Ersal, un passage privilégié pour le trafic des armes vers la Syrie
L'armée libanaise a dernièrement avorté plusieurs opérations de trafic d'armes et de munitions, notamment à Ersal. Dimanche dernier, le commandement de l'armée a annoncé dans un communiqué, qu'un véhicule Pick-up, chargé d'une quantité d'armes et de munitions, de grenades, de détonateurs d'explosifs et de vêtements spéciaux, a été confisqué près d'un barrage de l'armée à Ersal.
Non loin de cette localité, les Renseignements de l'armée ont arrêté dans le village Makné de la Békaa, cinq membres du front Al-Nosra (un Syrien, un Libanais et trois Palestiniens). Chaque détenu possédait 5000 $, des tracts et des ceintures explosives. Ils furent livrés ainsi que les armes confisquées aux autorités compétentes et une enquête fut initiée sous la supervision de la justice militaire.
Une source sécuritaire a lié entre les deux opérations d'Ersal et de Makné. Cette source a révélé à
Al-Ahednews que les soldats de l'armée ont arrêté à un barrage d'Ersal, un véhicule conduit par Tarek Ahmad Breidi (Libanais originaire du village), transportant des détonateurs d'explosifs, des engins explosifs et des bandes noires. Selon l'enquête préliminaire, le détenu Breidi travaille pour le compte de la soi-disant Armée syrienne libre (ASL) et n'a aucune relation avec les factions du camp Ein-Heloué.
Le responsable militaire a mis en garde contre la situation qui prévaut à Ersal, où sont coordonnées les opérations de trafic d'armes vers le territoire syrien.
Depuis la fin de 2012, une série d'incidents sécuritaires est survenue à Ersal.
En effet, le 3 décembre 2012, des accrochages ont éclaté entre un groupuscule et l'armée dans les Projets du Qaa. Le blessé Bachar Amoun, originaire d'Ersal, avait reconnu qu'il planifiait en compagnie de trois autres, de trafiquer des armes vers la Syrie.
Le 20 mars 2013, le tribunal militaire a émis un acte d'accusation contre une cellule qui transportait des explosifs de Ein-Heloué vers le territoire syrien, commandée par les deux Syriens, Sleiman.D et Seifeddine.A, opérant pour le compte d'Al-Qaïda.
En début d'avril 2013, une patrouille de l'armée a arrêté au voisinage d'Ersal, un véhicule chargé d'armes moyennes, dont des RPG et des munitions.
Durant le même mois, l'armée a arrêté six trafiquants à Ein-Zhalta dans le Chouf, alors que huit autres ont pris la fuite...Les détenus ont reconnu que l'opération n'était pas la première en son genre et que de grandes quantités d'armes devaient être transportées en Syrie, via Ersal.
Le 6 mai dernier, les Renseignements de l'armée ont arrêté une cellule suspecte et saisi des engins explosifs à Ein-Remmené.
Les deux Libanais, Mohammad Bachir Moussa et Saad Mohammad Moussa ont été arrêtés le 2 juin à Ehden au Liban nord. Ils transportaient des équipements militaires et des lance-roquettes et se dirigeaient vers Ersal.
Les Renseignements de l'armée sont actifs jour et nuit pour avorter tout plan terroriste visant à torpiller la stabilité du Liban, surtout que les données indiquent que les groupes extrémistes takfiris intensifieront leurs efforts dans toutes les régions libanaises sous le prétexte du «Jihad».
Le Liban est-il devenu une scène de «Jihad» ou les groupes terroristes tentent-ils de réduire les pressions subies en Syrie, à la suite de leurs défaites successives devant l'armée syrienne? Qui vivra verra.
Source : Al-Ahed, traduit par l'équipe du site
Non loin de cette localité, les Renseignements de l'armée ont arrêté dans le village Makné de la Békaa, cinq membres du front Al-Nosra (un Syrien, un Libanais et trois Palestiniens). Chaque détenu possédait 5000 $, des tracts et des ceintures explosives. Ils furent livrés ainsi que les armes confisquées aux autorités compétentes et une enquête fut initiée sous la supervision de la justice militaire.
Une source sécuritaire a lié entre les deux opérations d'Ersal et de Makné. Cette source a révélé à
Al-Ahednews que les soldats de l'armée ont arrêté à un barrage d'Ersal, un véhicule conduit par Tarek Ahmad Breidi (Libanais originaire du village), transportant des détonateurs d'explosifs, des engins explosifs et des bandes noires. Selon l'enquête préliminaire, le détenu Breidi travaille pour le compte de la soi-disant Armée syrienne libre (ASL) et n'a aucune relation avec les factions du camp Ein-Heloué.Le responsable militaire a mis en garde contre la situation qui prévaut à Ersal, où sont coordonnées les opérations de trafic d'armes vers le territoire syrien.
Depuis la fin de 2012, une série d'incidents sécuritaires est survenue à Ersal.
En effet, le 3 décembre 2012, des accrochages ont éclaté entre un groupuscule et l'armée dans les Projets du Qaa. Le blessé Bachar Amoun, originaire d'Ersal, avait reconnu qu'il planifiait en compagnie de trois autres, de trafiquer des armes vers la Syrie.
Le 20 mars 2013, le tribunal militaire a émis un acte d'accusation contre une cellule qui transportait des explosifs de Ein-Heloué vers le territoire syrien, commandée par les deux Syriens, Sleiman.D et Seifeddine.A, opérant pour le compte d'Al-Qaïda.
En début d'avril 2013, une patrouille de l'armée a arrêté au voisinage d'Ersal, un véhicule chargé d'armes moyennes, dont des RPG et des munitions.
Durant le même mois, l'armée a arrêté six trafiquants à Ein-Zhalta dans le Chouf, alors que huit autres ont pris la fuite...Les détenus ont reconnu que l'opération n'était pas la première en son genre et que de grandes quantités d'armes devaient être transportées en Syrie, via Ersal.
Le 6 mai dernier, les Renseignements de l'armée ont arrêté une cellule suspecte et saisi des engins explosifs à Ein-Remmené.
Les deux Libanais, Mohammad Bachir Moussa et Saad Mohammad Moussa ont été arrêtés le 2 juin à Ehden au Liban nord. Ils transportaient des équipements militaires et des lance-roquettes et se dirigeaient vers Ersal.
Les Renseignements de l'armée sont actifs jour et nuit pour avorter tout plan terroriste visant à torpiller la stabilité du Liban, surtout que les données indiquent que les groupes extrémistes takfiris intensifieront leurs efforts dans toutes les régions libanaises sous le prétexte du «Jihad».
Le Liban est-il devenu une scène de «Jihad» ou les groupes terroristes tentent-ils de réduire les pressions subies en Syrie, à la suite de leurs défaites successives devant l'armée syrienne? Qui vivra verra.
Source : Al-Ahed, traduit par l'équipe du site
//