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Nous ferons honneur à notre engagement

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Par Zeinab Haidar - AlAhed

Le Hezbollah possède un long parcours dans la préservation des droits du Liban et la protection du pays face aux ennemis de l'humanité. Le Hezbollah et son leader Hassan Nasrallah, sur lequel se sont déversées les haines des jaloux, des soumis et des barbares parmi les êtres humains, continue d'avancer sur la même voie qu'il a commencée après le martyre de ses deux secrétaires généraux lors de la dernière guerre.

Beaucoup de personnes au Liban et dans la région pensent que le Hezbollah est devenu faible après la dernière guerre au Liban, et ils le traitent en fonction de cette approche.

Cependant, la réalité est tout à fait différente. La preuve réside dans une comparaison simple entre certains discours de l'ancien secrétaire général du Hezbollah, le martyr sayyed Hassan Nasrallah, et le parcours suivi par les combattants et le milieu populaire de la Résistance du peuple après l'assassinat de sayyed Nasrallah. Comment les fils du sayyed ont-ils consolidé les bases et poursuivi la voie ?

En décrivant ce qui s'est passé à Gaza, sayyed Nasrallah a déclaré avec clarté et courage: «La bataille du droit contre le faux, la bataille de l'humanité contre la barbarie et la sauvagerie représentées par les États-Unis, la Grande-Bretagne, Israël et certains pays occidentaux. La défense du peuple de Gaza aujourd'hui est une exigence de l'humanité.» Ces paroles du secrétaire général ont ancré dans la conscience de son peuple l'importance de la bataille pour laquelle leurs enfants se sacrifient et durant laquelle leurs maisons et moyens de subsistance sont détruits.

Dans ce contexte, le professeur de Sociologie et chercheur sur les questions régionales, Dr. Talal Atrissi, déclare: «Sayyed Nasrallah, lors de la bataille Déluge d'Al-Aqsa, a souligné que ce que fait le Hezbollah, et la Résistance islamique en particulier, est un devoir ; un devoir moral d'abord, et non pas une question liée au soutien politique ou à une alliance quelconque, et un devoir religieux. L'homme sera interrogé à ce sujet le jour du Jugement».

«Ce lien avec la foi, malgré toutes les circonstances difficiles et complexes, tant au Liban que dans la région concernant le front de soutien, présente un modèle d'engagement moral envers une cause comme celle de la Palestine et le soutien aux opprimés, notamment le peuple palestinien à Gaza. C'est cette valeur suprême pour laquelle sayyed Nasrallah s'est offert en martyre», explique-t-il.

Dr. Atrissi considère que le martyre de sayyed Nasrallah dans ce contexte restera gravé dans l'histoire, et sans cet événement, des doutes auraient pu surgir sur tout ce que le Hezbollah a accompli et sur les paroles du sayyed martyr.

L'expert en affaires «israéliennes» et journaliste au quotidien Al-Akhbar, Ali Haidar, a abordé la manière de consolider ces concepts, notamment en ce qui concerne la responsabilité envers le peuple de Gaza. Il a affirmé que le manque d'engagement d'une partie ou d'un groupe de la nation n'exonère pas les autres ; au contraire, leur rôle peut devenir plus important en raison du vide laissé par les absents.

«Il est nécessaire de mener une campagne de sensibilisation sur l'importance et l'urgence de ce choix pour soutenir le peuple de Gaza et le peuple palestinien, car cela constitue la véritable incarnation de la foi et de l'appartenance à l'islam. Toute tentative de dissocier cette appartenance de cette position est une déformation de l'islam, en plus d'être une trahison du peuple palestinien», a-t-il dit.

M. Haidar a ajouté une autre dimension à la question, qui est la dimension stratégique. Il estime que soutenir la cause palestinienne est dans l'intérêt de la Nation et des peuples de la région limitrophe de la Palestine occupée, car le peuple palestinien est en première ligne dans la lutte contre le projet sioniste et l'impérialisme américain. Il considère également que le succès de cette campagne de sensibilisation est «le seul chemin vers l'indépendance de cette nation et sa libération de la domination impérialiste.»

