Les combattants de Bandar se mobilisent au nord et au rif de Lattaquié
Par Nidal Hamadé
Les brigades armées relevant de l'opposition syrienne et du front Al-Nosra ont cessé le combat dans la zone centrale, où se déploient les soldats syriens et où toute offensive s'est avérée impossible depuis la chute de Qosseir.
En effet, la reprise du quartier Khaldieh de Homs par l'armée syrienne, a mis fin au différend entre les rebelles sur la priorité des régions de combat. Les dirigeants militaires des rebelles, le
front Al-Nosra et les forces régionales hostiles à la Syrie, ont été convaincus de l'échec des tentatives de freiner l'avancée de l'armée syrienne et de ses alliés sur ce front. Sur ce, il a fallu concentrer les efforts dans d'autres régions, notamment dans le nord de la Syrie et plus précisément dans le rif nord d'Alep et la côte du rif nord de Lattaquié, limitrophes des frontières de la Turquie. Ce pays qui constitue le fer de lance dans le projet du renversement du régime syrien.
En mai 2012, le superviseur adjoint des Frères Musulmans de la Syrie et fondateur du front Al-Nosra, Farouk Tayfour, avait proposé lors d'une réunion de l'opposition à Istanbul, de lancer une offensive contre les régions alaouites, à partir des montagnes de Lattaquié, adjacentes à la Turquie.
Tayfour avait exposé les détails de sa proposition. «Les combats dans les zones alaouites seront une frappe au cœur du régime et réduiront les pressions sur les zones sunnites. Un tel front affectera la communauté alaouite afin de la convaincre d'abandonner le régime».
Les responsables turcs ont alors fermement contesté les propos de Tayfour. Ils ont indiqué que les zones frontalières turques avec la Syrie sont habitées par des Alaouites et des Kurdes. Un fait qui provoquerait une insurrection des Alaouites contre le régime turc.
Des opposants syriens estiment qu'un changement stratégique a dernièrement eu lieu dans la position turque, à la suite notamment de la reprise de l'initiative militaire par l'armée syrienne dans la zone centrale et le recul des rebelles dans le rif de Damas.
La nouvelle position turque favorable au conflit confessionnel dans le rif de Lattaquié, est survenue à la suite des affrontements entre les combattants kurdes et les rebelles relevant du front Al-Nosra et des Frères Musulmans de Syrie.
En effet, les combattants kurdes du PKK, en provenance de l'Irak, ont réussi à remporter la bataille dans plusieurs régions. Ce fait a obligé la Turquie à intervenir directement à Tel-Abiad afin d'empêcher la chute du village, considéré comme un passage stratégique avec l'Irak, aux mains des combattants kurdes.
Ces derniers s'étaient retirés en mai dernier des montagnes Kandil situés en Turquie vers l'Irak, conformément à un accord tacite entre les Renseignements turcs et Abdallah Ocelan, leader du Pkk, emprisonné en Turquie depuis 1998.
Les rebelles ont entamé une série d'offensives coordonnées au rif nord d'Alep, notamment à Khan el-Assal, Nebbol et à l'aéroport militaire Minnigh. A Khan el-Assal, 300 militaires et civils furent massacrés. A Nebbol, les rebelles ont essuyé un revers et perdu des dizaines de combattants. Ils prirent le contrôle de l'aéroport militaire Minnigh dans la nuit de lundi à mardi, au terme de 11 mois de siège, durant lesquels les soldats syriens ont fait preuve de résistance légendaire, en dépit du siège dur imposé autour du site.
Source : al-Ahed, traduit par l'équipe du site
Les brigades armées relevant de l'opposition syrienne et du front Al-Nosra ont cessé le combat dans la zone centrale, où se déploient les soldats syriens et où toute offensive s'est avérée impossible depuis la chute de Qosseir.
En effet, la reprise du quartier Khaldieh de Homs par l'armée syrienne, a mis fin au différend entre les rebelles sur la priorité des régions de combat. Les dirigeants militaires des rebelles, le
front Al-Nosra et les forces régionales hostiles à la Syrie, ont été convaincus de l'échec des tentatives de freiner l'avancée de l'armée syrienne et de ses alliés sur ce front. Sur ce, il a fallu concentrer les efforts dans d'autres régions, notamment dans le nord de la Syrie et plus précisément dans le rif nord d'Alep et la côte du rif nord de Lattaquié, limitrophes des frontières de la Turquie. Ce pays qui constitue le fer de lance dans le projet du renversement du régime syrien.En mai 2012, le superviseur adjoint des Frères Musulmans de la Syrie et fondateur du front Al-Nosra, Farouk Tayfour, avait proposé lors d'une réunion de l'opposition à Istanbul, de lancer une offensive contre les régions alaouites, à partir des montagnes de Lattaquié, adjacentes à la Turquie.
Tayfour avait exposé les détails de sa proposition. «Les combats dans les zones alaouites seront une frappe au cœur du régime et réduiront les pressions sur les zones sunnites. Un tel front affectera la communauté alaouite afin de la convaincre d'abandonner le régime».
Les responsables turcs ont alors fermement contesté les propos de Tayfour. Ils ont indiqué que les zones frontalières turques avec la Syrie sont habitées par des Alaouites et des Kurdes. Un fait qui provoquerait une insurrection des Alaouites contre le régime turc.
Des opposants syriens estiment qu'un changement stratégique a dernièrement eu lieu dans la position turque, à la suite notamment de la reprise de l'initiative militaire par l'armée syrienne dans la zone centrale et le recul des rebelles dans le rif de Damas.
La nouvelle position turque favorable au conflit confessionnel dans le rif de Lattaquié, est survenue à la suite des affrontements entre les combattants kurdes et les rebelles relevant du front Al-Nosra et des Frères Musulmans de Syrie.
En effet, les combattants kurdes du PKK, en provenance de l'Irak, ont réussi à remporter la bataille dans plusieurs régions. Ce fait a obligé la Turquie à intervenir directement à Tel-Abiad afin d'empêcher la chute du village, considéré comme un passage stratégique avec l'Irak, aux mains des combattants kurdes.
Ces derniers s'étaient retirés en mai dernier des montagnes Kandil situés en Turquie vers l'Irak, conformément à un accord tacite entre les Renseignements turcs et Abdallah Ocelan, leader du Pkk, emprisonné en Turquie depuis 1998.
Les rebelles ont entamé une série d'offensives coordonnées au rif nord d'Alep, notamment à Khan el-Assal, Nebbol et à l'aéroport militaire Minnigh. A Khan el-Assal, 300 militaires et civils furent massacrés. A Nebbol, les rebelles ont essuyé un revers et perdu des dizaines de combattants. Ils prirent le contrôle de l'aéroport militaire Minnigh dans la nuit de lundi à mardi, au terme de 11 mois de siège, durant lesquels les soldats syriens ont fait preuve de résistance légendaire, en dépit du siège dur imposé autour du site.
Source : al-Ahed, traduit par l'équipe du site
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