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Le soutien américain au terrorisme: C’est ta bouche qui te condamne !

Le soutien américain au terrorisme: C’est ta bouche qui te condamne !
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Par AlAhed

Dans son dernier discours tenu jeudi dernier à l’occasion de la journée du blessé, le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a imputé aux administrations américaines successives la responsabilité du financement et du soutien au terrorisme dans le but de semer la zizanie et de provoquer l’effritement de la région arabe, afin de pouvoir mieux piller ses richesses.

De nombreux articles et livres, dont la plupart sont rédigés par des auteurs ou des anciens agents de renseignements pro-américains, confirment les propos de Sayed Nasrallah.

Dans le présent article, nous citerons quelques exemples qui viennent appuyer la position du chef du Hezbollah, à commencer par le soutien au régime wahhabite des Saoud qui finance et soutient les groupes dits «djihadistes» dans le monde, à «al-Qaïda» en Afghanistan et au Pakistan, et en terminant par «Daech».

Dans son livre «Sleeping with the Devil» publié en mai 2004, l’ancien agent de la CIA Robert Baer évoque les liens inextricables entre l’Arabie Saoudite et Washington qui parraine le régime des Saoud à tous les plans et garantit sa survie. Les dirigeants américains versent des sommes d’argent incommensurables au royaume saoudien, qui lui, couvre les actions terroristes d’«al-Qaida» en Afghanistan, au Pakistan et ailleurs.

A titre d’exemple, Washington était au courant de l’intention de l’Arabie Saoudite d’installer des gazoducs et des oléoducs en Afghanistan et au Pakistan, pour aider les talibans à rester au centre du pouvoir et pour garantir à Oussama Ben Laden un havre de paix. Alors que les États-Unis allèguent dans les médias qu’ils luttent contre le terrorisme, la réalité sur le terrain est toute autre. Des entreprises officielles US ont travaillé de pair avec les Saoudiens dans ce projet, comme UNOCAL, J. P. Morgan et Cambridge Energy Research. A savoir que UNOCAL était lié à l'ancien ambassadeur américain Bob Oakley, l'un des meilleurs amis de l'Arabie saoudite à Washington.

Selon cet ancien agent de la CIA, le soutien financier saoudien fourni aux talibans est estimé à des centaines de millions de dollars, et le royaume a continué d’envoyer les fonds même après les attentats terroristes contre les centres commerciaux et le Pentagone en 2001.

Autre exemple: dans son article datant du 9 juillet 2016 publié dans le journal français Le Monde, Jean Pierre Filiu révèle que Washington a sauvé Daech d’une défaite annoncée en Syrie. Citant le Washington Post, cet article précise que la soi-disant «Nouvelle Armée syrienne» (NAS) attendait le soutien aérien américain pour vaincre les terroristes de «Daech» fuyant l’Irak vers la Syrie. Mais à la grande surprise de ces militaires, l’aviation américaine n’est pas intervenue, exposant leurs alliés de la «NAS» aux mortiers de «Daech».

Deux ans auparavant, alors que la guerre contre le groupe terroriste «Daech» battait son plein en Irak, des combattants irakiens ont diffusé des vidéos le 27 décembre 2014 montrant des avions américains en train de lancer des aides militaires et des vivres sur des régions contrôlées par «Daech». De nombreuses personnalités irakiennes comme un député du bloc Sadikoune a confirmé «des informations sur le parachutage de munitions et d’armes par les avions US au profit des bandes de Daech retranchées dans leurs abris». Une déclaration similaire a été faite par le président du bloc parlementaire irakien Badr, Qassem el-Aaraji, qui a assuré que ce largage d’aides a eu lieu au-dessus de Balad, Baïji et Mekdadiya.

Pour sa part, le porte-parole dissident des «Forces syriennes démocratiques», Talal Sello a révélé que les Etats-Unis ont facilité à trois reprises le retrait sûr de «Daech» de Manbej, al-Tabaqa et Raqqa en Syrie. Dans une interview accordée en décembre 2017 à l’agence de presse Anatolie, Sello a détaillé les aspects du soutien militaire américain à «Daech» et au «Pkk», ajoutant que des facilités ont été offertes par les Américains pour permettre à 3500 terroristes et 500 femmes et enfants de quitter vers Deir Ezzor et Boukamal, dans l’objectif d’entraver l’avancée des troupes syriennes.

Et la liste des informations incriminant les Etats-Unis dans le soutien aux terroristes s’allonge. Le plus important demeure les accusations en public lancées par le président américain sortant Donald Trump qui a clairement imputé à Barack Obama la responsabilité de la création de Daech. «Je dirais que la cofondatrice de l'EI est cette tordue de Hillary Clinton», a également lancé Donald Trump, lors d'un meeting en Floride tenu en 2016 ! Rien de plus clair sur le soutien inconditionnel des Etats-Unis aux groupes terroristes qui sèment le chaos et les meurtres dans le monde et plus précisément au Moyen-Orient.

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