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La partie politique du discours à l’occasion de l’ouverture de la troisième nuit de Achoura

La partie politique du discours à l’occasion de l’ouverture de la troisième nuit de Achoura
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Au nom de Dieu

Je voudrais ce soir aussi diviser mon discours en deux parties, la première politique et je voudrais parler de ce qui s’est passé hier et aujourd’hui et la seconde consacrée à l’occasion, c’est-à-dire Achoura.

La première partie est donc liée aux derniers développements, les opérations de la résistance, les réactions et tout ce qui s’est passé hier et aujourd’hui.

Je voudrais d’abord commencer par remercier Dieu pour toute victoire et réussite, ainsi que pour tous les bienfaits qu’Il nous accorde. Nous le remercions et nous lui demandons pardon. Je voudrais ensuite m’adresser aux résistants, aux moujahidins, chefs, responsables et combattants, qui, depuis 8 jours, c’est-à-dire depuis dimanche jusqu’à aujourd’hui, ou plus précisément jusqu’à hier tard dans la nuit qui étaient présents et aux aguets tout le temps, sur le terrain, tout le long des frontières avec la Palestine occupée. Grâce à eux, grâce à leur disponibilité, leur présence, leur courage, leur état d’alerte permanent, leur compétence et leurs sacrifices, nous remportons des victoires, nous consolidons les équations et les règles qui empêchent l’ennemi d’agir et protègent notre pays.

Depuis les premières heures qui ont suivi mon discours de dimanche dernier, ces moujahidins se sont tenus en état d’alerte, à découvert, portant leur sang à bout de bras, rendant grâce à Dieu et prêts à tout, face à l’ennemi israélien , à ses radars, à ses drones et à toute sa technologie qui étaient dans un état d’alerte maximale.

Je voudrais aussi remercier l’armée libanaise qui fait le guet à la frontière et qui a poursuivi sa mission pour faire face à toute agression. Enfin, je dois aussi remercier les habitants, notre peuple, nos proches que nous aimons dans les villages proches de la frontière qui ont continué à vivre normalement  pendant ces derniers jours et qui ont suivi les développements, nous ont montré leur appui, leur joie et leur fierté face aux réalisations de la résistance.

Je réitère aussi mes remerciements, ce qui est normal,  aux présidents et aux responsables de l’Etat et à tous ceux dont les positions étaient claires et solides. Je dois aussi dire en toute honnêteté que les responsables, les présidents, les ministres concernés et tous ceux qui ont à voir avec ce sujet, ont suivi les développements jusqu’aux dernières minutes et ils ont assumé leurs responsabilités nationales.

Je dois encore remercier les médias qui ont déployé de grands efforts, pour couvrir, suivre et transmettre la réalité telle qu’elle est face à la désinformation israélienne. Car, comme je vais l’expliquer tout à l’heure, l’opération n’a pas seulement eu lieu hier en fin d’après- midi. Elle a commencé à partir de mon discours qui a suivi l’opération militaire et cela a été couvert ainsi. Je vous remercie donc tous et en particulier les correspondants sur le terrain qui ont mis leurs vies en danger, pour transmettre à ceux qui les suivent une image  réelle, claire  et forte. Je dois aussi remercier les analystes et les commentateurs quoi ont donné des explications suffisantes, pointues et solides aux gens. Je n’ai pas une liste pour les remerciements et si j’ai oublié quelqu’un, je m’en excuse déjà à l’avance et pour ne pas avoir à faire des rajouts par la suite, je remercie tout le monde sans exception.

Je voudrais maintenant faire une évaluation rapide de ce qui s’est passé pour en retirer les conclusions qui s’imposent.

