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Pour ces raisons, le couteau a effrayé le détenteur de la bombe atomique

Pour ces raisons, le couteau a effrayé le détenteur de la bombe atomique
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La Palestine est la cause principale. Elle est la base qui  surprit toujours ceux qui misent sur sa perte. En effet, chaque fois que l’on sent que la Palestine est perdue ou presque, une surprise vient bouleverser la situation.

Dans le contexte de la tempête qui frappe le monde arabe depuis cinq ans et demi, la Palestine a été la scène de deux Pour ces raisons, le couteau a effrayé le détenteur de la bombe atomiqueoffensives à Gaza. Les Arabes, plongés dans le bourbier des évènements, se sont divisés en trois factions : une faction qui agresse pour servir les Etats-Unis et «Israël», une faction qui se défend, et une troisième qui s’est distanciée de l’agression mais aussi du soutien des agressés, par crainte.

A l’ombre de cette réalité arabe accablante, l’entité sioniste s’est lancée dans son projet, profitant de ses amitiés et de ses alliances arabes. L’ennemi a voulu finaliser son projet d’établir «l’état juif» sur la totalité du territoire palestinien, de détruire les lieux saints  Musulmans, notamment la mosquée Al-Aqsa.

De fait, «Israël» a estimé que le feu qui consume  le monde arabe, auquel il a contribué, a généré  un environnement favorable à son projet, puisqu’il jugeait qu’une faction de la Résistance y était occupée ce qui a permis aux agents du projet américano-sioniste de clamer leurs relations avec cette entité ennemie et de soutenir ses comportements à l’égard d’Al-Aqsa, au moment où une tierce partie était indifférente. Des faits qui lui permettraient de réussir son projet. Mais une surprise a émergé.

C’est la surprise ourdie par les jeunes Palestiniens d’Al-Qods, en compagnie de leurs frères des territoires occupés. La surprise a été la création d’une arme non prévue par l’Israélien, détenteur des armes atomiques. Cet ennemi qui n’a jamais supposé se tenir impuissant devant les voitures qui écrasent les colons et les couteaux.

Ces armes primitives et magiques ont plongé les sionistes dans la peur voire dans la terreur. Ils se sont sentis dans l’incapacité d’éloigner cette menace comme ils ont  toujours eu l’habitude et ce pour plusieurs raisons :

La nature du nouveau mouvement de protestation palestinien, ce dernier étant une réaction  populaire presque individuelle, non organisée et non soumise  à des chefs qui seraient contraints de marchander aux dépens du sang des militants qui luttent contre l’occupation.
La nature des armes utilisées par les résistants  contre les pratiques de l’ennemi dans l’esplanade des mosquées et la Cisjordanie. Des armes formées de couteaux et de véhicules. En effet, «Israël» n’est point en mesure d’en interdire la possession. Et même  s’il prend une telle décision, il ne sera pas en mesure de la mettre en œuvre. Il ne peut aussi faire cesser la circulation des voitures qui écrasent les colons. En outre, il ne pourra jamais interdire le déplacement des sionistes.
La disparité dans le moral des deux parties. Le Palestinien est déjà immunisé contre l’intimidation israélienne. Il se moque de la prison et même  de la mort. Il est prêt à affronter, indépendamment  des répercussions ; alors que l’Israélien  et en dépit  de sa force, il parait abattu, ayant le moral bas. Il est désormais  marqué par la phobie d’être  écrasé  ou touché par un couteau. Il a même  perdu son équilibre  psychologique ce qui a poussé des soldats sionistes à tuer leurs concitoyens, croyant que c’étaient des arabes.
L’état d’impuissance dans lequel plongent les leaders palestiniens en face de la population qui a perdu  la confiance en ses dirigeants. Ainsi les jeunes palestiniens ont décidé  de prendre l’initiative en main, loin de leurs leaders qui répondent  aux pressions des pays arabes. D’ailleurs on sait tous quel sera le résultat  de ces pressions ou de ce chantage. Pour ces raisons, «Israël» a annoncé son quasi impuissance face au mouvement de protestation palestinien. Un mouvement que même  l’ennemi ne peut qualifier de terroriste.

En plus de ces raisons, on ne peut passer outre les facteurs extérieurs ayant un important  impact sur les faits. Ces raisons illustrées par la condition qui sévit  dans la région  il y a cinq ans. Une scène  qui confirme désormais  l’échec  du plan américain, suite à la lutte  perpétuelle de l’axe de la résistance dans le conflit  qui lui a été imposée. Cet axe qui est passé à l’offensive contre le terrorisme, remportant d’importantes victoires sur les fronts.

Le Palestinien réalise que les questions régionales s’entrecoupent. Il a voulu que son mouvement de protestation soit complémentaire aux réalisations   régionales de la Résistance, dans la confrontation du même ennemi, hors de la Palestine. Une réussite claire, illustrée par les comportements et les positions prises par les agresseurs. Nous évoquons  dans ce contexte les prises de positions suivantes :

-Sur le plan militaire : l’aveu fait par le chef d’état-major  des forces américaines, qui a indiqué que l’armée  syrienne commandée le président  Bachar Asssad, est toujours la plus puissante sur le terrain.

-Sur le plan politique : la soumission des Etats-Unis, de ses agents et de ses subalternes ayant pris part à  la conférence de Vienne. Ils ont tous admis que la solution en Syrie doit être basée sur le maintien de l’unité du pays, de l’Etat laïc. Un fait qui signifie la reconnaissance de la chute du projet de la division de la région, y compris de la Syrie, en mini-états  confessionnels voire sectaires, où prévaut  la doctrine takfiriste.

Ainsi le rejet palestinien a débuté dans la Rue d’Al-Qods pour gagner plus tard les villes palestiniennes, encouragé par le nouveau panorama régional  et international. Le rebelle palestinien s’est lancé dans ses opérations, tout en étant conscient que les exploits des résistants  à l’extérieur est au service de la confrontation avec l’ennemi à l’intérieur de la scène  palestinienne. Pour ces raisons on refuse catégoriquement de qualifier le récent mouvement palestinien comme un résultat du désespoir. Au contraire, on le juge comme le résultat d’un sentiment de force, de moral haut et de confiance en soi voire de confiance en l’entourage régional, arabe et islamique, représenté  par l’axe de la résistance  qui remporte les victoires.

Sur ce, sont évidents le lien et l’interaction entre ce qui se déroule  en Palestine et à l’extérieur. En effet, le conflit ne fait qu’un, quels que soient les fronts et les axes de combat. La victoire sur un front ici ou là, aura des effets sur un autre. Il suffit dans ce contexte de rappeler que durant 40 ans d’occupation israélienne  de l’esplanade  des mosquées, «Israël» n’a point osé de poser son projet de diviser les lieux saints, en prélude  à les détruire. Mais quatre ans  de préoccupations  dans le monde arabe, ont poussé l’ennemi à tenter de réaliser  son projet qui n’a été entravé ni par la loi, ni par des pressions étrangères. Ce projet a été bloqué par un couteau et un véhicule, utilisés par un rebelle palestinien dans Al-Qods et son entourage.

Article paru dans le quotidien libanais al-Binaa, traduit par l'équipe du site

 

 

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