Pendant la violente guerre contre le Liban, qui a commencé aux premières heures du lundi 23 septembre 2024, malgré la dureté des moments où les habitants quittaient leurs villages sous les bombardements et la destruction, ils étaient convaincus de revenir, victorieux. Le jour ténébreux de l'assassinat du secrétaire général sayyed Hassan Nasrallah a plongé toute la communauté dans le chagrin, mais la différence réside dans la fermeté des principes établis par ce leader éminent. Les opérations des résistants au sud ont continué, et les communiqués de l'information militaire n'ont pas cessé. Les gens, entre eux, renforçaient leur détermination par des prières, pour renforcer la ténacité et le moral. Cette foi, cette confiance et cet espoir en Allah, toutes ces notions représentent la véritable force dont sayyed Nasrallah a parlé maintes fois.

À ce sujet, l’expert Ali Haidar souligne: «Nous pouvons dire que l'un des aspects les plus marquants de la résistance, tant du côté des combattants que de l'environnement qui soutient cette résistance et incarne sa volonté, est la volonté de résilience et la détermination à poursuivre le chemin. Nous pouvons affirmer que cet élément, qui est lui-même le résultat d'un contenu culturel, doctrinal, psychologique et spirituel, ainsi que d'une certaine éducation, a conduit à ce niveau de résistance légendaire. Ce facteur fondamental a pu contenir de nombreux effets de la suprématie militaire et technologique israélienne, qui parie sur sa capacité à trancher la bataille avec la résistance.»

Le sayyed martyr a décrit la victoire de Juillet en 2006 comme une «victoire historique divine», car elle représente «une grâce de Dieu» d'une part, et en raison des changements positifs en faveur du Hezbollah sur le terrain d'autre part, ainsi que de l'ampleur du soutien à l'ennemi sioniste et de la complicité internationale et régionale, ainsi que de l'ampleur de la destruction d'autre part.

Concernant cette dernière guerre, dure et complexe, Dr. Atrissi explique: «Aujourd'hui encore, ce qui s'est passé peut également être considéré comme une victoire historique, légendaire et divine, car la confrontation était entre deux fronts de soutien et non un seul. On parlait toujours d'un front de soutien à Gaza, comprenant le Hezbollah, le Yémen, le Hachd al-Chaabi en Irak, et derrière eux, l'Iran. Cependant, en face, il y avait un front de soutien pour l'ennemi, comprenant les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, les médias internationaux, les dépôts d'armes internationaux, et tous types de missiles, avec toutes leurs évolutions, tailles et capacités. Le combat se déroulait entre ces deux fronts, en tenant compte des énormes différences dans les capacités des parties de ces deux fronts. Pour cette raison, nous pouvons dire très clairement, sans exagération, que la ténacité qui a eu lieu est une grande victoire par rapport à tout ce que possédait l'autre partie ou le front opposé, le front de soutien israélien.»

Sayyed Nasrallah a souvent parlé des prétendus défenseurs de la souveraineté et les a confrontés à leur peur de leur «maître américain». Il les a critiqués, soulignant qu'ils ne représentent même pas leurs propres épouses, et qu'il y en a d'autres qui ont une base populaire, tout en ouvrant les portes du dialogue qu'ils ne souhaitaient pas. C'est ici que se manifeste la priorité du Hezbollah, et en particulier celle de sayyed Nasrallah, de ne pas s'engager dans des combats internes, selon Dr. Atrissi.

«La gestion de la situation intérieure libanaise est complètement différente. La volonté de ne pas entrer dans un conflit vise à préserver la stabilité interne et à éviter tout affrontement intestin malgré les divergences politiques. Sayyed Nasrallah a toujours été prudent et a fait preuve de tolérance. Bien qu'il y ait eu des agressions et des violations, cela n'a pas conduit à des affrontements armés ou à l'utilisation des armes à l'intérieur du Liban. Aujourd'hui, le Hezbollah continue cette politique que nous pouvons qualifier de 'politique de sagesse', et en même temps de 'politique de courage'. La sagesse nécessite également du courage, car elle demande de la maîtrise de soi et la capacité à gérer les situations sans s'emporter.»

«Nous voulons un président pour construire un État qui fasse face au Hezbollah», disent les adversaires ; ce qui signifie qu'ils ne veulent pas construire un État pour résoudre les problèmes des gens. Actuellement, il y a des problèmes de courant électrique, d'eau, de chômage, de livre libanaise, de médicaments, d'hôpitaux, etc. Malgré cela, ils ne veulent pas construire l'État. Cela montre au service de quel projet ils agissent, est-ce un projet national ou au service des Américains ? Qui veut faire face au Hezbollah ? Qui demande le désarmement du Hezbollah ? Le premier à demander sur cette planète le désarmement du Hezbollah est «Israël». Ils diront que syayed Nasrallah nous accuse d'être «israéliens», non, mais vous servez l'objectif «israélien» déclaré qui n'a pas besoin de preuves…

«Si vous le pouvez, alors n'hésitez pas», avait indiqué sayyed Hassan Nasrallah à l'occasion du deuxième anniversaire de la libération, en réponse aux conditions libanaises de l'époque, similaire à ce qui se passe actuellement.

