noscript

Please Wait...

funerailles

Sayyed Nasrallah dans les peintures des enfants: tristesse, force et beaucoup d’amour

Sayyed Nasrallah dans les peintures des enfants: tristesse, force et beaucoup d’amour
folder_openRapports access_timedepuis 7 heures
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed - Sarah RAAD

«Après notre martyre, après notre meurtre, il y a ceux qui doivent porter la voix de notre sang à la nation, à cette génération et à toutes les générations, jusqu'au Jour du Jugement.» Cet appel à éveiller la nouvelle génération reflète l'importance que donnait le feu secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, au rôle des enfants dans le futur de la nation...

Ces enfants qui grandissaient dans son ombre, écoutant ses discours et assistant aux événements qu'il parrainait... Comment ont-ils reçu la nouvelle du martyre de leur leader?

A chaque maison, ces petites créatures vivaient avec leurs parents tristesse et chagrin depuis cette annonce tragique...

Quelques-uns s'expriment ouvertement mais la plupart d'entre eux expriment leur tristesse et leur amour à travers la peinture.

En contactant des parents cette semaine pour préparer l'article, j'ai consulté plusieurs desseins adorables des petits enfants, dont le thème principal était le martyr de la nation, sayyed Hassan Nasrallah.

«Comme les personnes âgées n'ont pas accepté tout de suite le martyre de leur leader sayyed Nasrallah, les plus jeunes ne l'ont pas aussi», souligne Ali, père de deux filles, de 7 et 11 ans.

Parmi les desseins de sa petite fille Léa, dont beaucoup sont pour des oiseaux, des fleurs et des princesses, on peut voir un drôle portrait du sayyed nasrallah avec une auréole, le représentant comme un saint. Au premier plan, on remarque une bannière, où elle a écrit: «Nous ferons honneur à notre engagement», le slogan de la campagne des funérailles du grand martyr et de son successeur, le martyr sayyed Hachem Safieddine.

Sa fille aînée Mariam, a elle dessiné une scène remarquable. En arrière-plan, la main d'un moudjahid portant la bannière jaune du Hezbollah, l’offrant à l'imam al-Mahdi, avec une inscription au-dessus: «Notre bannière ne se déposera jamais», en référence à la poursuite de la voie de la résistance.

Même les enfants les plus jeunes expriment leur amour et leur attachement à sayyed Nasrallah.

«Depuis le martyre de sayyed Nasrallah, et malgré que nous étions déplacés, mon fils me pose presque chaque jour des questions sur son Eminence: est-il vraiment tombé en martyre? En retournant à la maison (dans la banlieue sud de Beyrouth), il a demandé: va-t-il revenir maintenant?...», affirme Malak, la mère d'un garçon de 5 ans, Hossein. «En revenant à notre maison après l'entrée en vigueur de la trêve, mon petit a commencé à dessiner sayyed Hassan, exprimant tristesse et nostalgie».

Dans sa dernière image, trois jours avant les funérailles, il est convaincu de la disparition du martyr sayyed Nasrallah. Il a dessiné, avec une imagination exceptionnelle, l'éventuel sanctuaire du martyr sayyed Nasrallah, avec des oiseaux et le slogan: «A tes ordres Nasrallah» au fond.

Amour et force

Du point de vue professionnel, la peintre Alaa Karaki explique que le dessin est en général un moyen d’expression. «Il est considéré comme un traitement pour certains enfants ayant subis des troubles ou des problèmes et ont du mal à les exprimer».

«Il est intéressant de noter que pendant et après la guerre, sayyed Nasrallah était au centre de l’attention des enfants. La plupart de nos étudiants viennent à l'atelier pour apprendre à le dessiner», indique-t-elle.

La directrice de l’atelier Alwan (couleurs, ndlr) dit s’attendre à ce qu’«après la guerre, les enfants soient confrontés à des problèmes de peur et de répression, mais en réalité, toutes les scènes de guerre n’ont pas autant affecté les enfants que le martyre du secrétaire général du Hezbollah».

«Même les enfants orphelins qui ont perdu leur père lors de la dernière guerre voulaient dessiner Son éminence», dit-elle.

Et d’expliquer: «Ce qui est frappant, c'est qu'ils n'ont pas exprimé sa perte dans leurs peintures par des couleurs sombres, ni avec des scènes de faiblesse et de défaite. Au contraire, ils ont incarné leurs pensées avec amour et force».

Selon elle, sayyed Nasrallah a créé «une nouvelle équation quant à l'effet de l'art sur les enfants». «Ils ont surmonté la guerre et la crise grâce à leur amour à son encontre et à la force qu'il leur a inculquée au cours des dernières années».

Ces enfants «s'efforçaient de conserver les détails de leur bien-aimé (ses yeux, son sourire, ses mains...) dans leurs dessins».

L’artiste révèle cependant que «sur la base du désir des enfants et de la demande de nombreux parents, l’atelier a décidé de lancer une session pour enseigner comment dessiner sayyed Nasrallah».

«Ce grand homme doit être immortalisé non seulement dans le cœur et l'esprit, mais aussi dans la mémoire visuelle, l'art et tous les aspects de vie, étant irremplaçable», conclut-elle.

Comments

//