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L’ennemi sous le choc de «Hassane» : et si le drone était piégé ?

L’ennemi sous le choc de «Hassane» : et si le drone était piégé ?
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Par Jihad Haidar

La mission du drone Hassane, relevant de l’armée de l’air de la Résistance islamique et le survol du nord de la Palestine occupée, a plongé le commandement politique et militaire de l’ennemi dans la confusion.

De fait, le drone qui a survolé la région visée durant 40 minutes, en mission de reconnaissance, traversant 70 km avant son retour à sa base, a placé le commandement de l’ennemi devant des nouveaux défis et périls.

L’envoi du drone «Hassane», pour survoler le nord des territoires occupés, a reflété la décision de la Résistance de créer un nouveau niveau de riposte, par l’armée de l’air.

La résistance a ainsi fourni un exemple pratique sur les drones qu’elle fabrique et sur les qualités technologiques modernes de ces engins.

De surcroit, la résistance a révélé l’incapacité du système de défense aérienne ennemi d’affronter les drones développés de la résistance, qui ont réussi à survoler des dizaines de kilomètres avant le retour en paix.

Cet engin a effectué un survol de reconnaissance à des dizaines de km de profondeur, pour la première fois dans l’histoire du conflit avec «Israël».

Cet évènement a suscité une série de questions, source d’appréhensions aux services de renseignements et opérationnels, sur le trésor des renseignements collectés.

Par ailleurs, les tentatives récurrentes et vaines pour intercepter ce drone par plusieurs moyens et arsenaux, ont créé un climat de guerre dans les colonies, où les colons sont entrés dans les abris. Plus tard, l’armée israélienne a publié un communiqué appelant les colons à revenir à la vie normale.

Ce qui a eu lieu vendredi a semé la confusion parmi les dirigeants politiques et militaires de l'ennemi et ses institutions médiatiques, illustrée dans les déclarations répétées, arrivant à la reconnaissance des faits et de leur dangerosité.

Ce fut un exploit supplémentaire pour la résistance dans la guerre des cerveaux, reconnue par les experts de l’entité ennemie.

Le communique publié par la Résistance et la revendication de l’opération, a approfondi le chaos dans le commandement de l’ennemi, le plaçant devant le défi de trouver une riposte adéquate, devant l’opinion publique.

Ainsi, la résistance islamique a montré à l’ennemi sa capacité à mener une riposte proportionnelle au survol des avions de chasse ennemis du Liban.

La résistance a également délivré un message à l’ennemi, selon lequel, l’espace aérien de Palestine pourrait constituer la scène d’une nouvelle équation relative à la liberté de l’action aérienne, plaçant l’institution politique et militaire ennemie devant un scenario de terreur : que serait le cas si la résistance décide d’envoyer un essaim de drones ?

Par contre, le survol des avions de chasse ennemis de Beyrouth et des banlieues, a divulgué les restrictions imposées par la résistance au commandement de l’ennemi, sur les niveaux de la riposte, ligotés par les craintes de la réponse à toute agression par le feu, contre le territoire libanais.

Les évènements du vendredi, ont montré deux spectacles antagonistes sur les deux côtés du front : hausse du moral du public de la résistance, face à un climat de terreur chez les colons.

La résistance a prouvé sa capacité à envoyer un drone piégé, si elle le décide et attaquer des objectifs stratégiques à une profondeur de dizaines de kilomètres.

Par conséquent, l’opération du vendredi constitue une nouvelle étape de l’équation de la dissuasion, à la lumière de la capacité de la résistance à mener des ripostes de grande précision.

La résistance a enfin largement ouvert la voie à des questions sur les surprises qu’elle dissimule toujours pour de nouveaux défis plus périlleux.

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