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L’ennemi qui a lancé des menaces pendant 20 jours… est resté caché derrière le mur

L’ennemi qui a lancé des menaces pendant 20 jours… est resté caché derrière le mur
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Ali Choeib – Liban-Sud

Le 14 décembre, les nouvelles mesures adoptées par l’ennemi sioniste à la frontière ont fait la une des médias. L’armée a déclenché une soi-disant «opération» contre les présumés tunnels du Hezbollah ! Une grande propagande médiatique a accompagné la supposée «opération», qui devait détruire des tunnels que le Hezbollah avait soi-disant creusé dans les territoires de la Palestine occupée.

Comment était la scène à la frontière ce matin-là !?

A première vue, nombreux étaient ceux qui croyaient que la situation allait dégénérer notamment avec le déploiement de 4 pelleteuses tout près du mur à la frontière. Deux pelleteuses se situaient face à la «Porte de Fatima» et les deux autres près de la route Kfarkela - Odaisse.

Cette scène était accompagnée d’un grand effort médiatique de la part des médias sionistes et occidentaux, le porte-parole de l'armée ennemie, ainsi qu’un grand nombre de journaliste s’étaient placés tout près des chantiers, pour superviser les travaux. La plupart des chaines diffusaient en direct ce qui se passait à la frontière, et les soldats participaient également à cette propagande en portant des caméras sur leurs casques (deux soldats des médias de guerre sioniste étaient déployés à chaque point de positionnement).

Deux heures plus tard l'armée israélienne a annoncé avoir trouvé un «tunnel» et a diffusé une photo du soi-disant tunnel !!! Les médias sionistes ont diffusé la nouvelle avec beaucoup d'exagération mettant en relief cette réalisation supposée.

Une heure après, l'ennemi a diffusé une image similaire du tunnel, suivie d'une vidéo, il était clair que tout était préparé à l'avance car il est impossible de filmer les profondeurs de la Terre à cette vitesse par une petite caméra !!

La découverte du soi-disant premier tunnel n’a pris que deux heures à Kfarkella, alors que la découverte du deuxième tunnel face à la ville de Ramiya a pris 18 jours, durant lesquels l’armée sioniste a creusé 36 puits, l’ennemi s’est précipité ensuite de bombarder le tunnel présumé sans donner aucun indice ou preuve sur son existence et sans présence médiatique contrairement à ce qui c’était passé le premier jour à Kfarkella. Et c'est ce qui s’est passé aussi à Aïta al-Chaeb et à Blida … Voilà tout le paradoxe.

N'est-ce pas la même armée qui a découvert un tunnel les premières deux heures, est incapable de prouver l’existence d’un autre tunnel ailleurs ?

Cependant, l'ennemi a accompagné ses actions d'une campagne d'intimidation contre le Hezbollah et l'État libanais et les citoyens à travers la pénétration du réseau de communication et la diffusion de messages menaçants !!

Comment les Libanais ont-ils agi face à ce défi (il faut signaler ici que l'unité des médias libanais a réussi à répondre à la propagande de l'ennemi) ?

L’État libanais a traité cette affaire avec calme et sagesse rejetant tous les dictats de l’ennemi. Alors que l’armée libanaise qui s’était déployée face aux soldats ennemis, a prouvé sa capacité à prendre l’initiative et à ne pas céder en se basant sur la force tripartite du Liban. Cette volonté a forcé l'ennemi à restaurer le fil de fer barbelé en cinq points, même à cinq centimètres près.

La réaction des citoyens était spontanée et forte, les véhicules libanais ont intensifié leur passage le long de la frontière et se sont mêmes approchés à quelques mètres des pelleuses israéliennes, contrairement à ce qui se passait derrière le mur, et malgré toutes les menaces faites par l’ennemi appelant les libanais à rester à l’écart des zones frontalières.

Dans la région des «Kroum Chraki» les enfants du village ainsi que leurs parents se moquaient des soldats ennemis, en menant une guerre psychologique qui a attiré l’attention des médias de ce qui se passait à Kfarkella. Les citoyens ont réussi a montré la faiblesse du soldat israélien, en le filmant endormi près des rochers ou en train de fumer le visage dévoilé, ou même pointer son arme sur un enfant qui joue près des travaux. Ces images scandaleuses ont forcé les médias sionistes à suivre ce qui se passait à Maïs al-Jabal au lieu de couvrir les travaux de fouilles près de Kfarkella. Cette situation a poussé les spécialistes et les analystes sionistes à se demander comment «Les forces du commando israéliens déployées à la frontière ont été ainsi ridiculisées?».

De son côté, le Hezbollah est resté jusqu’aujourd’hui silencieux face à ce qui se passe à la frontière selon la politique qui dit que tout ce qui se passe au-delà de la frontière ne nécessite pas de commentaire.

D'autre part, l'opération israélienne a provoqué un état d'inquiétude et de tension parmi les colons sionistes, de peur d'une réaction du Hezbollah, ce qui a forcé le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu à visiter la colonie Muskifam qui se situe à la frontière face à Odaisseh, et à mener des entretiens avec les chefs des conseils locaux de Kiryat Shmona afin de les calmer. Le chef d’état-major et certains des dirigeants du premier rang ont fait de même, conseillant aux médias sionistes de mettre en valeur l’état de tranquillité qui règne parmi les colons !

L’ennemi sioniste a transformé «le fossé de Moteli» en un sanctuaire, invitant toutes les missions diplomatiques dans l'entité à visiter la place pour faire pression sur le Liban dans les forums internationaux !

Ce qu’il faut remarquer aussi, c’est que tous les problèmes à la frontière avaient eu lieu entre les soldats de l'occupation et l'armée libanaise, en particulier à Maïs al-Jabal. Toutefois, les médias de l'ennemi déformaient les faits en accusant le Hezbollah d’être responsable de chaque problème.

Avec l’échec des objectifs du projet israélien, basé sur l'intimidation et les menaces, il est clair que toutes les répercussions de la propagande médiatique sont restées derrière le mur du coté israéliens. Avec l’arrêt des travaux israéliens à la frontière, il parait que le feuilleton des tunnels a pris fin, et que l’ennemi reprendra dans les prochains mois les travaux d'installation d'une clôture de fer sur le mur de séparation construit à la frontière.

En fin de compte, l'ennemi n'a bénéficié d'aucune victoire au niveau militaire, médiatique ou psychologique, bien au contraire, il a perdu plus de confiance aux yeux de son public et n'a pu imposer aucune nouvelle équation au-delà du mur, et tous les événements ont montré que tout ce qu'il faisait été dû à son obsession du Liban, et cela nécessite davantage de renfermement par la poursuite de la construction du mur, comme l'avait récemment promis le commandant de la brigade de Galilée dans l'armée de l'ennemi «Rafi Milo» lors de sa rencontre avec les habitants des colonies situées à la frontière avec le Liban.

Source : Al-Ahed, traduit par l’équipe du site

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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