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Discours du secrétaire général du Hezbollah cheikh Naïm Qassem

Discours du secrétaire général du Hezbollah cheikh Naïm Qassem
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Dans cette rencontre, il faut commencer par des mots de fidélité et de loyauté, d’abord pour notre grand martyr, sayyed Hachem Safieddine, chef du bureau exécutif du Hezbollah. L’annonce de sa mort en martyre remonte à une semaine. Il s’agissait d’un chef missionnaire, modeste et plein de moralité, chérissant l’islam et la wilaya. Il est venu au Liban après avoir fait des études à la sainte ville de Qom et il a directement travaillé au sein du Hezbollah. Il a commencé à travailler au Sud, avec les gens du sud et avec la résistance au Sud. C’était un organisateur qui suit de près le travail et il est doté d’une vision critique et juste. Il s’est occupé des résistants et il était à l’écoute des besoins du front. Il était l’un de ceux sur lesquels le martyr sayyed Hassan Nasrallah avait le plus compté. En ce qui me concerne, il était un frère et nous coopérions ensemble constamment à cause de nos responsabilités collectives. C’était un compagnon de route et de jihad. Nous l’avons perdu et il a lui, gagné. Les fruits de ce qu’il a accompli resteront inchallah.

Le second point concerne un autre grand martyr, Yehya Sinwar, chef du bureau politique du Hamas. C’est l’icône de l’héroïsme et de la résistance en Palestine et celle des hommes libres dans le monde. Il est mort en martyr en se battant jusqu’à son dernier souffle. Il était courageux, solide, croyant, droit, libre et il nous était cher. Il a fait peur à l’ennemi alors qu’il était en prison et lorsqu’il a été libéré. Il continuera à lui faire peur après son martyre. Une oumma qui met au monde Yehya vivra toujours dans le cœur des Palestiniens, chérissant la libération et écrivant chaque jour la légende de la résistance. Yehya a rejoint son frère martyr le précédent chef du bureau politique Ismaïl Haniyeh le phare et l’exemple pour les hommes libres.

Mon maître, Abou Hadi, sayyed Hassan Nasrallah, cela faisait 32 ans que tu insufflais la foi, la wilaya et la résistance dans le cœur des jeunes, des femmes, des vieux et des enfants. Nous attendions vos apparitions et elles nous remplissaient de patience et d’espoir dans la victoire. Nous avons cru chaque mot que vous avez prononcé et c’est comme cela que les menteurs ont été dévoilés. Nous vous avons aimé, même lorsque nous avons vu les ennemis en crise. Vous êtes et vous resterez la bannière de la résistance aidée par Dieu, vous resterez l’homme chéri par les résistants et le réservoir d’espoir qui indique la victoire. Vous serez toujours chéri par tous ceux qui aspirent à une vie digne.

Je commence maintenant par remercier le commandement du Hezbollah pour sa confiance, le commandement du Conseil consultatif, protecteur des moudjahidines, des gens et de ce parcours. Ils m’ont choisi pour cette lourde responsabilité, mais c’est un signe de confiance. Je demande l’aide de Dieu pour servir ce parcours, celui des moudjahidines et des martyrs et inchallah j’assumerai cette mission.

C’est un legs qui remonte à sayyed Abbas Moussaoui, qui nous avait laissé une recommandation, celle de préserver la résistance. C’est aussi le legs laissé par notre grand chef sayyed Hassan Nasrallah. C’est d’ailleurs pourquoi je reprends ici les mots de sayyed Nasrallah lors de l’assassinat de sayyed Abbas Moussaoui, lorsqu’il a dit : en tuant notre secrétaire général, ils ont voulu tuer en nous l’esprit de la résistance et détruire la volonté du jihad en nous. Mais son sang continuera à bouillonner dans nos veines et nous serons encore plus déterminés à poursuivre le chemin qu’il a tracé. C’est aussi la recommandation de sayyed Hachem Safieddine, de cheikh Ragheb Harb, de cheikh Nabil Qaouq et de tous les chefs martyrs, Imad Moghnieh, Moustafa Badreddine, Fouad Chokr, Ibrahim Akil, Ali Karakeh, Hassan Laqqis, tous ces chefs martyrs et beaucoup d’autres. Je demande à Dieu de préserver ce legs et de suivre cette recommandation et de travailler sincèrement sur le chemin du jihad et de la résistance.

La question normale dans cette première rencontre est la suivante : quel est le programme du secrétaire général ?  Mon programme c’est la continuation du programme de notre chef sayyed Hassan Nasrallah, dans tous les domaines, politique, jihadiste, social, culturel. Nous continuerons à exécuter le plan de guerre qu’il avait établi avec le commandement de la résistance et nous poursuivrons le chemin de la guerre dans le cadre des orientations politiques déjà tracées. Nous traiterons naturellement les développements de cette période selon ce qu’il convient de faire.

