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Alaa 125: un général parmi les martyrs

Alaa 125: un général parmi les martyrs
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«Mes frères… Mes chers...» C’est par ces mots, que s’adressait «Haj Alaa 125» aux moudjahidines de la résistance. Derrière ses traits durs se dissimule son aimable personne qui a touché toute personne l’ayant connu. Peu de gens connaissent son vrai nom, Hatem Hamada, le fils de la ville montagneuse «Qomatiya».

Alaa 125: un général parmi les martyrs

Cet homme d’une quarantaine d’années a toujours été connu par son surnom du jihad haj Alaa. Un homme avec une longue histoire de lutte contre l'ennemi israélien. Il était toujours au front durant l’occupation israélienne il occupait les premiers rangs lors des confrontations directes. Il dirigeait une unité principale de la résistance, assurant son équipement et sa disponibilité à la confrontation attendue contre l'une des armés les plus fortes au Moyen-Orient, tout en consacrant une nouvelle équation de dissuasion militaire.

En 2013, il a été reconnu comme l’un des dirigeants les plus éminents, notamment lors de l’opération Tal-alnabi Mando, dans la campagne sud-ouest de «Qosseir», et le 19 mai, lors de la bataille de «Qosseir». Ses empreintes significatives ont été aperçues lors des plans d'attaques et les tactiques de combat, lorsqu’il commandait la brigade «Radwan».

La bataille a duré 19 jours. Hajj «Alaa» menait sa première expérience dans la guérilla, malgré cela il a été qualifié de «général de premier rang». Ces surnoms ne lui disaient rien, bien au contraire il devient de plus en plus modeste et de plus en plus proche des moudjahidines. Il préservait l’humeur du «bon vieux temps». Lorsque le secrétaire général du Hezbollah a tenu à honorer les chefs de la bataille de «Qosseir», Alaa s’est porté volontaire à servir les moudjahidines. Ce chef a même contribué à la préparation des repas.

La ville de «Qosseir» n’était pas la destination finale pour combattre les insurgés. La présence de «Alaa» sur le terrain signifiait la victoire certaine pour les Moudjahidines de la brigade «Radwan». En tant qu’adjoint du chef des opérations militaires de la résistance, «Alaa» a prouvé que le changement de terrain d’espace géographique, et la guerre psychologique, ne formaient qu’un nouvel élan pour remporter les victoires. En 2014, il a poursuivi les takfiristes qui s’étaient échappé lors de la bataille vers les villages et les villes du Qalamoun, de Deir Atiyah à Qara et Jeraguir, jusqu’à Rankous et Yabroud. Il a continué son avancée jusqu’à la région frontalière entre la Syrie et le Liban, détruisant une usine de fabrication des voitures piégées et des explosifs.

La bataille du Qalamoun a laissé dans le corps de «Alaa» des cicatrices et des marques permanentes. Comme si cette terre, voulait marquer le corps et la mémoire de celui qu’il l’a libéré. Suite à la guerre en Syrie, hajj Alaa était souvent absent de son domicile, il restait constamment dans la chambre des opérations militaires du Qalamoun où il y posa son lit.

Il ne tenait aucune importance à tout ce qui était éphémère, connu pour sa modestie, son caractère calme et son visage souriant. Selon ses proches, il était un ami fidèle que rien au monde ne pouvait changer, et un frère à chacun qui lui demandait conseil.  En tant qu’ingénieur diplômé à l ’université arabe de Beyrouth il a toujours travaillé au service de la résistance. Ses camarades se rappellent de son empressement à participer chaque année à la marche du dixième jour de Muharram. Il dormait dans l'entrepôt, avec 15 autres personnes, pendant plusieurs jours pour veiller aux préparatifs de cette marche.

En 2015, il a conduit les opérations de Zabadani, à l'ouest de Damas, réalisant une nouvelle victoire ajoutée à son dossier. Cette année, il a atterri dans le nord de la Syrie, en particulier le sud-ouest de la ville d’Alep. C’est dans cette ville où il a achevé ses années de victoires, atteint par un explosif il est tombé en martyre rejoignant ses compagnons «du bon vieux temps».

Article paru dans le quotidien libanais Al-Akhbar, traduit par l’équipe du site

 

 

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