. Deux jours furent suffisants pour la riposte cruciale.
A la veille du 14 juillet, a éclaté la surprise qui a stupéfié le monde entier. Durant les combats et le pilonnage qui ravageaient les régions libanaises, et l'exode de dizaines de milliers de citoyens du Liban sud et de la Banlieue, la crainte pour le sort et la résistance se faufilait dans les esprits. Sayed Nasrallah est apparu dans les médias, tel un chef de front. Un baume pour les cœurs meurtris. Il a annoncé la série de surprises réservées à l'ennemi. Il a appelé le public à observer le navire israélien en train de bruler au large des côtes libanaises. Ce fut le début. La crainte s'est dissipé des cœurs. La population a récupéré la confiance en la victoire. La résistance était dotée d'un maître qui tient à ses promesses. Il traduit ses propos en actes.
Entre le discours de sayed Nasrallah annonçant la prise pour cible du navire israélien et le salut adressé aux gens les plus honorables, une question se pose : la victoire était-elle réelle ou légendaire ? En fait, elle relevait du réel et de la légende à la fois. Une poignée de résistants a remporté la victoire contre l'armée israélienne dite invincible. Contre l'administration américaine. Les otages n'ont pas été récupérés. Le projet de Condoleeza Rice a été avorté, le nouveau Moyen Orient raté.
Sur les fronts, un jumelage entre les résistants et le chef qui dirigeait la bataille d'une part et rassurait la population inquiète pour son sort, sa terre et son pays, plus que son inquiétude pour soi. Chaque fois que sayed Nasrallah s'adressait au public, il lui expliquait les faits, mettant en garde, défiant. Il semait les graines de l'espoir dans la victoire. Son absence, même pour quelques jours, suscitait les inquiétudes, les doutes et les craintes.
Durant les 33 jours de la confrontation, la résistance détenait l'initiative sur le terrain. Les résistants aspiraient à la confrontation terrestre. Ils avertissaient l'ennemi. Vous ignorez nos capacités. «Israël» était atteint de cécité. Tout comme son ministre de la Guerre qui surveillait le déroulement des combats par des jumelles fermées. On ne peut jamais oublier ce spectacle surréaliste. Mais révélateur.
Dans le quotidien, la mort faisait des ravages. Pourtant, le peuple proclamait la victoire. La banlieue en pleine destruction. Elle résiste. «Israël» tue les enfants, les femmes et les vieux. Les massacres perpétrés à Qana et dans d'autres villages furent ses plus importantes réalisations militaires. Ses défaites sur le front furent, selon sayed Nasrallah, une catastrophe pour l'armée israélienne.
Les arsenaux de la résistance ont rarement été utilisés avant la libération. En juillet, les roquettes ont frappé à Haïfa. Sayed Nasrallah menaçait de cibler des villes encore plus éloignées.
La résistance ne désirait pas la guerre. Mais elle était prête à la mener.
Le 25 juillet, sayed Nasrallah a expliqué au public les causes de la guerre. Selon lui, des obstacles entravaient la naissance du nouveau Moyen Orient, contrôlé par les Etats-Unis. Dans cet orient, pas de place à aucun mouvement de résistance. La voie vers le nouveau Moyen Orient est bloquée. Pour l'ouvrir, il faut exterminer la résistance par l'armée, la discorde ou la guerre israélienne. Les objectifs de cette guerre dépassent la récupération des deux soldats captifs.
Dans le même moment, les batailles de Maroun el-Rass, de Bent Jbeil et de Aytaroun faisaient rage. Les commandos de la brigade Golani prenaient la fuite.
Les craintes ne provenaient pas donc du front. Plutôt de la scène intérieure. «Israël» exacerbait les souffrances des Libanais dans le but de les exploiter dans les pressions politiques et de combler l'échec de son armée. Sayed Nasrallah a mis en garde contre les périls qui cernent le Liban en entier, non seulement la résistance. Les pressions politiques internationales et arabes sont contrées par la force sur le front. Sur ces fronts, des hommes légendaires enracinés dans leur cause. C'étaient eux qui traçaient le sort de la patrie. Sayed Nasrallah leur a dressé un vibrant hommage dans un de ses discours.
Le 3 aout, Sayed Nasrallah s'est adressé aux dirigeants arabes: «dans le nouveau Moyen Orient, pas de place à vos sièges. Vos pays pourraient disparaitre. Ils seront divisés par les cartes du nouveau Moyen Orient, en cantons et mini-états confessionnels et sectaires». Il a averti «Israël»: «si vous pilonnez notre capitale nous pilonnerons la vôtre».
Le commandement de la résistance réalisait les exigences de la bataille. Le chef Imad Mognieh a joué un rôle stratégique. Il a mené une guerre de guérilla et de confrontation entre armées. Wadi el-Hujeir en témoigne. Ainsi que l'arrêt de l'invasion terrestre.
Dans le même contexte, ce commandement avait l'œil sur la scène intérieure et ses clivages. Il a mené la bataille politique bravement, avec une grande diplomatie. Il a refusé les conditions rédhibitoires. Et accepté le minimum de repositionnement. Elle était vigilent quant au glissement de pays arabes vers l'adoption de décisions nuisibles à la résistance. Cependant, le clivage libanais lors des négociations, a marqué la période de la guerre de juillet. Il dure jusqu'à l'heure actuelle. La suspicion est mutuelle. Le clivage a frôlé la rupture.
Une des réalisations de la guerre de juillet, fut la protection de la libération. Et la planification pour l'avenir. Non pour la défense, mais pour l'offensive...en voie de la Palestine.
Dans le discours de la victoire, sayed Nasrallah a dit : «la victoire que nous avons remportée n'est pas celle du Hezbollah, ni d'une communauté confessionnelle, ni d'une faction. C'est la victoire du Liban. Le vrai. N'emprisonnez pas cette victoire dans des boites partisanes, confessionnelles ou sectaires. C'est une victoire énorme que la raison arrive à peine à assimiler».
Malheureusement, la guerre contre la victoire de juillet a tenté de réduire la résistance au rang d'une confession ; à pointer du doigt le triomphe, comme si c'était un fardeau... comme si on ne le méritait pas.
Article paru dans le quotidien libanais As Safir, traduit par l'équipe du site