Entre Mohamed Merah, Sarkozy et le Grand Rabbin de France

L'affaire de Mohamed Merah est terminée par un bain de sang, comme elle a commencé, laissant sur la scène française des questions sans réponses.

Pour 32 heures, les autorités françaises ont veillé à montrer leur volonté de capturer Mohamed vivant, selon le discours du ministre de l'Intérieur Claude Guéant lors des conférences de presse. M. Guéant était soucieux de respecter les sentiments des familles des victimes musulmanes de Mohamed Mareh, à l'instar du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, qui était soucieux de "condamner de la manière la plus ferme" le massacre atroce des victimes de l'école juive.

Tuer les enfants à Toulouse n'est pas la bataille des Arabes et des Musulmans : le lieu et le temps ne sont pas corrects et la cible est ailleurs.  L'histoire de ces groupes Salafistes, crées par des organismes occidentaux avec lesquels ils sont alliés, ne témoigne pas d'une seule opération perpétrée contre l'occupation sioniste en Palestine. Pourtant, une grande part de responsabilité de ce qui s'est passé en France et de ce qui peut passer, est imputée au mépris affiché par les autorités françaises et par la direction française actuelle contre les musulmans en France. En effet, les élections présidentielles ont permis à Sarkozy de dépasser toutes les limites, au point de déclencher une campagne contre la nourriture des musulmans, après celle déclenchée contre leur tenue vestimentaire. La viande Halal est devenue une cible stratégique pour la Grande France et pour son président, qui a échoué à tenir les promesses électorales, dans tous les domaines, surtout en économie.

Sarkozy a essayé de contourner le désastre de ses cinq ans achevés par un bain de sang en Libye, par des troubles politiques, médiatiques et moraux en Syrie, en attaquant les musulmans en France. Les médias français contrôlés par les juifs l'ont soutenu, pensant que la campagne raciale contre les musulmans détournera l'attention d'eux.

Trois militaires français musulmans ont été abattus par Mohamed Merah, et tout le monde a gardé le silence. La campagne électorale s’est poursuivie, ainsi que le discours sur la dangerosité de la viande Halal, égalant le danger d'une bombe atomique sur la France de Sarkozy. Puis, le crime de Toulouse est survenu, pour changer le climat de Sarkozy et de son escorte, au moins pour le moment.

Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim avait apparemment une autre opinion. En dépit des tentatives de gommer son image, ce sioniste fanatique pour "la cause d'Israël" est sorti sur les écrans de télévisions pour dire qu'Israël "ne tue pas" des enfants. Pour ce rabbin, le massacre de Toulouse n'est pas aussi important que défendre "Israël" ! Il faut montrer cette entité toujours comme la première et seule victime, en imputant la responsabilité à celui qui accuse "Israël" de tuer les Palestiniens !

Une série de questions restent sans réponse sur l'intervention de l’assaut qui a engendré la mort du tueur au scooter... et il semble que les réponses ne seront révélées que dans de futurs documents wikileaks. Voici quelques exemples de questions posées sur la scène française :
1- Pourquoi attendre 32 heures avant l'assaut final ?
2- Pourquoi les gaz soporifiques n'ont pas été utilisés pour endormir le tueur ?
3 - Pourquoi les Salafistes jihadistes sont-ils couverts en France ?
4- Est-il vrai que quelqu'un ait conseillé de terminer le raid quel que soit le résultat parce que l'intérêt électoral ne peut supporter aucun atermoiement ?
5- Quelle serait la position de Sarkozy et Juppé de leurs alliés Salafistes en Syrie ?

Pas de réponse à ses questions, surtout maintenant en présence de rumeurs sur un groupe salafiste dans l'entourage de Merah qui envoie des combattants en Syrie.

La France a mobilisé environ 1000 éléments de l'armée, de la police et des élites de la gendarmerie, contre un seul homme. Si le groupe armé qui était à Baba Amro en Syrie s'est rendu dans une ville française, quel serait l'état de l'armée française et de l'État français ? Que ferait Sarkozy dans ce cas ?


Source : Alintiqad, traduit par : moqawama.org