Tout a commencé dans la nuit de samedi à dimanche, avec deux événements. Il y a eu d’abord, le raid israélien et les bombardements sur la localité de Akraba, près de Damas, dans sa banlieue qui ont abouti à la mort de deux frères tombés en martyrs, Yasser Daher et Hassan Zbib. Quelques heures plus tard, ce fut l’opération des deux drones piégés dans la banlieue sud de Beyrouth. Je voudrais ici ajouter quelque chose : on sait que le premier drone a atterri et par conséquent il n’a pas accompli la mission pour laquelle il avait été lancé. Le second drone piégé  qui avait pour mission d’atteindre une cible précise, j’affirme aujourd’hui qu’il n’a pas non plus accompli sa mission. L’Israélien le sait puisque c’est lui qui l’a envoyé et je n’ai pas besoin de donner plus d’explications. . Je peux donc dire à l’ennemi que cette double mission a été un échec. Et cela aussi c’est grâce à Dieu Tout-Puissant.

Dès les premières heures, et surtout dans mon discours de dimanche dernier, nous avons annoncé que nous ne tairons pas sur ces deux agressions et que nous n’accepterons pas que de nouvelles équations soient imposées. Nous n’accepterons pas que les acquis de la résistance et de la victoire lors de la guerre de juillet 2006 soient bradés. C’est pourquoi nous avons annoncé notre intention de répondre aux deux attaques. Notre riposte avait deux titres : le premier était sur le terrain, à la frontière internationale avec la Palestine occupée, la terre palestinienne occupée en 1948. Le second est lié au dossier des drones israéliens dans le ciel libanais.

Concernant le premier titre que j’appelle  l’opération directe sur le terrain, nous avons dit clairement que nous comptons répondre à partir du Liban, à partir de toute la frontière avec la Palestine et peut-être en profondeur. Nous avons dit à l’ennemi de nous attendre à partir de maintenant. C’est un élément de force pour nous, face à la peur, la crainte et l’humiliation chez l’ennemi. Nous aurions pu nous taire, ne pas proférer des menaces, ne pas exposer nos intentions, et faire le gros dos, comme ils disent, pendant quelques jours avant de prendre ensuite l’ennemi de court. Les militaires savent que l’un des principaux éléments de force dans l’action militaire, c’est l’effet de surprise. Mais nous autres, nous avons préféré dire dès le premier jour à l’ennemi de nous attendre, puisque nous arrivons. Tout cela parce qu’une partie importante de notre bataille avec l’ennemi repose sur la psychologie, le moral et la conscience de la confrontation. Cela est en soi un grand défi pour la résistance.

Sur le plan du paysage global, je peux dire que depuis le premier jour jusqu’à hier, ce qui s’est passé est une punition pour l’ennemi, c’est une dissuasion et une confrontation. Cela signifie que nous nous trouvons devant une opération complexe, une partie est psychologique et porte sur le moral, une autre est concrète sur le terrain, et une troisième porte sur le lancement des missiles. Ce sont donc les parties d’une opération de punition variée avec de multiples facettes.  

Si nous revoyons un peu ce qui s’est passé depuis dimanche et le dernier discours :

1- L’ennemi s’est retiré derrière les fils barbelés. Il n’y avait plus pour les Israéliens ni ligne bleue, ni frontière internationale, ni quelques mètres en avant ou quelques autres en arrière. Toute la frontière, qu’elle soit marquée par un mur érigé sur place ou par des fils barbelés, a été évacuée.  Tout le long de la frontière, il n’y avait plus un seul soldat ennemi, ni aucun véhicule qui d’habitude sillonnent la route en terre ou l’autre asphaltée qui longent la frontière avec le Liban. Ils n’ont commencé à réapparaître qu’aujourd’hui, puisque l’opération s’est terminée hier.

2- L’ennemi a évacué toutes les positions avancées de façon totale. . Je ne dis pas qu’ils se sont cachés, mais qu’ils ont tout bonnement évacué les positions. Autrement dit, ils ont fui. C’est bien plus que ce que nous attendions. Je leur avais dit de se cacher, ils ont préféré fuir...

3- Des casernes  ont aussi été évacuées totalement. C’est notamment le cas de la caserne dont le nom est devenu célèbre Avivim. C’est une grande caserne qui abrite le siège d’officiers, des postes de commandement, ainsi que des soldats. Selon la correspondante d’une chaîne satellitaire qui s’est rendue sur place, toutes les salles étaient vides et désertes.

