noscript

Please Wait...

«Israël» demande l’aide à Washington pour confronter les roquettes du Hezbollah

«Israël» demande l’aide à Washington pour confronter les roquettes du Hezbollah
folder_openRapports access_time depuis 6 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par Jihad Haïdar

Les manœuvres militaires américano-israéliennes sont les plus vastes depuis 2001, et visent à examiner la capacité de la défense israélienne face aux attaques de missiles sur plusieurs fronts. Bien que la date des manœuvres était prévue auparavant, (elles sont menées tous les deux ans sous le nom «Juniper Cobra 18»), elles impliquent plus d'un message relatif à la nature des manœuvres, au timing, aux contextes régional et international et aux développements syrien et régional.

«Israël» demande l’aide à Washington pour confronter les roquettes du Hezbollah

Au niveau professionnel, les manœuvres visent à examiner l'état de préparation des systèmes d’interception de missiles et la volonté de s'engager dans une large confrontation contre l'axe de la résistance au Liban, en Syrie et en Iran. Les manœuvres sont généralement conçues pour tester l'équipement et les tactiques de combat, pour identifier les faiblesses, combler les lacunes et améliorer les compétences militaires. Dans ce contexte, le général Richard Clark, commandant américain de la force interarmée dans le cadre des manœuvres «Juniper Cobra», a souligné que «le projet consiste à développer nos capacités pour intercepter les missiles sol-sol. Cette tâche est complexe, car nous travaillons à identifier les lacunes et à trouver des solutions. Nous sommes là pour construire une capacité commune en attendant le vrai test». La vaste implication de l'armée américaine dans ces manœuvres révèle qu'«Israël» n'est pas capable à faire face à la menace des missiles du Hezbollah et des autres parties de l'axe de la résistance. Par conséquent, le rôle américain ne se limitera pas au soutien financier et technique, mais aussi à la participation directe aux combats et à la volonté de faire des «sacrifices» pour garantir la sécurité d'«Israël». «C'est la direction qui nous a envoyés, et nous croyons en l'importance de la mission, car Israël est notre allié.»

La grande participation américaine repose également sur la conviction par les autorités à «Tel-Aviv» et à Washington que la capacité de l'axe de la résistance a atteint un niveau qui exige la présence américaine directe pour soutenir «Israël» et la défendre. Dans ce contexte, le briefing militaire israélien distribué aux correspondants s’est penché sur les systèmes de missiles au Liban, les décrivant comme de «lourds missiles avec une ogive précise» notant la nécessité de les affronter et de préparer le terrain. Le rapport israélien a également confirmé que les forces et les systèmes de défense américaine arriveront à «Israël», selon le scénario des manœuvres, en cas d'urgence pour fournir une aide immédiate et nécessaire face à la chute de roquettes sur «Israël».

Alors que le but des manœuvres étaient de développer le niveau de préparation israélienne et américaine face au système de missiles du Hezbollah et de l'axe de résistance, elles visent aussi à envoyer un message dissuasif et tente de le renforcer, notamment à la lumière du déclin des capacités de dissuasion d’«Israël», face au développement de la capacité militaire de l'axe de résistance.

Il est clair que la préoccupation israélo-américaine est causée par les développements régionaux. La République islamique a atteint des niveaux très avancés dans les domaines scientifiques, militaires et technologiques, en plus de l'échec des plans américains en Irak, en Syrie et au Liban, ainsi que le développement des capacités du Hezbollah et de l’axe de la résistance. «Tel Aviv» estime que cette situation aura de graves répercussions sur la sécurité nationale israélienne en général et sur son front interne –militaire, économique, industrielle et civile - en particulier.

Même si nous essayons de retirer ces manœuvres de leur contexte circonstanciel régional, il reste une certitude basée sur l'estimation des administrations israélienne et américaine, selon laquelle toute attaque israélienne limitée mal calculée dans les arènes syrienne ou libanaise, pourrait dégénerer une large confrontation…une guerre régionale. En revanche, «Israël» cherche, avec l’aide des États-Unis à garder un pas d’avance pour faire face à un tel scénario, qui, dans ses objectifs et ses enjeux soulève les craintes israéliennes des effets de l’échec des anciens plans qui misaient sur les groupes terroristes en Syrie et au Liban.

Source : Al-Ahed, traduit par l’équipe du site

Comments

//