«Daech», un péril pour les Sunnites en premier lieu
Le spectacle régional en pleine ébullition, met en exergue les conflits intestins, sur le rythme de l’intensification de la bataille sur fond sectaire et politique. Et comme l’extension des groupes takfiris représente désormais un danger existentiel qui menace tout le monde, les milieux chiites sont les plus capables à s’immuniser et à tracer les lignes de démarcation qui les rendent relativement épargnés par ce péril.
En effet, la communauté chiite dans la région possède la force qui lui permet d’affronter le mouvement des groupes takfiris et de transformer le conflit, d’un danger existentiel, en escarmouches, qui ne modifient pas les équilibres sectaires.
Par contre, le phénomène de «Daech», cette double menace pour les proches et les éloignés, s’avère encore plus difficile à contrer dans l’environnement qui l’a produit et dans ses lieux d’action.
Le péril de «Daech», qui constitue une menace existentielle pour la région, ses entités, ses pays, ses populations et ses composantes, n’est pas limité à l’offensive militaire. Il réside plutôt dans la culture et la doctrine incitant à la violence, au meurtre et à l’extrémisme.
Dans ce contexte de crise, il est impossible d’écraser ce phénomène par l’option militaire, si ce n’est accompagné de réformes essentielles au sein des communautés qui le produisent.
En effet, les groupes takfiris, estimés à des dizaines de milliers, ne se sont pas transformés en meurtriers du jour au lendemain. Ils sont plutôt nés d’un long processus social, producteur de terrorisme, avant qu’ils n’arrivent à décapiter les innocents avec sang-froid.
Bref, «Daech» a porté un coup à l’islam sunnite, au moment où plusieurs sunnites pourraient avoir le sort du médecin syrienne, décapitée à Raqqa pour le crime de soigner des hommes.
Le partenariat entre les Sunnites et les Chiites est une condition nécessaire pour en finir avec le danger de «Daech», quelles que soient les tentatives de certains de lier ce salut à une intervention américaine efficace.
Et si le rôle chiite était limité à la coopération politique et militaire, la responsabilité sunnite le dépasse. Elle se doit de fonder un mouvement de réformes dans les domaines de la politique, la religion, la sociologie, la culture et de l’éducation. De fait,la cohésion à cette organisation n’est plus bornée à l’appartenance aux rangs de «l’EI», mais est devenue un giron social qui applaudit «les moudjahidines», soutenant leurs offensives et leurs positions.
Les Chiites, possèdent ces jours-ci la force qui amoindrit la nature existentielle de la menace, au moment où les Sunnites sont moins immunisés face aux intentions et au potentiel transfrontaliers de «Daech». En effet, le péril de cette organisation menace davantage ses scènes d’action que les lieux qu’elle aspire à envahir.
La force des Chiites, leur épargne de quémander les alliances, bien que leurs principes les poussent à exhorter, sincèrement, à affronter le phénomène takfiri. Si les Chiites ont voulu agir avec opportunisme face au mouvement de «Daech», ils se seraient suffi à empêcher son extension vers les milieux chiites, fermant les yeux sur son extension vers d’autres régions.
Le Hezbollah aurait pu, par exemple, renoncer à la responsabilité d’affronter les forces takfiries au Liban, hors des régions de son pouvoir, et immuniser ses lieux d’action les empêchant d’y parvenir. Une attitude qui pourrait faciliter la création d’un émirat libanais, suivant l’exemple de Mossoul et de Raqqa, jusqu’à l’arrivée de la menace à ceux qui soutiennent implicitement «Daech», et à ceux qui réduisent son poids sur fond de la priorité de l’animosité à la résistance et ses armes.
L’Iran aurait été en mesure de ne pas fournir les armes aux Kurdes, ouvrant la voie à l’extension de «Daech» vers le Kurdistan de l’Irak et ce en dépit du rôle kurde douteux dans l’offensive des takfiris contre le Mossoul.