A partir de là, je vais évoquer certains sujets pour les mettre en avant et préciser notre position.

D’abord, le soutien à Gaza. C’était un devoir pour faire face à la menace «israélienne» sur la région toute entière à partir de Gaza. Les habitants de Gaza ont un droit sur nous et sur tout le monde de les soutenir. C’est un droit humain, arabe, islamique, religieux et national. Il ne faut pas dire : pourquoi vous les avez soutenus, mais demander aux autres pourquoi ils ne l’ont pas fait.

Notre résistance est née pour faire face à l’occupation avec ses intentions expansionnistes et pour libérer la terre. Certains considèrent qu’ «Israël» a été provoqué, mais «Israël» a-t-il besoin d’un prétexte ? Avons-nous oublié 75 ans de tueries contre les Palestiniens, d’exode, de vol de la terre, de violation des lieux sacrés, de vol des biens et de destructions des capacités ainsi que de massacres ? Nous avons vu que ce qui s’est passé dans le cadre du Déluge d’al- Aqsa qui était l’expression réelle du refus de cette occupation qui dure depuis 75 ans.

Au Liban, même avant la naissance du Hezbollah, «Israël» a agressé le pays en 1978 et il a même occupé une partie de la terre et il ne s’en est pas retiré en dépit de l’adoption de la résolution 425. «Israël» a de nouveau envahi le Liban en 1982, sous prétexte de frapper la résistance palestinienne et la résistance nationale libanaise. Il n’y avait pas encore le Hezbollah. «Israël» a continué à occuper la terre de 1982 à 2000. Pourquoi ? Car il voulait jeter les fondements d’une bande frontalière qui lui permettrait d’élargir les colonies et de profiter de sa présence à l’intérieur libanais pour empêcher qu’il y ait des voix opposantes. Mais la résistance du Hezbollah, du mouvement Amal et de partis qui se sont tous réunis dans ce but, au Liban, face à l’ennemi «israélien», ce sont ceux-là qui ont poussé «Israël» à se retirer, non les résolutions internationales. C’est la résistance avec des efforts conjoints avec l’armée libanaise et le peuple qui ont poussé les «Israéliens» à se retirer.

Après l’agression de juillet 2006, il y a eu la résolution 1701. L’agression s’est terminée à la demande des «Israéliens» et grâce à notre conviction que cette agression doit avoir une limite. Quel a été le résultat ? De juillet 2006 à octobre 2023, pendant 17 ans, les «Israéliens» ont quotidiennement attaqué le Liban ? Demandez à l’armée libanaise et à l’Onu. Il y a eu 39000 violations aériennes et maritimes. Que faisaient-ils dans ce cadre de ces attaques ? Ils filmaient et surveillaient nos mouvements. Ils collectaient des informations jusqu’à ce que ce qui se passe aujourd’hui. Il ne faut donc pas dire que les «Israéliens» respectaient l’engagement et que c’est nous qui les avons provoqués. 39000 violations, cela signifie qu’ils attaquaient. Quatre jours après le 7 octobre, le 11 octobre, vous vous souvenez qu’il y a eu un débat sérieux entre les «Israéliens» et les Américains sur le fait de lancer une guerre contre le Hezbollah au Liban, puisque les Américains leur ont ouvert les dépôts de munitions et d’armes en leur donnant aussi tout le soutien politique et financier, le soutien international et médiatique et qu’ils ont déjà commencé la guerre à Gaza. Mais les Américains n’ont pas été convaincus qu’il s’agissait d’une chance. Il y a eu même un conflit au sein du gouvernement «israélien» à ce sujet, mais l’idée de lancer une attaque contre le Liban le 11 octobre aurait été exécutée.

Donc, les intentions existaient avant cette date. Revenez aux discussions et aux anciennes déclarations. Tous les médias «israéliens» et les discussions disaient que la guerre contre le Liban pourrait avoir lieu au cours de l’été 2023, non dans l’été 2024, ni au printemps 2023. Ils préparaient donc une guerre surprise à un moment donné et mettaient au point leurs plans, indépendamment du Déluge d’Al-Aqsa. Cela se disait avant le Déluge d’Al-Aqsa et lorsque la guerre a commencé, ils sont venus au Liban. Qu’a dit Netanyahu ? Il a déclaré que cela se passait dans l’optique du Nouveau Moyen Orient, qui changera à partir du Liban. Ces données ne montrent-elles pas les intentions agressives «israéliennes»? Devions-nous attendre qu’ils exécutent leur plan à leur timing ? Dieu merci nous avons été bien inspirés et nous sommes entrés dans l’idée du front de soutien, dans une bonne intention, celle d’aider Gaza et en même temps, nous avons brisé les idées et l’effet de surprise voulu, qui aurait pu se produire à tout moment.

