La Palestine…le moment propice à la confrontation
Une théorie traditionnelle prévaut sur les milieux politiques arabes, surtout palestiniens, selon laquelle «Israël» exploite le moment du tracas de la communauté internationale et des Arabes, plongés dans leurs occupations et soucis et tiraillés par des guerres d’usure, pour qu’il mène ses grandes offensives.
De cette théorie découle une autre: les forces nationales palestiniennes et ceux qui les soutiennent, se doivent d’éviter toute provocation contre l’entité sioniste ou riposte à ses provocations dans le but de l’empêcher d’exploiter la situation et de ce fait, et de ne lui assurer l’alibi pour poursuivre l’escalade.
Cette théorie suppose qu’«Israël» craint les réactions internationales et arabes, ce qui l’empêche de déclencher sa guerre. Cette théorie suppose aussi, que passer outre les préoccupations internationales et arabes, et le retour au calme traditionnel, confère aux Palestiniens et aux Arabes l’immunité nécessaire face aux périls de toute guerre israélienne.
- Pas besoin d’exposer et de discuter l’histoire des guerres israéliennes et l’ampleur de leur concordance ou opposition à cette théorie. Mais on peut affirmer que les guerres israéliennes, depuis l’offensive de juillet 2006, sont entrées dans une nouvelle phase des calculs et des considérations qui régissent la prise de la décision de la guerre. Ce constat englobe les expériences d’«Israël» dans les guerres des années 2008, 2011 et 2013 contre Gaza.
Devant le spectacle international et arabe à l’heure actuelle, où la confrontation israélo-palestinienne s’accélère vers l’escalade, une question obligatoire se pose autour de l’attitude palestinienne à cet égard. En effet, le monde et la région se dirigent vers des affrontements où il n’y aura ni vainqueur ni perdant, mais plutôt des compromis dictés par les équilibres. Il parait que ces compromis seront décidés sur les arènes embrasées. Ces équilibres seront établis, mais non par les capacités militaires et ce suite au repositionnement confessionnel et sectaire des tranches sociales au sein des sociétés arabes.
Dans ce contexte, deux remarques sont à faire. En premier lieu, la Palestine n’est point à l’ordre du jour de la communauté internationale. En second lieu, l’axe de la résistance, visé par le spectre de la division confessionnelle et sectaire, ne possède aucune formule magique pour avorter le complot contre la Palestine.
- La Palestine est reconnaissante envers ceux qui la soutiennent. Telle est l’équation de l’échange entre l’axe de la résistance et la Palestine. Si la Palestine n’est pas au cœur de la confrontation, «Israël» réalisera sa volonté puisque la cause sera négligée par les arabes dans la mesure où les compromis ne comprendraient pas un engagement international quant aux droits du peuple palestinien. L’axe de la résistance serait alors contraint de créer des équilibres sur fond des clivages confessionnels qui affaiblissent sa présence, non authentifiée que par la bataille sous le thème de la cause palestinienne.
Aujourd’hui, la Palestine s’est embrasée sur le rythme d’un des crimes les plus odieux commis par les colons. Un jeune palestinien a été tué. Son corps brulé. L’échec des négociations en est l’arrière-plan, ainsi que la fragilité de la réconciliation inter palestinienne et son incapacité à avancer, accroissant le vide politique. La troisième intifada semble basée sur les capacités des résistants à établir un équilibre de la terreur avec l’ennemi.
Les fuites israéliennes font état de messages transmis par le gouvernement égyptien, adressés aux factions de la résistance. Des appels à l’accalmie. Ceci dit, «Israël» appréhende la confrontation. Mais il ne retiendra pas ses colons. Les forces de la résistance, qui guettent une chance pour modifier les équilibres et introduire le choix de la confrontation dans le programme de la réconciliation, ainsi que la protection de la résistance et la cessation de la coordination sécuritaire avec l’ennemi de la part des autorités palestiniennes, ne trouvera pas une meilleure opportunité.
L’axe de la résistance, qui mène une double bataille face à la coalition américaine et à l’imposture de «Daech» (EIIL), éprouve le besoin de la confrontation avec «Israël» afin de rediriger la boussole. Seule la confrontation avec «Israël» pourrait régler la polarisation et révéler les vrais rôles aux yeux des populations. Le rôle de «Daech» sera mis à découvert. C’est le moment propice pour la Palestine. Tout moment est approprié pour lutter en faveur de cette cause noble.