La bataille de «Daech» avec le corps chiite est perdue à l’avance dans toute la région. Alors que sa bataille avec les milieux sunnites, s’avère un grand danger pour les Sunnites qui n’adhère pas aux opinions et parcours de cette organisation.
Artcile paru dans le quotidien libanais As-Safir, traduit par l'équipe du site
En effet, la communauté chiite dans la région possède la force qui lui permet d’affronter le mouvement des groupes takfiris et de transformer le conflit, d’un danger existentiel, en escarmouches, qui ne modifient pas les équilibres sectaires.
Par contre, le phénomène de «Daech», cette double menace pour les proches et les éloignés, s’avère encore plus difficile à contrer dans l’environnement qui l’a produit et dans ses lieux d’action.
Le péril de «Daech», qui constitue une menace existentielle pour la région, ses entités, ses pays, ses populations et ses composantes, n’est pas limité à l’offensive militaire. Il réside plutôt dans la culture et la doctrine incitant à la violence, au meurtre et à l’extrémisme.
Dans ce contexte de crise, il est impossible d’écraser ce phénomène par l’option militaire, si ce n’est accompagné de réformes essentielles au sein des communautés qui le produisent.
En effet, les groupes takfiris, estimés à des dizaines de milliers, ne se sont pas transformés en meurtriers du jour au lendemain. Ils sont plutôt nés d’un long processus social, producteur de terrorisme, avant qu’ils n’arrivent à décapiter les innocents avec sang-froid.
Bref, «Daech» a porté un coup à l’islam sunnite, au moment où plusieurs sunnites pourraient avoir le sort du médecin syrienne, décapitée à Raqqa pour le crime de soigner des hommes.
Le partenariat entre les Sunnites et les Chiites est une condition nécessaire pour en finir avec le danger de «Daech», quelles que soient les tentatives de certains de lier ce salut à une intervention américaine efficace.
Et si le rôle chiite était limité à la coopération politique et militaire, la responsabilité sunnite le dépasse. Elle se doit de fonder un mouvement de réformes dans les domaines de la politique, la religion, la sociologie, la culture et de l’éducation. De fait,la cohésion à cette organisation n’est plus bornée à l’appartenance aux rangs de «l’EI», mais est devenue un giron social qui applaudit «les moudjahidines», soutenant leurs offensives et leurs positions.
Les Chiites, possèdent ces jours-ci la force qui amoindrit la nature existentielle de la menace, au moment où les Sunnites sont moins immunisés face aux intentions et au potentiel transfrontaliers de «Daech». En effet, le péril de cette organisation menace davantage ses scènes d’action que les lieux qu’elle aspire à envahir.
La force des Chiites, leur épargne de quémander les alliances, bien que leurs principes les poussent à exhorter, sincèrement, à affronter le phénomène takfiri. Si les Chiites ont voulu agir avec opportunisme face au mouvement de «Daech», ils se seraient suffi à empêcher son extension vers les milieux chiites, fermant les yeux sur son extension vers d’autres régions.
Le Hezbollah aurait pu, par exemple, renoncer à la responsabilité d’affronter les forces takfiries au Liban, hors des régions de son pouvoir, et immuniser ses lieux d’action les empêchant d’y parvenir. Une attitude qui pourrait faciliter la création d’un émirat libanais, suivant l’exemple de Mossoul et de Raqqa, jusqu’à l’arrivée de la menace à ceux qui soutiennent implicitement «Daech», et à ceux qui réduisent son poids sur fond de la priorité de l’animosité à la résistance et ses armes.
L’Iran aurait été en mesure de ne pas fournir les armes aux Kurdes, ouvrant la voie à l’extension de «Daech» vers le Kurdistan de l’Irak et ce en dépit du rôle kurde douteux dans l’offensive des takfiris contre le Mossoul.
La bataille de «Daech» avec le corps chiite est perdue à l’avance dans toute la région. Alors que sa bataille avec les milieux sunnites, s’avère un grand danger pour les Sunnites qui n’adhère pas aux opinions et parcours de cette organisation.
Artcile paru dans le quotidien libanais As-Safir, traduit par l'équipe du site