Grâce à la résistance, on peut saboter le projet «israélien» et nous pouvons le faire. Par contre, attendre, sous prétexte qu’on ne veut pas donner à l’ennemi une raison pour agir, nous perdons tout, car l’ennemi peut nous surprendre et il peut faire des préparatifs exceptionnels. A ceux qui disent : il ne faut pas leur donner le prétexte d’agir, nous disons qu’ «Israël» n’en a pas besoin. De plus, il est préférable pour nous d’avoir une résistance ayant une capacité défensive, plutôt que d’attendre sans rien faire, que l’ennemi nous attaque en nous prenant par surprise d’une façon ou d’une autre. En tout cas, nous avons estimé que nous étions dans le cadre de la défense préventive et de la préparation à toutes les éventualités, ce qui constitue le processus de la protection et de la libération.

Aujourd’hui, à Gaza, au Liban et dans l’ensemble de la région, nous faisons face à un grand projet. Il ne s’agit pas d’une guerre «israélienne» contre le Liban et Gaza. Il s’agit d’une guerre «israélienne», américaine, européenne et mondiale  dotée de tous les moyens possibles au niveau mondial et elle est destinée à détruire la résistance et les peuples de la région. Il s’agit d’un projet qui est au minimum américano –«israélien» et en tout cas totalement adopté par les Etats-Unis. Dans l’exécution de ce projet, toute la barbarie, le génocide et la criminalité sont utilisés. Est-il possible qu’il y ait à Gaza 43000 martyrs et le monde ne bouge pas un doigt ?  100 000 blessés et le monde reste indifférent ? Plus de 100 martyrs d’un coup et le monde se tait ? Tuer des enfants qui jouent ne dérange pas le monde, alors que les photos circulent sur toutes les chaînes de télévision et sur les réseaux sociaux... Nous sommes face à des horreurs, de la barbarie, des crimes sans nom. Il n’est pas possible que nous restions là sans rien faire, nous contentant de regarder sans rien dire. Nous devons faire face. C’est vrai que cette confrontation provoque de grandes douleurs et entraîne des sacrifices. Mais imaginez un peu ce qui se serait passé s’il n’y avait pas de résistance ? Ils veulent que nous soyons dociles, totalement à leur solde et ils décideront de tout dans nos vies et pour notre avenir et celui des générations futures.

En tout état de cause, cette confrontation montre que les valeurs occidentales dont ils parlent, les droits de l’homme, de l’enfant et des femmes, ne valent rien. Ce sont des menteurs de la tête aux pieds. Ils parlent de valeurs, alors que toutes les valeurs sont tombées. Ces valeurs sont destinées à duper ceux qui y croient et qui croient qu’ils sont les maîtres du monde sur le plan de l’orientation et sur celui de l’éducation. En réalité, ils n’ont ni éducation, ni orientation, ils ne valent rien. C’est la pire catégorie de l’humanité, à cause de leurs actions odieuses et des crimes qu’ils commettent.

Regardez, la résistance légendaire à Gaza et au Liban a écrit l’histoire de la dignité qui façonne l’avenir et celui de nos générations à venir.

Nous sommes actuellement dans l’étape de la guerre contre le Liban. Cette guerre a commencé dans l’attaque des bipeurs le 17 septembre. Nous autres, nous avions dit à plusieurs reprises que nous ne voulions pas de guerre. Pendant 11 mois de front de soutien, nous disions que nous ne voulons pas de guerre. C’est ce que disait tout le temps notre sayyed.  Mais nous disions aussi que si celle-ci nous est imposée, nous y ferons face avec force, détermination, courage et dignité et nous remporterons une victoire, inchallah.

Le Hezbollah, Amal et d’autres forces se battent ensemble et font face à l’ennemi «israélien», par leur décision et par leur détermination à défendre leur terre. Aujourd’hui, qui se bat ?  Les propriétaires de la terre. Qui fait face ? Les fils du sud et de la Békaa, les fils du Liban, les fils de la montagne, ceux qui participent à la confrontation sont donc les fils de ce pays.  Nul ne se bat à la place de qui que ce soit ou pour une partie.  Que cela soit connu de tous : Nous ne nous battons pas pour qui que ce soit, ni pour servir le projet de qui que ce soit. Nous nous battons pour notre projet qui est de défendre le Liban. Notre projet est aussi de libérer notre terre. Notre projet est aussi de soutenir nos frères en Palestine, que notre pays soit indépendant, d’empêcher les Etats-Unis et «Israël» de le contrôler. C’est notre projet et non celui de qui que ce soit d’autre dans la région. Nous payons le prix et nous faisons des sacrifices pour nos convictions d’indépendance, de dignité, d’honneur et de libération. C’est aussi le cas des Palestiniens.

