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Hamad ben Issa: Le roi du sang et de la sédition!

Hamad ben Issa: Le roi du sang et de la sédition!
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Les dirigeants de Bahreïn et leur roi Hamad ben Issa persiste dans son injustice vis-à-vis de cheikh Issa Qassem, le grand leader du pays, qui a été condamné par un tribunal à Manama par contumace dimanche, à un an de prison avec sursis après avoir été reconnu coupable de «collecte de fonds en violation de la loi ... et de blanchiment d'argent», ainsi qu’une amende de cent mille dinars bahreïni (environ 265 000 $) et la «confiscation de ses biens».

Hamad ben Issa: Le roi du sang et de la sédition!

En plus de l’injustice infligée à cheikh Qassem, ces dirigeants font couler le sang des bahreïnis depuis plus de six ans. Les autorités ont lancé mercredi à l'aube, «une opération de sécurité» visant à démanteler le sit-in mis en place par les Bahreïnis il y a environ un an autour de la maison du cheikh dans le village de Daraz afin de le protéger. Cette opération qui s'est soldée par le martyre d’au moins cinq manifestants (l'opposition a annoncé que certains d'entre eux ont été tués en détention) et d'une dizaine de blessés, a été justifiée par les autorités bahreïnies prétendant que «l'intervention visait à imposer la sécurité et l'ordre public après que le sit-in est devenu un abri pour les fugitifs et les criminels». Le ministère de l'Intérieur a déclaré dans un communiqué, avoir arrêté lors de l'opération de sécurité «286 fugitifs de la justice et des fugitifs de la prison de Joe ainsi que des terroristes condamnés, y compris un certain nombre de personnes ayant cherché refuge dans la maison d'Issa Qassem», dont le sort est encore «entouré de mystère». Des sources bahreïnies ont également expliqué qu’ «un grand nombre de forces de sécurité escortées de véhicules blindés, ont assiégé la maison de tous les côtés, empêchant les voitures et les piétons d'atteindre les environs» ... Par qui Hamad bin Issa se fait-il protéger? Que veut-il?

Peut-être le roi du Bahreïn, qui apparaît comme un petit courtier parmi les principaux dirigeants des Etats du Golfe, a reçu une dose de soutien lors de sa rencontre avec le président américain Donald Trump, la semaine dernière en marge du sommet de Riyad. Il a peut-être reçu «l’autorisation à poursuivre la répression contre son propre peuple», comme l’a déclaré «le Centre du Bahreïn pour les droits et la démocratie.» Hamad s’est enchanté devant le maître de la Maison Blanche (et du Golfe) des excellentes relations entre les deux pays, décrivant la colonisation de son pays par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne en cours «des 120 années passées» de «partenariat»!

Le gouverneur, qui a dépensé des millions de dollars sur les sociétés locales occidentales afin d'améliorer son image et celle de son régime répressif, et sanglant, devant le monde, ne dissimule pas ses excellentes relations avec le leader américain dans ces circonstances régionales, soutenu et promu par l'obéissance à la famille de Salman en Arabie Saoudite. L’Arabie saoudite a devancé Bahreïn, déclenchant il y a quelques jours une opération pour la destruction systématique du quartier Awamiya à l'est du pays. Les points communs entre Salman et ben Issa c’est que tous les deux adoptent une politique réactionnaire, ils survivent du sang de la sédition, et de l’incitation aux conflits sectaires. Tous deux considèrent les opposants à leurs politiques des traitres et des «proxys de l’Iran» leur premier ennemi, avant même «Israël». De tels pouvoirs poursuivront leur lutte contre l'Iran pour se fournir une légitimité à un moment où les pouvoirs existant depuis des décennies perdent toute leur légitimité. Ils poursuivront le massacre des citoyens soi-disant «alliés de l’Iran» car ils voient que les conflits sectaires accentuent la légitimité de leur pouvoir.

Article paru dans le quotidien Al-Akhbar, traduit par l’équipe du site

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