Les monastères et les habitants de Saïdnaya toujours tenaces
Quand on arrive au village de Saïdnaya, on remarque que le monastère chérubin forme par sa nature géographique montagneuse une barrière séparant le Liban de la Syrie. Il donne sur plusieurs villages dans lesquels se positionnent les groupes armés, notamment à Rankouss, Telfita, Beda, Hafir, Hosh Arab, Assal el Wouroud arrivant à Madaya, Zabadani à l'ouest et Yabroud et Falita à l'Est.
L'importance de ce monastère, qui s'étend sur une hauteur de 1900 m au-dessus de la mer, découle de sa proximité du secteur nord et de la prison de Saïdnaya, ce qui fait de lui une cible réelle pour les groupes armés. Ceux-ci ont maintes fois menacé de boucler la route du secteur nord considéré comme une veine vitale de la capitale Damas et sa province.
Depuis le début de la guerre sur la Syrie, Saïdnaya a demeuré le village qui a rejeté l'entrée des groupes armés contrairement aux villages voisins. Pour cette raison, il a été pris pour cible par les miliciens notamment à partir de Rankouss, l'un des bastions les plus importants après Yabroud et le principal passage d'armes et de terroristes depuis le village libanais d'Ersal vers les territoires syriens, surtout vers les régions de Qalamoun et la province de Damas.
Les groupes armés ont tenté maintes fois de prendre le contrôle du monastère historique et d'entrer dans le village de Saïdnaya. Les habitants ont fait l'objet de plusieurs enlèvements, alors que des obus se sont abattus en permanence sur la ville. L'autre facteur qui a fait de Saïdnaya une cible réelle pour les groupes armés fut le contrôle du monastère chérubin et du village, par la suite, le contrôle de l'un des villages les plus alliés à l'Etat syrien.
Le village de Saïdnaya et ses monts, tout comme le monastère chérubin n'étaient pas loin de la tactique des embuscades utilisée avec succès par l'armée syrienne... mais cette fois l'embuscade fut différente, puisque la région du monastère chérubin se situe au centre d'une région contrôlée par les miliciens alors que les frontières libanaises la jouxtent de l'autre côté.
Les informations parvenues au commandement de l'armée syrienne faisaient état de préparatifs en cours pour mener une importante offensive par des groupes armés tels que les brigades d'al Fajr, de Qalamoun, les libres du Cham, et le front al-Nosra. Cette offensive sera entamée de plusieurs fronts et sera accompagnée d'une attaque sur le village de Saïdnaya. Le plan a été mis en place. Les commandants militaires soutenaient une confrontation contre les groupes armés dans une région connue militairement par la région de Raqba, une plaine entre deux monts. Des embuscades ont été tendues dans cette région, tout en gardant le nombre ordinaire des soldats et des forces de la défense nationale déployés dans la région. La plupart des soldats sont originaires de Saïdnaya.
Vers une heure du matin, l'offensive a commencé de l'axe du jurd de Telfita et de Rankouss. L'objectif des assaillants était d'atteindre et de contrôler le centre du monastère. Les groupes armés se sont infiltrés à proximité du monastère dans une tentative de surprendre ses gardiens. Mais ces groupes ont été pris dans les embuscades tendues tout autour du monastère. C'est ainsi qu'ils ont perdu toute capacité à faire face aux tirs de feu nourris un autre groupe a tenté de prendre d'assaut le monastère du Saint-Thomas pour diminuer la pression sur les groupes assiégés près du monastère chérubin. Les miliciens ont commencé à lancer des obus en averse sur le village de Saïdnaya dans une tentative d'empêcher l'arrivée des renforts aux gardiens du monastère. L'offensive avortée des groupes armés, planifiée depuis des mois, a provoqué la mort de plusieurs miliciens alors que d'autres ont été blessés alors qu'ils tentaient de se retirer sous une couverture de feu vers le quartier de l'Ouest du village de Rankouss. Les unités de feu de l'armée syrienne les ont toutefois pourchassés jusqu'à cette région et ont formé une ceinture de feu autour des jurds des montagnes, empêchant l'arrivée de tout renfort.