Quant à la République islamique d’Iran, elle appuie notre projet et elle ne veut rien de nous. Nous autres, que cherchons-nous à libérer ? Lorsque nous libérons une portion du sud du Liban, s’agit-il d’un territoire iranien ? Lorsque les jeunes Libanais se battent contre les «Israéliens», où le font-ils ? A notre frontière ; Donc, ce n’est pas l’Iran qui combat à travers nous, comme le disent certains. L’Iran n’a même pas besoin de notre combat. Certes, nous avons les mêmes convictions, la même foi, elle nous appuie et elle ne veut rien de nous. Je vous le dis maintenant, nous accueillons avec plaisir et joie tout Etat arabe et musulman ou tout Etat dans le monde qui souhaiterait nous appuyer  dans la résistance contre «Israël». Y a –t-il un Etat arabe qui nous a proposé son aide dans ce domaine et nous l’avons refusée ? Ou un Etat occidental ou encore un Etat de l’Est ? Quelqu’un nous a-t-il proposé des armes et nous les avons refusées ? Il s’agit donc d’une question d’avoir les mêmes convictions.

A cet égard, je dois rendre hommage à cette personnalité exceptionnelle, l’imam Khamenei, qui a lancé le projet de faire disparaître «Israël», avec la mobilisation, le jihad et l’appui. En faveur de qui a-t-il lancé cette idée ? En faveur des propriétaires de la terre, en faveur de tous ceux qui souffrent en supportant le poids d’ «Israël», en Palestine, au Liban, dans la région et dans le monde. L’imam Khamenei a porté cet étendard avec courage, audace et en donnant tout le soutien nécessaire sur les plans financier, médiatique et politique. Il a aussi donné l’orientation à la République islamique d’Iran et aux Gardiens de la Révolution pour qu’ils soient au service des moudjahidines et pour qu’ils les appuient, car ils sont convaincus que les propriétaires de la terre, en Palestine, au Liban et dans la région doivent être dignes. Vous savez que la République islamique d’Iran paye un prix fort depuis des dizaines d’années à cause de sa position au sujet de la cause palestinienne et à cause de son soutien à la Palestine. Elle pouvait facilement dire : je n’ai rien à voir avec la Palestine. Je préfère me concentrer sur l’Iran et sa situation aurait été différente. Mais les Iraniens savent que s’ils adoptent cette position, ils vont certes en souffrir pendant une certaine période, mais ensuite la République islamique d’Iran sera l’étendard des hommes libres dans le monde.

 A cet égard aussi, je dois rendre un hommage particulier au chef de l’Axe de la résistance le martyr Qassem Soleimani pour tous les efforts qu’il a déployés et tous les moyens qu’il a offerts. Il se déplaçait entre l’Iran, la Syrie, l’Irak, le Liban et dans toute la région, pour renforcer le rôle de la résistance et pour donner à la résistance palestinienne ce que personne d’autre ne lui avait donné. Qui a tué ce grand martyr ? Les Etats-Unis. Pourquoi ? Pour les beaux yeux d’«Israël» et pour des objectifs américains lorsque les Etats-Unis ont senti qu’il serait un obstacle  pour leurs propositions et leurs actes.

Nous remercions les fronts de soutien, en particulier au Yémen et en Irak, car eux aussi sont motivés par leurs convictions. Chacun d’eux considère qu’il assume ses responsabilités et aucun d’eux n’attend quelque chose de nous. Tous offrent leurs services à cause de leur foi dans la libération.

L’image est claire : nous nous battons sur notre terre et nous libérons notre terre occupée. Nul ne nous demande quoi que ce soit et ne nous engage à rien. Nous n’agissons pas pour donner un acquis à qui que ce soit.

Le terrain est l’essentiel. Le 17 septembre il y a eu la crise de l’attaque des bipeurs et le lendemain, le 18, il y a eu l’explosion des talkies walkies qui ont causé près de 4000 blessés parmi les moudjahidines et les résistantes, ainsi que parmi des gens ordinaires qui travaillaient dans le domaine social, au sein de la commission de santé ou dans d’autres lieux, il y a même eu parmi les blessés, des femmes et des enfants car le niveau de déploiement de ces bipeurs et talkies walkies dépassait le domaine militaire et touchait le domaine civil car il s’agit d’un moyen utilisé  dans ce genre de situation. Nous sommes sortis de cette bataille d’une façon peu ordinaire. Si ce qui nous est arrivé était arrivé à une armée, elle aurait été vaincue, avec un Etat, il se serait défait, avec toute partie sur le plan mondiale, elle aurait traversé une grande situation de confusion. Pour nous, c’était certes un fait douloureux. Il est intervenu après l’assassinat de nos chefs et avant celui du grand chef sayyed Hassan Nasrallah, le 27 septembre. Il est normal que ces coups, celui des bipeurs et autres ainsi que les assassinats des chefs, aient ébranlé notre situation. Si vous nous demandez : vous avez souffert ? Je dirai oui bien sûr. C’était un grand coup. Mais à partir du 8 octobre, fautes le calcul, il y a 11 jours. Donc, après 11 jours, le Hezbollah a retrouvé son élan, il a comblé les postes vacants pour que la structure recommence à fonctionner. En tout cas le terrain montre cela. Nous entendons depuis dix jours que le Hezbollah s’est rétabli. Il a retrouvé ses capacités et ses hommes se battent sur le terrain. Le Hezbollah fait des réalisations et même marque des victoires. Qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie que ce coup douloureux a fait mal, mais il s’est ressaisi grâce à Dieu.  Car le Hezbollah est une institution cohérente, importante aux effectifs nombreux. Croyez-moi lorsque certains me demandent quelle est la structure du Hezbollah ? Je suis incapable de l’expliquer, tant elle est vaste et avec plein de ramifications. Nous avons besoin de cartes pour que la personne qui demande puisse comprendre combien il y a de secteurs, de divisions, de branches, de responsables etc ; Il s’agit d’un grand parti qui a une histoire djihadiste réelle. Depuis 1982, il ne cesse de se construire et chaque année, il se développait, se renforçait et obtenait encore plus d’expérience et son commandement devenait plus important.

