Nouvelle nuit de violence au Liban-Sud: «Israël» mène des raids aériens sur Saïda et Nabatiyé

Par AlAhed avec agences

Un drone «israélien» a mené à l’aube ce vendredi 4 avril une frappe contre un appartement résidentiel dans la ville de Saïda, au sud du Liban, faisant trois martyrs.

«À environ 3h30 du matin de vendredi, un drone ennemi a lancé une attaque ciblée sur un appartement résidentiel situé dans le quartier d’al-Zouhour, derrière le parking de l’hôpital Dlaïa à Saïda», ont indiqué des médias.

L’agence nationale d’information (ANI, officielle) a fait état de trois martyrs.

«La frappe a causé la mort du cadre du (mouvement de résistance palestinien) Hamas, Hassan Farhat (Abou Yasser), ainsi que de son fils et de sa fille, qui se trouvaient avec lui à leur domicile», a indiqué à l’AFP une source palestinienne qui a requis l’anonymat.

L’attaque a endommagé le quatrième étage de l’immeuble visé, elle a aussi causé d’importants dégâts matériels aux alentours ainsi qu’aux véhicules stationnés dans la périphérie.

La frappe a provoqué la terreur dans la grande ville du sud du Liban, éloignée de la frontière avec la Palestine occupée.

Les flammes, visibles de loin, ont semé la panique parmi les habitants du quartier, réveillés en sursaut par la violence de l’attaque.

Le raid sur Saïda intervient après une frappe «israélienne», menée mardi le 1er avril à l’aube, sur un bâtiment résidentiel dans la banlieue sud de Beyrouth, qui a fait quatre martyrs et plusieurs blessés.

Une autre attaque avait visé ce même secteur le 28 mars, pour la première fois depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 27 novembre.

Raid aérien sur Nabatiyé

Quelques heures plus tôt, vers 2h30 du matin, le sud du Liban a été secoué par une autre attaque aérienne.

Un raid aérien «israélien» a eu lieu dans la région située entre les villages d’Azza et de Roumine, dans le district de Nabatiyé.

Selon les premières informations, aucune victime n’a été signalée.

L’attaque s’inscrit dans une série de frappes nocturnes visant des zones rurales et semi-urbaines du sud du pays.

Les frappes «israéliennes» dans des zones rurales ont souvent des conséquences indirectes, comme la destruction de terres agricoles ou l’interruption des activités économiques locales, déjà fragilisées par des années de crise.