Une nouvelle structure remplacerait la Coalition de l’opposition syrienne
Par Nidal Hamadé*
Les effets de la chute du pouvoir des Frères Musulmans en Egypte commencent à paraitre successivement sur l'opposition syrienne, même en catimini.
Comme nous l'avions prévu dans notre précèdent article sur les répercussions de la chute des Frères musulmans sur l'opposition syrienne, les préparatifs pour annoncer la mort de la Coalition de l'opposition sont en cours, en prélude à la mise en place d'une nouvelle formation qui représenterait l'opposition syrienne, mais cette fois, sous un commandement saoudien.
Selon les informations, Michel Kilo, Assi Jarba et Fayez Sara, se préparent à former un nouveau comité qui représenterait l'opposition syrienne dans toutes prochaines négociations avec le régime ou en cas du renversement d'Assad, comme a indiqué Michel Kilo.
Ce nouveau comité est censé remplacer la Coalition actuelle et sera baptisé (le Rassemblement
démocratique syrien ou le Rassemblement des démocrates syriens). D'après des sources proches de l'opposition, des contacts ont eu lieu avec les différentes composantes de l'opposition pour cette fin. Les demandes d'adhésion au nouveau comité de l'opposition sont en train d'affluer depuis quelques jours.
Les préparatifs pour la tenue d'une conférence à Istanbul à la mi-août sont en cours, afin d'y annoncer la formation du nouveau corps de l'opposition. Tous les partis et figures de l'opposition syrienne ont été invités, y compris les partis kurdes, dont notamment le parti de l'Union démocratique kurde qui serait représenté par une de ses responsables, (Hafal Sinam), en raison de l'impossibilité de l'entrée en Turquie du président du parti, Saleh Moslem Mohammad Ali.
Les invitations ont été adressées aux personnalités opposantes à titre individuel. Cette mesure vise à anéantir le pouvoir des Frères Musulmans au sein des comités de l'opposition. Cette confrérie représentée par la majorité des membres du Conseil syrien et de la Coalition de l'opposition syrienne.
Le lieu prévu de la réunion de l'opposition, à Istanbul, montre que les répercussions de l'évènement égyptien ont dépassé les frontières de l'Egypte, pour atteindre la Syrie, la Turquie et tous les pays où les Frères Musulmans sont montés en puissance durant les deux dernières années. En effet, le fait qu'Erdogan tolère la tenue d'une telle réunion visant essentiellement à anéantir le pouvoir des Frères Musulmans, par la fondation d'un nouveau corps de l'opposition, démontre un grand recul dans l'attitude turque à l'égard du dossier syrien. Un recul d'ordre stratégique qui aurait des retombées notamment sur le dossier syrien.
Source : Al-Ahed, traduit par l'équipe du site
Les effets de la chute du pouvoir des Frères Musulmans en Egypte commencent à paraitre successivement sur l'opposition syrienne, même en catimini.
Comme nous l'avions prévu dans notre précèdent article sur les répercussions de la chute des Frères musulmans sur l'opposition syrienne, les préparatifs pour annoncer la mort de la Coalition de l'opposition sont en cours, en prélude à la mise en place d'une nouvelle formation qui représenterait l'opposition syrienne, mais cette fois, sous un commandement saoudien.
Selon les informations, Michel Kilo, Assi Jarba et Fayez Sara, se préparent à former un nouveau comité qui représenterait l'opposition syrienne dans toutes prochaines négociations avec le régime ou en cas du renversement d'Assad, comme a indiqué Michel Kilo.
Ce nouveau comité est censé remplacer la Coalition actuelle et sera baptisé (le Rassemblement
démocratique syrien ou le Rassemblement des démocrates syriens). D'après des sources proches de l'opposition, des contacts ont eu lieu avec les différentes composantes de l'opposition pour cette fin. Les demandes d'adhésion au nouveau comité de l'opposition sont en train d'affluer depuis quelques jours.Les préparatifs pour la tenue d'une conférence à Istanbul à la mi-août sont en cours, afin d'y annoncer la formation du nouveau corps de l'opposition. Tous les partis et figures de l'opposition syrienne ont été invités, y compris les partis kurdes, dont notamment le parti de l'Union démocratique kurde qui serait représenté par une de ses responsables, (Hafal Sinam), en raison de l'impossibilité de l'entrée en Turquie du président du parti, Saleh Moslem Mohammad Ali.
Les invitations ont été adressées aux personnalités opposantes à titre individuel. Cette mesure vise à anéantir le pouvoir des Frères Musulmans au sein des comités de l'opposition. Cette confrérie représentée par la majorité des membres du Conseil syrien et de la Coalition de l'opposition syrienne.
Le lieu prévu de la réunion de l'opposition, à Istanbul, montre que les répercussions de l'évènement égyptien ont dépassé les frontières de l'Egypte, pour atteindre la Syrie, la Turquie et tous les pays où les Frères Musulmans sont montés en puissance durant les deux dernières années. En effet, le fait qu'Erdogan tolère la tenue d'une telle réunion visant essentiellement à anéantir le pouvoir des Frères Musulmans, par la fondation d'un nouveau corps de l'opposition, démontre un grand recul dans l'attitude turque à l'égard du dossier syrien. Un recul d'ordre stratégique qui aurait des retombées notamment sur le dossier syrien.
Source : Al-Ahed, traduit par l'équipe du site
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