D’autres casernes et positions militaires  le long de la frontière et en profondeur ont aussi été évacuées. Il y avait des mesures strictes  et une absence de mouvement  dans certains secteurs dans une profondeur de 5 kms. Dans d’autres secteurs, cela allait jusqu’à 7 kms. Vous avez même vu sur les chaînes de télévision les colonies de peuplement désertes. Je ne suis pas le seul à en parler. Les caméras rapportent des images concluantes, elles circulent dans les colonies du matin jusqu’au soir et elles montrent qu’il n’y a pas âme qui vie, pas un être humain, ni une voiture ou une mobylette et encore moins un vélo. Aucune activité commerciale, rien, un silence total. Tout le monde se cache à l’intérieur. C’est là que je reviens à ce que je leur avais dit de se cacher et d’ouvrir les portes des abris. Il y avait donc des mesures strictes à l’intérieur et un état d’alerte maximale. Ils ont emmené vers le Nord tout le bouclier d’acier pour intercepter les missiles potentiels. Ils ont mobilisé  tous les moyens de de défense antiaérienne pour faire face aux missiles et toutes les possibilités de toiles et de réseaux pour faire face aux drones que le Hezbollah pourrait envoyer au-dessus de la Palestine occupée.  Certes, nous avons des drones, ce n’est pas un secret.  Ils ont donc déclaré un état d’alerte maximale  tout au long des derniers jours, même dans certaines brigades et unités, dans l’armée de l’air et la flotte navale. Du point de vue israélien, l’image était claire. Israël qui se considère comme l’armée la plus forte de la région, qui se comporte toujours avec arrogance et qui fait peur à des millions de personnes, est apparue pendant huit jours, terrifiée, cachée, inquiète. Les 5 kilomètres qui suivent la frontière avec le Liban étaient déserts. Cela montre de la fragilité, de la peur et cela confirme ce que j’avais dit sur le fait qu’Israël est plus fragile qu’une toile d’araignée. Cela fait d’ailleurs partie de la punition. Certains ont dit : où votre riposte ?  Avant d’arriver à l’opération militaire proprement dite, je réponds que la punition, ce sont aussi les huit derniers jours passés en Israël dans la peur.

En face, de l’autre côté de la frontière, l’armée libanaise est restée dans toutes ses positions, n’en évacuant aucune.

De leur côté, les résistants étaient déployés dans tous les lieux où ils devaient être – pour être précis- et dans la bande frontalière et tout le long de la frontière, la vie était normale, tant dans els villages que dans les champs.

Une comparaison s’impose entre les deux images, celle de la frontière du côté de la Palestine occupée et celle du côté libanais, où les gens affichaient la sérénité, la confiance, la dignité et la fierté. C’est la fameuse équation de l’armée, du peuple et de la résistance et cela fait partie du paysage.

Toujours dans l’évaluation, la résistance a agi en plein jour. Tous les militaires savent ce que cela signifie. A proximité de la frontière, avec les drones israéliens qui sillonnent le ciel, les hélicoptères en état d’alerte prêts à bombarder. Nous n’avons pas agi de nuit, mais en plein jour. Nous l’avons d’ailleurs fait sciemment, pour des raisons que je ne souhaite pas expliquer maintenant pour ne pas prendre trop de temps. La décision était donc de riposter de jour. C’est d’ailleurs l’une des raisons du retard, car de nuit, il y aurait eu de plus grandes possibilités.

La résistance n’a pas frappé le long de la frontière- de toute façon, il n’y avait pas de cible le long de la frontière. Elle a frappé dans une certaine profondeur, en dépit de toutes les mesures prises par l’ennemi et des cibles en trompe l’œil qu’il avait installées, en particulier des blindés et des chars. Ils en avaient semé un peu partout avec des mannequins pour nous dire : venez et frappez-les, mais finissons-en ! Malgré cela, la résistance a patienté, guetté et trouvé une cible qu’elle a atteinte, assurément. Vous avez tous vu ce qui a été diffusé par les médias.