Les commandements de second rang sont là et nous avons encore des commandants de premier rang, à tous les niveaux. Parlons un peu des commandants de second rang, ils ont tous suivi plusieurs sessions de formation, au moins 4, certaines d’un an et demi, d’autres de six mois et d’autres encore de 9 mois. Ils ont été sur le terrain, sur le front, en Syrie et dans des positions diverses. Donc, dans ces commandements que l’on dit de second rang, il y a des niveaux très élevés, très importants, avec des années d’expérience, des capacités scientifiques, un entraînement supérieur, sur le terrain, et par conséquent, ils ont la capacité totale de devenir des commandements de premier rang. C’est pourquoi nous avons comblé les postes de premier rang vacants de façon normale. Je vous le dis aujourd’hui, chacun d’eux a un adjoint et même un second car nous prenons en considération le fait que dans cette bataille, nul ne sait ce qui peut arriver. Mais que nul ne s’inquiète pour nous (je dis pour nous et non de nous). Je veux rassurer ceux qui ont peur pour nous en leur disant que nous sommes un groupe doté d’une grande expérience et de grandes capacités, grâce à Dieu.

Les moyens sont donc assurés, grâce à Dieu et ils sont adaptés à la réalité du terrain et pour une guerre de longue durée.  Nous ne misons pas sur le fait que la guerre peut se terminer rapidement. Nos préparatifs sont faits en fonction d’une guerre de longue durée. Vous voyez donc les jeunes sur le terrain au Sud. Les jeunes de la résistance sont sur les premières lignes de front. Ils ont des capacités extraordinaires. J’ai lu que les «Israéliens» se demandent quelles balles utilisent nos jeunes. Ils parlent aussi de missiles dont ils ignorent tout. Ces balles sont en réalité faites de foi  et de confiance en Dieu. C’est pourquoi on ne peut pas en trouver sur le marché. Vous savez que ces jeunes qui se trouvent sur les premières lignes de front sont pétris de l’esprit de Hussein et de l’amour pour lui. Ils portent aussi en eux l’esprit de sayyed Hassan. Ils sont sur le chemin tracé par les gens d’Al Badr, que le Coran cite. C’est pourquoi ce que nous voyons au sud est la concrétisation de cet esprit. Nous voyons trois jeunes de chez nous avec l’efficacité de 30. Ils font face à un blindé «israélien» avec 20 soldats et peut être 13 spécialistes des blindés. Pourquoi 3 ont l’effet de 30 ? Parce qu’ils affrontent 30 ou 40 soldats ennemis avec foi, courage, détermination et dévotion. Ils ne craignent pas la mort et c’est pour toutes ces raisons que nul ne peut les vaincre. Nous voyons ce qui se passe sur le terrain, la confrontation dure plusieurs jours et se termine par des corps à corps. Les soldats ennemis ont peur et ils reculent en préférant rester sur les premières lignes, sur les bords, ils n’osent pas avancer. Ils sont terrorisés, ils préfèrent rester dans des endroits plus sûrs et leur commandement se met à dire que les objectifs de l’opération ont été atteints. Ne voulaient-ils pas arriver jusqu’au Litani ? Ne voulaient-ils pas atteindre des objectifs supplémentaires ? Tous les moyens sont donc assurés aux moudjahidines, ainsi que la détermination, la confiance et le courage.  A ceux qui demandent : et après ? Je dis Il n’y a pas d’après. Ces jeunes ont tout ce qu’il faut pour aboutir à la victoire inchallah.

Permettez-moi maintenant de parler des pertes de l’ennemi. Elles augmentent et je vais me contenter de citer ce qui a été dit par la chambre d’opérations de la résistance lundi. Au cours de ce mois, il y a eu 90 morts «israéliens», 750 blessés et 30 blindés Merkava détruits, 4 drones abattus. Il y a aussi un avion qui a été abattu mardi... Si on veut faire une moyenne, on peut dire qu’il y a eu quotidiennement 3 morts, 25 blessés, même si le bilan de chaque jour est différent de l’autre, tout cela et les soldats ennemis sont restés au bord, sans oser entrer en profondeur ou s’approcher de nos résistants.

