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Le plan israélien à affronter le Hezbollah après sa victoire en Syrie

Le plan israélien à affronter le Hezbollah après sa victoire en Syrie
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Jihad Haidar

L'ennemi israélien réagit face à chaque développement selon ses capacités à affronter les menaces, contenir leurs effets et profiter des opportunités qui en résultent. Dans ce cadre, le ministre des renseignements israélien Yisrael Katz, a présenté à l'administration américaine un plan pour faire face aux effets de la victoire de l'axe de résistance par l'élimination du risque de groupes terroristes. Notamment après l'incapacité des forces régionales et internationales de pouvoir modifier radicalement l'équation actuelle.

Le plan israélien à affronter le Hezbollah après sa victoire en Syrie

Ce document appelle (son contenu a été répété lors de la Conférence de Jérusalem Post à New York) explicitement et directement à l'imposition de sanctions sur le Hezbollah et la République islamique en Iran, et à la reconnaissance américaine de la souveraineté israélienne sur le Golan occupé.

La nécessité d'un tel plan s'avère cruciale et il n’a été élaboré par Tel-Aviv, qu’après les victoires remportées par l'armée syrienne et ses alliés face à la menace des groupes takfiris. Il semble que cette proposition soit le résultat des estimations des institutions israéliennes concernées. Cette mesure a été adoptée parmi plusieurs d'autres alternatives. Ce qui aurait encouragé les chefs à Tel-Aviv à exprimer ouvertement leur position devant la nouvelle administration de Trump, qui semble désireux de se distinguer de la politique de l’ancien président Barack Obama, en particulier en ce qui concerne les dossiers iranien et syrien.

Bien que l'appel à une reconnaissance américaine de la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan, vise à profiter de la situation pour réaliser un quelconque exploit, il renferme aussi une portée stratégique. En effet, l'Entité sioniste cherche à garantir une occupation permanente de ce territoire dans le but de garantir sa sécurité, et permettre à l’occident de freiner la victoire de l'axe de résistance.

Il est clair que l'appel à une opposition ferme face à la présence militaire iranienne en Syrie, est adressée à l'administration de Trump. «Israël» a toujours exprimé son refus et son mécontentement face à cette présence. «Tel Aviv» est conscient de la nécessité d’avoir un soutien américain pour réaliser cette exigence. Cette demande est une priorité absolue pour l’entité notamment après l’échec des calculs liés à la chute du président syrien Bachar al-Assad… et en raison de la présence des menaces imminentes à la sécurité nationale d'«Israël» en raison du déploiement militaire direct des alliés de l'Etat syrien dans cette zone.

Il semble que cet objectif sera à la Une des préoccupations israéliennes dans le futur proche, et sera à l'ordre du jour des pourparlers avec Washington et Moscou...Dans ce cadre, l’entité sioniste prétend que le positionnement des forces iraniennes et du Hezbollah face au plateau du Golan dépasse les lignes rouges israéliennes. «Israël» se penche sur les tentatives iraniennes présumées pour construire un port maritime dans cette zone.

Toutes les tentatives occidentales notamment israéliennes à faire pression sur l’Iran au cours des négociations nucléaires, pour obtenir des compromis liés à la position iranienne face à «Israël» et aux forces de la résistance n'ont pas réussi. En conséquence, la république islamique d’Iran continue à soutenir le Hezbollah et d'autres factions de la résistance. Cet échec a conduit «Israël» à réclamer l’imposition des sanctions sur l'Iran et le Hezbollah.

Pour l'Iran, les sanctions visent à le dissuader de poursuivre cette politique, et pousser le peuple iranien à s’opposer à l'approche stratégique de la République islamique en frappant son économie, sa société et sa sécurité.

En ce qui concerne le Hezbollah, il est à noter que Katz a fixé l'objectif et l'ampleur des sanctions, qui devraient conduire à «paralyser le Hezbollah». Ce qui pourrait prédire l’intention israélienne à imposer de nouvelles sanctions américaines contre le Liban.

Le plus remarquable dans les paroles de Katz est sa justification liée à l'imposition de ces sanctions. Selon lui, ces sanctions épargneront à «Israël de recourir à la force dans l'avenir». Cette position est conçue pour faire pression en vue d'adopter de telles sanctions. Et pour donner l'impression que d’autres scénarios sont toujours possibles: sanctions ou agressions. Pourtant, l'équation de dissuasion imposée par le Hezbollah a permis au Liban de vivre en sécurité pendant plus d'une décennie, depuis la guerre de 2006.

Source : Alahednews, traduit par l’équipe du site

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