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«Israël» appréhende toujours le spectre de juillet 2006!

«Israël» appréhende toujours le spectre de juillet 2006!
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Par AlAhed

En 2006, «Israël» a décidé de lancer son offensive contre le Liban, profitant de l’opération de capture menée par la Résistance afin de libérer des détenus libanais dans les prisons israéliennes.

La décision n’était pas purement israélienne. Elle a été soutenue par les États-Unis, aux côtés d’une couverture arabe. Il s’est avéré plus tard que c’était Washington qui a avait incité à cette décision.

Durant les premiers jours de la guerre, les Israéliens déclaraient comme objectif d’écraser le Hezbollah. Un objectif dont la réalisation a été impossible, comme a expliqué Tzipi Linvi, «ministre israélienne des Affaires étrangères» à l’époque. Elle a déclaré qu’aucune armée du monde n’est en mesure d’éliminer une organisation telle que le Hezbollah.

La guerre a pris fin. La victoire de la résistance était éclatante. En effet, la résistance a bloqué tous les objectifs de l’ennemi israélien. Un fait reconnu plus tard dans le rapport de la commission d’enquête Vinograd, qui a contenu des signes francs sur l’échec israélien en matière de renseignements, de gestion du combat et dans d’autres domaines.

Le 22/9/2006, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a prononcé le premier discours public après la guerre. Il a évoqué nettement des répercussions stratégiques de la victoire, qui seront perçues dans l’avenir.

Il est évident que le revers essuyé par l’ennemi était le début de l’enterrement du projet du nouveau Moyen Orient, annoncé par la secrétaire d’État à l’époque Condoleeza Rice.

Un Moyen Orient voulu sans résistance, où «Israël» occuperait le devant de la scène, plongeant la région dans une nouvelle ère israélienne.

Le torpillage de la résistance était un départ pour frapper la Syrie, après le blocus imposé de toute part. L’Irak était alors sous l’occupation. Les effectifs des forces américains et de leurs alliés y dépassaient les 200 milles soldats.

Ainsi, le projet du Nouveau Moyen Orient a été sapé. Durant les années suivantes, il était évident que les Israéliens souffraient d’une crise: la résistance est désormais plus forte et a entamé sa montée en puissance. Ce fait a été révélé en 2010, lorsqu’elle a divulgué ses capacités en matière de roquettes.

Plus tard, la guerre a été déchainée contre la Syrie. L’ennemi voulait mettre fin au rôle de Damas, en prélude à l’imposition d’un siège sur la résistance, mais cette dernière s’est engagée dans la lutte. Les agresseurs ont parié sur une guerre d’usure en Syrie. Mais ce parie a également échoué.

Entre les années 2011 et 2018, au pic des combats en Syrie, les Israéliens s’exprimaient sur l’exacerbation du dilemme sécuritaire. Plusieurs d’entre eux évoquaient les rebondissements de la guerre de juillet 2006, même indirectement. De fait les résultats de cette guerre sont ressentis jusqu’à présent. Si nous effectuons une simple comparaison entre la situation de la résistance autrefois et à l’heure actuelle, nous remarquerons que ses capacités se sont multipliées, ainsi que les expertises de ses cadres et combattants, notamment suite à la guerre en Syrie.

La résistance a de même réussi à modifier les règles d’engagement avec l’ennemi, à son avantage.

L’entité sioniste ne dissimule pas les échecs de la guerre de 2006. Ils effectuent les comparaisons avec cette guerre durant laquelle ils ont utilisé toute leur force, à l’exception peut-être des armes nucléaires, mais sans rien réaliser.

Celui qui examine les déclarations des responsables de l’ennemi, concernant les capacités de la résistance à Gaza ou au Liban, comprend qu’ils appréhendent toujours le spectre de juillet 2006 et comment ce dernier a affecté les comportements israéliens et l’esprit des chefs de l’entité sioniste.

Le spectre de 2006 est devenu un syndrome auquel ils ne peuvent échapper. De fait, la frappe avait une dimension stratégique et la résistance profite toujours de cette victoire. Sa montée en puissance, son unicité et son courage ne sont que les résultats des leçons tirées de la guerre des 33 jours. D’ailleurs, Les forces El-Radwan en témoignent.

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