A partir de là, je vous dis que nous avons une résistance épique et elle constitue une école pour les générations de la liberté inchallah.

La seconde partie de la bataille porte sur les missiles et les drones. L’ennemi a parlé d’un problème qui consiste dans le fait que les «Israéliens» n’ont pas encore trouvé un traitement pour ces avions. Ils ont dit que le Hezbollah lance des missiles, certains sont interceptés et d’autres non. Ils ne savent pas comment les faire tomber tous. Mais ce n’est pas notre problème. Voudraient-ils donc que nous envoyons autant que missiles qu’ils peuvent en intercepter ?  S’ils n’arrivent pas à installer des défenses suffisantes, c’est leur problème pas le nôtre.  En tout cas, nos missiles et nos drones sont lancés dans le cadre d’un plan bien étudié et la vie est paralysée  pour des centaines de milliers d’«Israéliens», alors que l’angoisse règne sur plus d’un million.  Les «Israéliens» devraient se poser la question de savoir d’où sortent les missiles et les drones ?  Comment pouvons-nous installer les rampes de lancement, alors que le ciel est complètement couvert par les drones israéliens. C’est quand même quelque chose d’exceptionnel.  Je vais vous le dire : ce sont les soldats de Dieu et c’est Lui qui aveugle l’ennemi et ses soldats. Nous croyons en cela, en plus de nos capacités et de notre préparation.

Regardez la différence entre nous et «Israël». Nous nous battons avec honneur. Nous visons les casernes, les militaires, les blindés et les soldats. Alors que eux, visent les civils, ils tuent les gens désarmés, détruisent et se vengent sur tout, parce qu’ils sont des lâches et parce qu’ils sont faibles. Ils sont aussi dépourvus de morale, et leur projet est un projet d’occupation, de barbarie. Vous croyez qu’avec cela ils peuvent gagner ? C’est vrai qu’ils augmenteront les souffrances chez nous, mais ils ne pourront pas gagner car nous sommes déterminés à poursuivre la résistance. Ce qui s’est passé avec les bombardements contre Baalbeck et le Hermel, contre Tyr, contre la banlieue sud de Beyrouth, contre des différentes localités au Sud, même sur les premières lignes, Aïta, Khiam, Maïss, ils bombardent toutes localités et toutes ces régions. Sur quelle base ? Ils veulent arriver à un résultat ? Non, ils n’y arriveront pas.

Certes, ils cherchent à nous faire mal. Mais nous aussi nous leur faisons mal. Ne voyez pas un seul côté du tableau. Regardez-le en entier. La résistance a réussi à envoyer un drone sur la chambre à coucher de Netanyahu. Savez-vous que Netanyahu est actuellement mort de peur ? Nous le savons à cause des contacts diplomatiques. Certains nous ont dit : Comment vous le prenez pour cible ? Il s’agit d’un chef d’Etat ! Et lui, qui il a visé ? Le chef de la résistance. En tout cas, il en a réchappé actuellement. Peut-être que son heure n’a pas encore sonné. Il se peut qu’elle vienne grâce à un «Israélien». Je ne le sais pas. Je ne sais pas comment Dieu prévoit les choses. Il peut être en train d’assister à une cérémonie et un «Israélien» vient le tuer.  En tout cas quelle que soit la façon dont on meurt, nous autres, nous croyons que lorsque l’heure vient, la mort sera là, aussi important soit-on. Nous avons aussi frappé «Benyamina», cette grande base qui abritait un grand nombre de militaires. Il y a eu 80 atteints, entre morts et blessés. C’est une douleur pour l’ennemi. Certaines fois, le drone ou le missile atteint «Tel Aviv». Un ou deux millions de personnes ou même 3, descendent aux abris. «Haïfa» est devenue une cible facile pour les résistants, car ils la visent régulièrement pour qu’elle se souvienne d’eux, «Haïfa», Safed, Acca, le Nord, le Sud de «Haïfa», les bases proches et lointaines... Combien de personnes ont vu leur travail paralysé et qui vivent dans la souffrance ou la peur ? Hier, une radio «israélienne» a rapporté en citant le «ministère de la Santé israélien» que 300 000 «Israéliens» auront besoin après la guerre de traitements psychologiques. Pour l’instant, ce n’est pas le moment. J’espère qu’ils pourront aussi traiter les soldats car un grand nombre d’entre eux a perdu «la boule»... Tout cela pour vous dire qu’ils souffrent aussi et partout.

Nous autres, nous pouvons tenir encore des jours, des semaines, des mois et je ne dirais pas plus.

