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La chose la plus facile au monde… Spoliation des richesses arabes!

La chose la plus facile au monde… Spoliation des richesses arabes!
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   Par Akil Cheikh Hussein

Rien, à ce qu’il parait, ne peut être plus facile que le fait de spolier les biens et les richesses des Arabes. Des pays entiers, comme la Palestine, sont complètement spoliés par les Sionistes. D’autres pays sont spoliés partiellement: leur pétrole et leurs autres richesses matérielles. Ainsi que leur richesse humaine qui se perd moralement et culturellement en raison de la rupture avec les exigences du réel, de l’histoire et des véritables intérêts.

La chose la plus facile au monde… Spoliation des richesses arabes!

Nous avons su par le passé que l’Egypte a accepté, du temps où elle a été gouvernée par Sadate, de faire dévier les eaux du Nil vers la Palestine occupée! Sans autre contrepartie que le soutien au pouvoir du président Sadate par les Israéliens et les Etasuniens.

Et nous avons su aussi que l’Egypte vendait le gaz égyptien à l’entité sioniste à des prix sensiblement inférieurs au prix du coût. Et nous entendons  maintenant dire que l’Egypte achète le gaz israélien à des prix sensiblement supérieurs au prix du gaz sur le marché mondial.

Comment l’Egypte est-elle passée d’un pays exportateur du gaz à un pays importateur du Gaz? La recherche d’une réponse est nécessaire à cette question. Mais, avant toute recherche, on peut affirmer sans hésitation que le gaz égyptien n’est pas tari. On peut également affirmer qu’une volonté israélienne se cache derrière ce changement. Une volonté israélienne et un «mauvais pas» de la part d’un responsable égyptien qui se plie au chantage des Israéliens.

Que le gaz égyptien reste emprisonné sous la terre, ou qu’il s’évapore dans les airs, cela ne pose donc aucun problème. Ou que son exportation à l’entité sioniste devienne impossible car des «terroristes» ont fait exploser les oléoducs qui le transportent via la Sinaï vers l’entité sioniste. Des terroristes qui brandissent des drapeaux islamiques mais qui sont manipulés par les Israéliens dans le but, justement, est de vendre à l’Egypte le gaz qu’ils extraient de la terre ou des eaux de la Palestine!

Et ce n’est pas tout.

L’arrêt de l’exportation du gaz égyptien vers l’entité sioniste (en raison des oléoducs détruits par des terroristes arabes qui exécutent les ordres de l’entité sionistes) a prétendument fait de grands dégâts à cette entité: Elle a été obligée d’utiliser le fioul, qui est plus cher, à la place du gaz pour produire de l’électricité, ce qui porte aussi préjudice à l’environnent  «israélien»! Mais grâce à son prestige international, l’entité sioniste n’est pas comme les autres entités: Il ne lui est pas difficile d’imposer sa volonté même si elle est sensiblement inique. Des tribunaux internationaux ont, jusqu’à maintenant, sommé l’Egypte de verser la modique somme de 2 milliards de dollars en tant que compensation à l’entité sioniste.  2 milliards qui ne sont qu’une partie de plusieurs autres milliards que l’Egypte sera contrainte de payer un peu plus tard. Et elle en sera contrainte car, si elle ne s’exécute pas, elle perdrait sa réputation en tant que pays dont l’économie repose principalement sur les investissements étrangers qui, eux-mêmes, sont régis, tout comme le terrorisme, par la main israélienne!

Cette histoire du gaz ne se termine pas du côté de l’Egypte. Elle se prolonge pour atteindre la Jordanie. En effet, L’arrêt de la circulation du gaz égyptien via la Sinaï et «Israël» vers la Jordanie a obligé cette dernière de tendre sa main à l’entité sioniste avec laquelle elle a signé des contrats de 10 milliards de dollars pour l’importation du gaz naturel israélien durant les 15 années à venir. Faut savoir que le gaz naturel se vend à des prix inférieurs dans des richissimes pays arabes «frères».
 
Il va de soi que la conclusion de ces contrats a fait le bonheur des Israéliens non seulement en raison des 10 milliards en question, mais également parce qu’elle constitue, selon les déclarations des responsables israéliens, un «événement historique» et un «exploit national israélien» dans la mesure où elle va dans le sens de la normalisation prévue par les clauses des «accords de paix» signés par les deux parties, israélienne et jordanienne, à Wadi Araba en 1994.

Jusque là, nous ne sommes pas encore arrivés à l’affaire la plus grave, à la «vache à lait», selon la qualification donnée, lors de sa campagne électorale qui l’a emmené à la Maison blanche,  par Donald Trump, au Royaume saoudien. Le Royaume saoudien a déjà reçu une douloureuse gifle de la part du Congrès étasunien qui à promulgué la loi «JASTA» qui bloque toute réponse positive à la tentative du Royaume de retirer, en vue de couvrir son état de faillite financière due au coût élevé de son soutien au terrorisme et de ses  guerres contre le Yémen, la Syrie, l’Irak et autres, 750 milliards dollars de ses fonds déposés dans les banques aux Etats-Unis.

Ce qui est catastrophique n’est pas que Washington a mis sa main définitivement sur les 750 milliards, mais que cette mesure soit un prélude à la spoliation par Washington de trillions et de trillions de dollars que les Saoudiens et autres  gouverneurs arabes volent à leurs peuples pour les entasser dans les banques  occidentales.

Et ce qui est plus catastrophique est le fait que Washington ne se contente pas de tous ces fonds: Trump veut que les Saoudiens lui payent le trois quart de leurs richesses «en échange de la protection que les forces étasuniennes leur assurent intérieurement et extérieurement».

Il est certain qu’une partie autre que Washington demandera à la Maison des Saoud de payer le quart qui en restera.

N’est-ce pas que les Saoudiens se vantaient en parlant de ce qu’ils appelaient «alliance stratégique» entre eux et les Etats-Unis?

N’est-ce pas qu’ils essayent de se vanter à nouveau en parlant maintenant, d’une manière ou d’une autre, d’une alliance stratégique avec l’ennemi sioniste?

Que les Israéliens se contenteraient du quart qui en restera, c’est-à-dire de cette partie des biens des Arabes et des Musulmans dont disposent les Saoudiens et leurs semblables, ne resterait-il pas un marché juteux pour les Saoudiens et leurs semblables jusqu’au moment où les Israéliens les laisseront tomber au milieu du chemin comme un banal produit jetable?

Source: french.alahednews

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