L’«OTAN des arabes» contre le Yémen s’effondra
Les divergences entre les pays de la coalition arabe menant l’offensive contre le Yémen commencent à apparaitre. Les services officiels saoudiens craignent la longue durée et les dépenses de la guerre d'une part, et l'ampleur des gains que chaque pays s'attend à toucher en échange de sa contribution à la guerre.
Les objectifs de chaque pays diffèrent de ceux des autres. Il est vrai qu’ils sont d’accord sur certaines visions pour trouver une solution, mais les moyens et les méthodes visant à atteindre ces solutions diffèrent d’un pays à l’autre.
Certains alliés à Riyad ont exprimé des réserves à l’attaque délibérée ou accidentelle de cibles civiles et des infrastructures de base dans des régions du nord et du sud du Yémen. L’alliance ne respecte pas les lignes rouges fixées et souffre de divisions.
Le déclenchement de la guerre qui a commencé par des raids contre les camps des déplacés, les infrastructures de base, les aéroports civils et les usines montrent une faiblesse en renseignements. Ou bien un plan américain à prolonger la durée de la guerre, pour amener l’Arabie à une intervention terrestre.
Cette pièce de théâtre ironique, due à la faiblesse de coopérations et à la nature des cibles attaquées, a conduit à un recul chez certains pays. Ils ne sont plus prêts à tenir à leurs promesses de financement généreux des opérations menées contre le Yémen.
En suivant l’offensive totale de l'«OTAN des Arabes» contre le Yémen, deux principaux facteurs sont à observer. D’abord, la grande contribution des pays arabes, surtout en ce qui concerne les préparatifs pour une intervention terrestre potentielle. La durée, estimée par les agresseurs de deux à trois mois, est le second facteur. L’objectif était d’arrêter l’armée yéménite et les combattants d’Ansarullah de poursuivre leur chemin vers le sud. Mais en effet, ces derniers ont pu rentrer à Aden et acquérir une grande partie de la ville.
Le coût élevé et les sommes de gains et de paris que chaque pays toucherait en échange de sa contribution à la guerre influenceraient la survie de cette coalition, ainsi que la possibilité de poursuite des opérations militaires. Surtout que l’Arabie est le pays à qui cette offensive coûtera le plus. Et si l’agression continuera sans exploits réels, de nouvelles équations s’imposeraient. Certains pays seraient amenés à une guerre sur terre. Ce qui les conduirait à de grandes pertes devant leurs peuples.
Cette coalition arabe ne survivra pas. Elle est sur le chemin d’effondrement. Que serait donc le plan saoudien pour compenser cet effondrement?
Article paru dans le quotidien libanais Al-Binaa, traduit par l'équipe du site
Les objectifs de chaque pays diffèrent de ceux des autres. Il est vrai qu’ils sont d’accord sur certaines visions pour trouver une solution, mais les moyens et les méthodes visant à atteindre ces solutions diffèrent d’un pays à l’autre.
Certains alliés à Riyad ont exprimé des réserves à l’attaque délibérée ou accidentelle de cibles civiles et des infrastructures de base dans des régions du nord et du sud du Yémen. L’alliance ne respecte pas les lignes rouges fixées et souffre de divisions.
Le déclenchement de la guerre qui a commencé par des raids contre les camps des déplacés, les infrastructures de base, les aéroports civils et les usines montrent une faiblesse en renseignements. Ou bien un plan américain à prolonger la durée de la guerre, pour amener l’Arabie à une intervention terrestre.
Cette pièce de théâtre ironique, due à la faiblesse de coopérations et à la nature des cibles attaquées, a conduit à un recul chez certains pays. Ils ne sont plus prêts à tenir à leurs promesses de financement généreux des opérations menées contre le Yémen.
En suivant l’offensive totale de l'«OTAN des Arabes» contre le Yémen, deux principaux facteurs sont à observer. D’abord, la grande contribution des pays arabes, surtout en ce qui concerne les préparatifs pour une intervention terrestre potentielle. La durée, estimée par les agresseurs de deux à trois mois, est le second facteur. L’objectif était d’arrêter l’armée yéménite et les combattants d’Ansarullah de poursuivre leur chemin vers le sud. Mais en effet, ces derniers ont pu rentrer à Aden et acquérir une grande partie de la ville.
Le coût élevé et les sommes de gains et de paris que chaque pays toucherait en échange de sa contribution à la guerre influenceraient la survie de cette coalition, ainsi que la possibilité de poursuite des opérations militaires. Surtout que l’Arabie est le pays à qui cette offensive coûtera le plus. Et si l’agression continuera sans exploits réels, de nouvelles équations s’imposeraient. Certains pays seraient amenés à une guerre sur terre. Ce qui les conduirait à de grandes pertes devant leurs peuples.
Cette coalition arabe ne survivra pas. Elle est sur le chemin d’effondrement. Que serait donc le plan saoudien pour compenser cet effondrement?
Article paru dans le quotidien libanais Al-Binaa, traduit par l'équipe du site