Avec les frères, nous avons voulu donner un nom à cette guerre et nous nous sommes inspirés du Coran et nous avons choisi de l’appeler «la bataille de ceux qui ont la force et le courage en pleine guerre».  Aujourd’hui, c’est cette guerre que nous menons, face à l’ennemi «israélien». C’est pourquoi je dis à l’ennemi : vous serez certainement vaincus, parce que la terre est à nous, Dieu est avec nous, notre peuple est uni  et se resserre autour de nous. Il partage la foi et la morale. Sortez de notre terre pour limiter vos pertes. Car si vous restez vous paierez un prix que vous n’imaginez pas. C’est votre décision. Nous croyons dans les lois divines et dans les promesses de Dieu. Si Netanyahu dit qu’il y aura une victoire absolue, nous disons : non, il y aura une défaite absolue.  Vous ne ramènerez pas les habitants du nord par la guerre. Au contraire, il y aura un plus grand nombre de déplacés, peut-être des centaines de milliers. Aujourd’hui, lorsque l’armée «israélienne» a commencé à dire qu’elle s’approche de la fin de la mission et Galant a commencé à dire que les objectifs de la guerre ont été atteints mais tous ces objectifs ne peuvent pas être réalisés sur le terrain, certains peuvent l’être par la politique, l’ancien «chef du Conseil de sécurité nationale» déclare : «nous ne nous soucions plus de certains coûts de la guerre à Gaza et au Liban, notamment au niveau des réservistes ce qui affecte une génération entière pour de longues années», ce qui signifie qu’ils sont neutralisés pour de longues années, je vous dis que comme nous avons remporté la victoire en juillet, nous le ferons aujourd’hui inchallah. Nous resterons forts avec un développement grandissant de notre force.

Dans un rapport qui m’est parvenu il y a deux jours, j’ai vu que l’ambassadrice des Etats-Unis Lisa Johnson se rend chez des forces qui sont opposées à nous et leur annonce que la résistance est détruite, les chefs ont été tués. Je dis à Mme l’ambassadrice : Vous n’assisterez pas ni vous ni ceux qui sont avec vous à la défaite de la résistance, même dans vos rêves. Vous assisterez plutôt à la défaite d’«Israël» et la vôtre inchallah.

Il y a encore une question. Certains demandent : Vous nous avez toujours dit que la résistance nous protège. Où l’a-t-elle fait ? Qu’est-ce que cela signifie ? Je vais répondre. La résistance vous a protégés de la reddition, de l’humiliation, de la défaite. Mais la résistance ne peut pas empêcher les souffrances et les sacrifices. Les «Israéliens» ont recours à un procédé qui vise à semer le doute et la discorde mais la résistance a fait en sorte que nous prenons nos décisions dans l’honneur et la fierté. Cela a un prix douloureux. Tout comme nous avons eu une vie digne et pleine d’honneur après la guerre de 2006, nous irons vers le meilleur inchallah aujourd’hui. Le Hezbollah je l’espère sortira plus fort de cette confrontation et aidé par Dieu.

Je m’adresse maintenant à notre environnement, à nos proches. Je sais que vous payez un prix lourd et que vous souffrez beaucoup. Cette bataille exige ce niveau de souffrance. Nous sommes aujourd’hui à l’étape de faire mal à l’ennemi mais il faut y ajouter une étape de patience et de sacrifice. Cela a besoin d’un peu de temps et inchallah nous sortirons vainqueurs. Vous dont les maisons ont été détruites et qui avez été contraints à quitter vos maisons et vos villages, vous êtes les êtres les plus nobles, les meilleurs et les plus grandioses. Je sais que souvent un de vos fils est sur le front et le second est un martyr, le reste de la famille est déplacée. Certaines familles ont eu une partie tuée dans les bombardements des civils et une autre est déplacée. Mais vous êtes patients, croyants, vous êtes les gens de la résistance et celle-ci ne peut pas être victorieuse sans vos souffrances. Vous faites de grands sacrifices qui pourraient vous être rendus dans l’avenir. Nous devons être patients, vous et nous. Nous sommes conscients de ce que vous nous apportez. Nous avons donné des instructions à nos frères au sein du Hezbollah pour qu’ils s’occupent des déplacés, qu’ils les aident autant que possible, selon leurs moyens, car l’Etat a des moyens limités. Mais même si nous aidons et d’autres le font, nous savons qu’il y aura malgré tout des manques, car quand on quitte sa maison, on perd beaucoup. Nous savons quels sacrifices vous faites. Mais lorsque nous vous entendons dire, comme cette femme qui a perdu son mari devenu un martyr : «Je veux élever mes enfants sur la voie de mon mari» et une autre qui répond à un journaliste : «Ce que nous faisons n’est rien comparé aux sacrifices de sayyeda Zeinab», je me dis que vous êtes des gens extraordinaires, vous êtes exceptionnels et c’est vous que l’on appelle l’environnement de la résistance, cet environnement qui a des réserves de patience , d’endurance et de conviction.