Article paru dans le quotidien libanais Al-binaa, traduit par l'équipe du site
De cette théorie découle une autre: les forces nationales palestiniennes et ceux qui les soutiennent, se doivent d’éviter toute provocation contre l’entité sioniste ou riposte à ses provocations dans le but de l’empêcher d’exploiter la situation et de ce fait, et de ne lui assurer l’alibi pour poursuivre l’escalade.
Cette théorie suppose qu’«Israël» craint les réactions internationales et arabes, ce qui l’empêche de déclencher sa guerre. Cette théorie suppose aussi, que passer outre les préoccupations internationales et arabes, et le retour au calme traditionnel, confère aux Palestiniens et aux Arabes l’immunité nécessaire face aux périls de toute guerre israélienne.
- Pas besoin d’exposer et de discuter l’histoire des guerres israéliennes et l’ampleur de leur concordance ou opposition à cette théorie. Mais on peut affirmer que les guerres israéliennes, depuis l’offensive de juillet 2006, sont entrées dans une nouvelle phase des calculs et des considérations qui régissent la prise de la décision de la guerre. Ce constat englobe les expériences d’«Israël» dans les guerres des années 2008, 2011 et 2013 contre Gaza.
Devant le spectacle international et arabe à l’heure actuelle, où la confrontation israélo-palestinienne s’accélère vers l’escalade, une question obligatoire se pose autour de l’attitude palestinienne à cet égard. En effet, le monde et la région se dirigent vers des affrontements où il n’y aura ni vainqueur ni perdant, mais plutôt des compromis dictés par les équilibres. Il parait que ces compromis seront décidés sur les arènes embrasées. Ces équilibres seront établis, mais non par les capacités militaires et ce suite au repositionnement confessionnel et sectaire des tranches sociales au sein des sociétés arabes.
Dans ce contexte, deux remarques sont à faire. En premier lieu, la Palestine n’est point à l’ordre du jour de la communauté internationale. En second lieu, l’axe de la résistance, visé par le spectre de la division confessionnelle et sectaire, ne possède aucune formule magique pour avorter le complot contre la Palestine.
- La Palestine est reconnaissante envers ceux qui la soutiennent. Telle est l’équation de l’échange entre l’axe de la résistance et la Palestine. Si la Palestine n’est pas au cœur de la confrontation, «Israël» réalisera sa volonté puisque la cause sera négligée par les arabes dans la mesure où les compromis ne comprendraient pas un engagement international quant aux droits du peuple palestinien. L’axe de la résistance serait alors contraint de créer des équilibres sur fond des clivages confessionnels qui affaiblissent sa présence, non authentifiée que par la bataille sous le thème de la cause palestinienne.
Aujourd’hui, la Palestine s’est embrasée sur le rythme d’un des crimes les plus odieux commis par les colons. Un jeune palestinien a été tué. Son corps brulé. L’échec des négociations en est l’arrière-plan, ainsi que la fragilité de la réconciliation inter palestinienne et son incapacité à avancer, accroissant le vide politique. La troisième intifada semble basée sur les capacités des résistants à établir un équilibre de la terreur avec l’ennemi.
Les fuites israéliennes font état de messages transmis par le gouvernement égyptien, adressés aux factions de la résistance. Des appels à l’accalmie. Ceci dit, «Israël» appréhende la confrontation. Mais il ne retiendra pas ses colons. Les forces de la résistance, qui guettent une chance pour modifier les équilibres et introduire le choix de la confrontation dans le programme de la réconciliation, ainsi que la protection de la résistance et la cessation de la coordination sécuritaire avec l’ennemi de la part des autorités palestiniennes, ne trouvera pas une meilleure opportunité.
L’axe de la résistance, qui mène une double bataille face à la coalition américaine et à l’imposture de «Daech» (EIIL), éprouve le besoin de la confrontation avec «Israël» afin de rediriger la boussole. Seule la confrontation avec «Israël» pourrait régler la polarisation et révéler les vrais rôles aux yeux des populations. Le rôle de «Daech» sera mis à découvert. C’est le moment propice pour la Palestine. Tout moment est approprié pour lutter en faveur de cette cause noble.
Article paru dans le quotidien libanais Al-binaa, traduit par l'équipe du site