Ce qui s’est passé dénote du courage et de l’audace, de la précision et un grand sens des responsabilités. Le plus important dans cette opération, même si aujourd’hui, les Israéliens cherchent à en réduire l’impact, c’est qu’elle a eu lieu, elle a été exécutée. C‘est d’autant plus important qu’au cours des sept derniers jours, pas un seul responsable israélien a omis de nous menacer d’une riposte dure et violente si nous osions tirer. Ils nous ont menacés de nous détruire et de laisser les événements se transformer en guerre terrible. Les menaces les plus violentes sont arrivées par le biais des messages diplomatiques, qui nous disaient qu’Israël ne supporterait pas  un seul coup de feu et qu’il lancerait une riposte terrible, détruisant le pays et le ramenant à l’âge de pierre. Il s’agissait d’une tentative incroyable de nous terroriser. Mais je dois dire en toute sincérité que non seulement le Hezbollah n’a pas été ébranlé, mais aussi nul ne l’a fait. Le Liban est resté fort, uni dans sa foi et dans la nécessité de riposter. Cela c’est aussi en soi une grande réalisation.

J’en arrive au point le plus important. Sur ce point, nous allons bâtir des résultats et baser une nouvelle équation. Ce point important est le suivant : Dans le passé, lorsque nous étions attaqués, nous répondions dans le secteur des fermes de Chebaa, car les positions israéliennes y sont installées. Nous posions des pièges, dressions des embuscades aux véhicules blindés israéliens dans ce secteur qui constitue une terre libanaise occupée. Nous ne nous approchions pas du reste de la frontière avec le Liban, que les Israéliens considèrent depuis 1948 comme leur terre officielle et refusent toute discussion à ce sujet. Pour cette entité usurpatrice, la frontière avec le Liban, en dehors des fermes de Chebaa est une ligne rouge et les Israéliens ne supportaient pas l’idée que quelqu’un puisse envoyer un drone au-dessus de ces terres ou lancer un obus, même en l’air. Ils ripostaient violemment, car ils considèrent que c’est une ligne rouge.

Cette ligne rouge n’existe plus.

Le plus beau dans ce qui s’est passé, c’est qu’en général, les Israéliens si prompts à riposter au tir d’une balle ou au lancement d’une grenade à main par des bombardements aériens et des déclarations violentes, ont cherché à absorber l’opération, à n’importe quel prix, pour éviter une escalade. Même la plupart des obus qu’ils ont lancés en guise de réaction à l’opération visaient des cibles défensives et n’étaient pas dans un esprit offensif. Ils avaient essentiellement peur d’une autre opération qui suivrait la première et qui se déroulerait au sein de la base d’Avivim ou de toute autre. Ils disaient : si vous arrêtez, nous arrêtons et cherchaient donc à circonscrire les développements.

Le résultat ? Nous avons d’abord confirmé l’équation que nous voulons. Si Netanyahu voulait changer l’équation, nous l’avons confirmée et consolidée. IL y a désormais une plus grande force de dissuasion. IL avait peur que certaines lignes rouges soient attaquées, nous les avons éliminées. En essayant de changer l’équation, il a abouti à l’élimination des lignes rouges. Nous sommes partis du principe de la riposte à partir d’une terre libanaise occupée, dans les fermes de Chebaa et les collines de Kfarchouba, vers une terre palestinienne occupée. C’est cela l’événement nouveau.  Non pas le long des fils barbelés, ni dans une profondeur de 2 ou 3 kms. Mais dans une profondeur de 5 kms et plus si le besoin s’en fait sentir.

Nous avons donc confirmé un nouveau message et nous considérons que c’est là notre réalisation et notre victoire. Le message est clair : si vous nous attaquez, toutes vos frontières, vos soldats, vos colonies à la frontière et dans une certaine profondeur  seront dans nos cibles. C’est clair et sans appel. Le courage et l’audace dont a fait preuve la résistance hier seront présents toutes les fois à l’avenir et l’équation est devenue plus large et plus solide.