Cependant, le Hezbollah, avec son allié le mouvement Amal, continue de contrecarrer les projets de l'ennemi, comme l'a montré l'incident de l'interdiction d'un avion iranien d'atterrir à l'Aéroport de Beyrouth, confirmant que ces projets sont toujours en cours, voire avec une hausse de ton.

La dualité ici représente un point fort: «En réalité, l'importance de cette alliance chiite est plus évidente aujourd'hui que jamais. À cette étape, il devient clair à quel point la vision était juste et stratégique pour préserver ce duo. L'expérience de la formation du gouvernement a d'abord montré l'importance d'une position unifiée de cette alliance. L'expérience de la guerre au sud et des agressions israéliennes a révélé la coopération étroite entre ce duo à divers niveaux et dans différents rôles. La contribution à l'élection du président de la République et la coopération avec le Premier ministre ont prouvé que cette dualité est essentielle pour le consensus national, la paix civile et même l'unité nationale. Elle a également démontré l'importance de la cohésion interne entre les deux parties du duo chiite», explique Dr. Atrissi.

Cette patience, cette capacité à endurer les souffrances et cette unité, tout cela fait partie des leçons que les fils du sayyed ont apprises de son école, qui reposait sur le respect que le martyr sayyed Hassan Nasrallah avait pour les esprits de son peuple. «L'un des aspects les plus marquants de l'école de sayyed Nasrallah était sa mise en œuvre de ce qu'il appelait à un moment donné 'la diplomatie populaire'; c'est-à-dire travailler à élever la prise de conscience de la nation et à expliquer ce à quoi elle fait face. Cela signifie qu'il ne se contentait pas de définir la position requise, mais qu'il s'attaquait aussi à expliquer toute position ou option qu'il souhaitait faire adopter aux gens, afin d’éveiller leur conscience et de les éclairer dans leurs choix. Cela a conduit à développer un état de conscience et à renforcer la volonté du peuple de la résistance. Nous pouvons également dire que cet héritage que sayyed Nasrallah a laissé aura un rôle majeur dans la confrontation des défis futurs», affirme Ali Haidar.

Dr. Talal Atrissi, a exprimé une vision qui s'aligne avec celle-ci, classant les membres du milieu populaire qui ont répondu aux attentes de sayyed Nasrallah, selon sa perception, en deux catégories. «Il est vrai que l'environnement que sayyed Nasrallah a cultivé pendant quarante ans a produit des résistants, des enfants de résistants et des familles de résistants. Cet environnement se compose de deux types : le premier type, ce sont les familles qui ont fait preuve de patience et ont enduré, malgré toutes les pressions, les déplacements et les conditions difficiles, mais qui sont restées fidèles aux principes et aux valeurs que sayyed Nasrallah a incarnés. Le deuxième type, ce sont les résistants ; des générations successives poursuivant le chemin, ce que nous avons observé lors des récentes confrontations.»

Il est l'instructeur, le leader, le sage, le maître, le résistant et le dévoué. Le martyre. Une école complète dans tous ses éléments, dont chacun continuera à constituer une source de leçons, de valeurs et de principes jusqu'à l’atteinte de tous les objectifs, et jusqu'à ce que le porteur du drapeau prenne son drapeau. Jusqu'à ce moment-là, l'image du sayyed sacré, qui a conduit le milieu populaire de la Résistance sur le chemin des infaillibles purs, restera présente dans l'esprit des amoureux avec passion, poursuivant les ennemis pour venger le sang des innocents. Les voix continueront de crier «Labbayk ya Nasrallah» (A tes ordres Nasrallah) chaque fois que le nouveau secrétaire du Hezbollah fera une apparition apparaîtra ; car la victoire est une grâce de Dieu, et sa réalisation exige la fidélité sous la bannière du leader fidèle à son grand chef martyr. Cheikh Naïm Qassem qui a choisi le slogan et l'a ravivé dans les cœurs des révoltés, faisant résonner la voix des fidèles patients: «Nous ferons honneur à notre engagement, Oh sayyed des honnêtes».

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