Le Yémen dévoile le jeu de l’Arabie
Le Golfe persique a historiquement négligé la présence culturelle et le rôle politique du Yémen, sauf s’il en tire profit à la base de ses intérêts et ses alliances avec l’occident.
Telle était la relation du Golfe avec le Yémen. Ce pays blessé retourne au passé, surtout aux dernières décennies, et se rappelle de l’injustice qu’il a subie. Dans ce contexte, et devant la situation présente au Yémen, les analyses détaillées ne serviront à rien. Elles se résument par un regard pessimiste et des intimidations soumises aux équations politiques occidentales et d’autres régionales.
Finalement, le Yémen a décidé de mettre fin à cette situation, de regagner son rôle dans la région. Ce pays connait bien les défis à confronter et les conséquences qui auraient lieu suite à sa décision. Mais il est conscient aussi qu’il possède une structure intérieure cohérente, une puissance lui permettant d’agir et de mettre fin aux prévisions négatives. Les choix sont multiples, et l’intérêt national exige la poursuite dans ce chemin pour restaurer son rôle régional et politique.
Ainsi, l’armée yéménite a refusé toute intervention extérieure. Une position commune chez tous les partis yéménites sauf chez ceux qui ont décidé de recourir à l’extérieur. Ce choix antipatriotique coutera très cher. Par contre la discussion intérieure pourrait résoudre les problèmes. Surtout que l’Arabie n’a pas l’intention d’élargir son action. Son offensive n’évoluerait pas en une guerre parce que l’occident ne soutiendrait pas un plan pareil. Ceci est dû aux crises dont il souffre dans ses campagnes, à son incapacité de traiter le chaos diffus dans ses dossiers.
En effet, l’Arabie craint que le modèle yéménite ne se généralise pour devenir une norme dans le modèle futur du Golfe. Le royaume saoudien ne pourra plus remuer les cartes au Yémen, il avait misé sur des choix et des alternatives qui s’affaiblissent de plus en plus.
Le Yémen n’a plus peur de dévoiler les faits passés et de revoir son histoire avec précision. L’époque de la domination saoudienne est terminée et a débuté le chemin de la restitution des droits historiques confisqués. Les menaces de l’Arabie expriment sa perte. Et l’offensive est une tentative d’exposer une puissance vide. L’Occident ne la soutient pas et la région ne supporte plus ses menaces. C’est dans ce cadre que le Yémen se dirige vers son propre choix.
Article paru dans le quotidien syrien Thawra, traduit par l'équipe du site
Telle était la relation du Golfe avec le Yémen. Ce pays blessé retourne au passé, surtout aux dernières décennies, et se rappelle de l’injustice qu’il a subie. Dans ce contexte, et devant la situation présente au Yémen, les analyses détaillées ne serviront à rien. Elles se résument par un regard pessimiste et des intimidations soumises aux équations politiques occidentales et d’autres régionales.
Finalement, le Yémen a décidé de mettre fin à cette situation, de regagner son rôle dans la région. Ce pays connait bien les défis à confronter et les conséquences qui auraient lieu suite à sa décision. Mais il est conscient aussi qu’il possède une structure intérieure cohérente, une puissance lui permettant d’agir et de mettre fin aux prévisions négatives. Les choix sont multiples, et l’intérêt national exige la poursuite dans ce chemin pour restaurer son rôle régional et politique.
Ainsi, l’armée yéménite a refusé toute intervention extérieure. Une position commune chez tous les partis yéménites sauf chez ceux qui ont décidé de recourir à l’extérieur. Ce choix antipatriotique coutera très cher. Par contre la discussion intérieure pourrait résoudre les problèmes. Surtout que l’Arabie n’a pas l’intention d’élargir son action. Son offensive n’évoluerait pas en une guerre parce que l’occident ne soutiendrait pas un plan pareil. Ceci est dû aux crises dont il souffre dans ses campagnes, à son incapacité de traiter le chaos diffus dans ses dossiers.
En effet, l’Arabie craint que le modèle yéménite ne se généralise pour devenir une norme dans le modèle futur du Golfe. Le royaume saoudien ne pourra plus remuer les cartes au Yémen, il avait misé sur des choix et des alternatives qui s’affaiblissent de plus en plus.
Le Yémen n’a plus peur de dévoiler les faits passés et de revoir son histoire avec précision. L’époque de la domination saoudienne est terminée et a débuté le chemin de la restitution des droits historiques confisqués. Les menaces de l’Arabie expriment sa perte. Et l’offensive est une tentative d’exposer une puissance vide. L’Occident ne la soutient pas et la région ne supporte plus ses menaces. C’est dans ce cadre que le Yémen se dirige vers son propre choix.
Article paru dans le quotidien syrien Thawra, traduit par l'équipe du site