Je voudrais dire aux Israéliens : écoutez-moi bien. Ce qu’a fait Netanyahu, avec sa bêtise a ouvert une nouvelle étape. Retenez bien cette date : le 1er septembre 2019. Le début d’une nouvelle étape à la frontière libanaise avec la Palestine occupée, pour protéger le Liban et sa souveraineté, sa dignité, sa sécurité et son peuple. Il n’y a plus de lignes rouges.

Le second titre maintenant. Dimanche dernier j’avais dit que nous comptons désormais agir dans une nouvelle superficie que nous évitions soigneusement au cours des dernières années. Il s’agit du dossier des drones israéliens dans le ciel libanais. J’avais alors expliqué que nous évitions ce domaine pour des raisons purement internes. Nous disions toujours : réglez ce problème. En vain. Nous avons aujourd’hui consolidé la nouvelle équation : le Liban a le droit de défendre sa terre, son ciel, son eau, son peuple, sa sécurité et sa souveraineté. Nous le ferons. Il y a donc désormais un nouvel espace d’action qui consiste dans le fait de faire face aux drones israéliens dans le ciel du Liban. Je n’en dirais pas plus.

Nous avons donc clairement confirmé cela. Sur le plan concret, ce sujet est désormais entre les mains des responsables du terrain. Tout comme le premier sujet. Nous autres, nous disons simplement : nous ne sommes pas pressés, nous voulons une opération propre, si possible sans pertes humaines. Nous voulons confirmer l’équation et c’est ce que nous avons fait. EN ce qui concerne le fait d’affronter les drones, cela dépend du terrain. J’avais expliqué dès le premier soir et je n’ai pas à donner plus de détails sur notre méthode et notre façon de concevoir cette nouvelle confrontation.

Demain, lorsque nous abattrons le premier drone- ce qui peut arriver à tout moment-, certains diront : cela va créer de nouvelles tensions, mettre en cause la stabilité etc. Moi, je dis à tous ceux, au sein de la communauté internationale et les Etats qui sont intervenus dimanche dernier et avant et pendant l’opération  pour appeler à la retenue, à ceux-là je leur dis : ceux qui se soucient de préserver la stabilité du Liban et celle de la région, doivent parler aux Israéliens et leur dire : le temps du pardon et de l’attaque sans riposte est terminé. Il n’est plus question de laisser faire et de faire semblant de ne rien voir, pour laisser passer. Les gens n’accepteront plus que leur souveraineté et leur espace aérien soient violés. Comment ils feront face, c’est un détail. Désormais, c’est notre droit, nous l’utiliserons. Combien de temps cela nous prendra, c’est un détail.

Cela fait donc partie de la riposte. Je peux donc dire que face à l’assassinat de deux de nos frères et aux attaques par drones contre la banlieue sud, la riposte a commencé dimanche et elle a été confirmée hier et à travers la nouvelle équation de faire face aux drones.

C’est ce que nous pensons et pour nous, nous en avons fini avec cette période et nous sommes en meilleure position.  Nous sommes dans une nouvelle position. Ils ont voulu changer l’équation pour fragiliser l’équilibre de la dissuasion. Nous autres, nous l’avons renforcé. C’est cela le résultat et le bilan de ce qui s’est passé.

Les Israéliens doivent comprendre  que ces résultats sont le fruit de la bêtise de cet homme qui, aujourd’hui ne voit qu’une chose : comment échapper aux poursuites judiciaires, suite à de lourds dossiers de corruption.

Nous sommes donc devant un nouveau round qui est peut-être terminé sur le plan de la mise en place.  Désormais, nous continuons dans la confrontation avec les drones. Dans toute nouvelle agression contre le Liban, il n’y aura plus de ligne rouge concernant la frontière de 1948. Il n’y a plus de distinction avec les fermes de Chebaa. Tout cela est terminé. Les plafonds sont désormais clairs.

DE nouveau, je remercie les résistants, la résistance qui consolide les équations et empêche le changement des règles de la confrontation. La résistance qui protège les réalisations de la guerre de juillet et veille à la dignité du Liban et à sa majesté.

 

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