En tout état de cause, nous resterons ensemble, nous coopérerons ensemble et nous reconstruirons ensemble. Nous recommencerons à appliquer ce que nous avons fait en 2006, dans le cadre de la reconstruction inchallah. Combien durera la guerre ? En définitive, elle devrait avoir une fin et elle l’aura.

Sachez que le Hezbollah est fort grâce aux moudjahidines. Il est aussi fort dans la présence politique interne, grâce notamment à vous, nos proches. Si quelqu’un mise sur le fait qu’après la guerre le Hezbollah sera affaibli, je vois cela dans certaines entrevues télévisées où il y a des débats sur ce sujet, je lui dis : regardez le Hezbollah, si avec cela vous considérez qu’il est affaibli...

En tout cas, le Hezbollah restera fort dans sa résistance, et fort à l’intérieur. Ceux qui essaient de prévoir l’étape d’après la guerre doivent se dire que le Hezbollah sera plus fort à l’intérieur et à l’extérieur, il sera donc plus fort dans la position de la résistance et dans la politique inchallah. Ceux qui misent sur la période de l’après-guerre seront contraints à maudite «Israël» et les Etats-Unis car ils leur ont menti. Ils doivent donc changer.

A partir de là, une question se pose : la guerre se prolongera-t-elle ? Il semble que les élections américaines soient une date butoir, car un nouveau président viendra et sera en mesure d’adopter des choix précis. Netanyahu ne sera plus libre de ses actes, car les Américains laissent entendre d’une façon générale que Netanyahu leur nuit dans certains cas. Ils sont certes d’accord sur tout, mais parfois, ils veulent des tactiques différentes. En tout cas les élections américaines et  leurs résultats influent sur le cours de la guerre. Un autre élément qui joue ce sont les pertes enregistrées par l’ennemi sur le terrain et les souffrances qu’il endure chaque jour. Dans ce contexte, un élément majeur porte sur le fait que l’ennemi ne peut plus miser sur la réalisation de ses objectifs. Il n’a pas pu en réaliser un seul et nous continuerons à l’empêcher de les réaliser. Nous sommes prêts à patienter, avec l’espoir de la victoire. C’est pourquoi il ne peut pas miser sur le temps pour nous faire fléchir, ni miser sur le fait d’éloigner nos gens de nous, ni sur l’affaiblissement de nos moyens, ni sur des divisions internes, un manque de cohésion et au final, il devra bien s’arrêter à un moment ou à un autre.  Quand ?  Je ne sais pas quand tous ces facteurs aboutiront à un résultat.

En tout cas, pour que ce soit clair, avec la résistance, nul s’il est du côté d’«Israël» ne pourra gagner, ni les gens d’«Israël»... tous ceux qui sont avec «Israël» sortiront les mains vides et vous verrez les résultats.

Concernant l’arrêt de l’agression, nous continuerons à faire obstacle à cette agression. Si les «Israéliens» décident de mettre un terme à leur agression, nous disons que nous acceptons les conditions que nous jugerons adéquates et appropriées. Nous ne supplierons pas pour obtenir un cessez- le feu. Nous continuons à faire face, aussi longtemps que cela durera. Toute solution politique se fera grâce aux négociations indirectes et la base essentielle c’est l’arrêt de l’agression et plus tard, nous donnerons notre avis sur les détails.

Nous sommes solidaires avec le Mouvement Amal pour faire face à l’agression, nous sommes solidaires avec le président de la Chambre Nabih Berry qui est le pivot de la négociation pour stopper l’agression.  Le Hezbollah, le gouvernement et le président Berry ont des moyens propres pour s’entendre sur les meilleures solutions possibles. Mais je vous le dis, tout ce que vous entendez sur les contacts n’est pas encore sérieux. Il n’y a pas encore de résultat concret, parce que jusqu’à présent, aucun projet qui a l’aval des «Israéliens» et qui soit discutable n’a été proposé. Je conclus ce discours par deux points :

Je dis à tous les citoyens, à tous les gens au Liban que nous les remercions pour la façon dont ils nous ont entourés. Ils ont donné un modèle exceptionnel, cette coopération entre les communautés, les régions, les municipalités, les différentes parties de la société civile, inchallah c’est un indice pour l’avenir.

Un mot aussi pour les moudjahidines, vous êtes le trésor laissé par le sayyed, les Husseinistes. Vous façonnez chaque jour l’avenir et vous donnez l’espoir. Vous êtes les soldats inconnus de cette terre et vous brandissez l’étendard de la victoire inchallah. Soyez toujours stables et solides, pour votre oumma et pour l’avenir. Notre sayyed a dit : L’ère des défaites est fine, c’est maintenant l’ère des victoires. Nous serons victorieux inchallah. Patientez, tenez bon et vous verrez la paix digne devant nous tous.

 

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