La superficie du feu que l'armée syrienne a pu couvrir dans sa confrontation des groupes armés, a créé la panique dans leurs rangs, comme le révèle une source militaire au site d'information d'al-Ahdnews, qui a ajouté : Les groupes armés étaient composés de combattants de nationalités arabes, surtout saoudiennes. L'armée syrienne a réussi à retirer un grand nombre de cadavres, dont au moins quatre miliciens saoudiens.
Source : Al-Ahednews
L'importance de ce monastère, qui s'étend sur une hauteur de 1900 m au-dessus de la mer, découle de sa proximité du secteur nord et de la prison de Saïdnaya, ce qui fait de lui une cible réelle pour les groupes armés. Ceux-ci ont maintes fois menacé de boucler la route du secteur nord considéré comme une veine vitale de la capitale Damas et sa province.
Depuis le début de la guerre sur la Syrie, Saïdnaya a demeuré le village qui a rejeté l'entrée des groupes armés contrairement aux villages voisins. Pour cette raison, il a été pris pour cible par les miliciens notamment à partir de Rankouss, l'un des bastions les plus importants après Yabroud et le principal passage d'armes et de terroristes depuis le village libanais d'Ersal vers les territoires syriens, surtout vers les régions de Qalamoun et la province de Damas.
Les groupes armés ont tenté maintes fois de prendre le contrôle du monastère historique et d'entrer dans le village de Saïdnaya. Les habitants ont fait l'objet de plusieurs enlèvements, alors que des obus se sont abattus en permanence sur la ville. L'autre facteur qui a fait de Saïdnaya une cible réelle pour les groupes armés fut le contrôle du monastère chérubin et du village, par la suite, le contrôle de l'un des villages les plus alliés à l'Etat syrien.
Le village de Saïdnaya et ses monts, tout comme le monastère chérubin n'étaient pas loin de la tactique des embuscades utilisée avec succès par l'armée syrienne... mais cette fois l'embuscade fut différente, puisque la région du monastère chérubin se situe au centre d'une région contrôlée par les miliciens alors que les frontières libanaises la jouxtent de l'autre côté.
Les informations parvenues au commandement de l'armée syrienne faisaient état de préparatifs en cours pour mener une importante offensive par des groupes armés tels que les brigades d'al Fajr, de Qalamoun, les libres du Cham, et le front al-Nosra. Cette offensive sera entamée de plusieurs fronts et sera accompagnée d'une attaque sur le village de Saïdnaya. Le plan a été mis en place. Les commandants militaires soutenaient une confrontation contre les groupes armés dans une région connue militairement par la région de Raqba, une plaine entre deux monts. Des embuscades ont été tendues dans cette région, tout en gardant le nombre ordinaire des soldats et des forces de la défense nationale déployés dans la région. La plupart des soldats sont originaires de Saïdnaya.
Vers une heure du matin, l'offensive a commencé de l'axe du jurd de Telfita et de Rankouss. L'objectif des assaillants était d'atteindre et de contrôler le centre du monastère. Les groupes armés se sont infiltrés à proximité du monastère dans une tentative de surprendre ses gardiens. Mais ces groupes ont été pris dans les embuscades tendues tout autour du monastère. C'est ainsi qu'ils ont perdu toute capacité à faire face aux tirs de feu nourris un autre groupe a tenté de prendre d'assaut le monastère du Saint-Thomas pour diminuer la pression sur les groupes assiégés près du monastère chérubin. Les miliciens ont commencé à lancer des obus en averse sur le village de Saïdnaya dans une tentative d'empêcher l'arrivée des renforts aux gardiens du monastère. L'offensive avortée des groupes armés, planifiée depuis des mois, a provoqué la mort de plusieurs miliciens alors que d'autres ont été blessés alors qu'ils tentaient de se retirer sous une couverture de feu vers le quartier de l'Ouest du village de Rankouss. Les unités de feu de l'armée syrienne les ont toutefois pourchassés jusqu'à cette région et ont formé une ceinture de feu autour des jurds des montagnes, empêchant l'arrivée de tout renfort.
La superficie du feu que l'armée syrienne a pu couvrir dans sa confrontation des groupes armés, a créé la panique dans leurs rangs, comme le révèle une source militaire au site d'information d'al-Ahdnews, qui a ajouté : Les groupes armés étaient composés de combattants de nationalités arabes, surtout saoudiennes. L'armée syrienne a réussi à retirer un grand nombre de cadavres, dont au moins quatre miliciens saoudiens.
Source : Al-Ahednews
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