L’Iran dénonce un «crime odieux» après la reconnaissance «éhontée» par «Israël» de l’assassinat de Haniyeh
Par AlAhed avec agences
L’Iran a dénoncé, le mardi 24 décembre, un «crime odieux» après la reconnaissance lundi par «Israël» du meurtre du chef du mouvement de résistance palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, en juillet à Téhéran, qu’il a qualifiée d'«aveu éhonté».
«Avec cet aveu éhonté, l’entité israélienne admet ouvertement pour la première fois sa responsabilité dans ce crime odieux», a déclaré l’ambassadeur iranien aux Nations unies Amir Saeid Iravani dans une lettre au secrétaire général de l’ONU publiée sur le réseau social X.
La mission iranienne auprès des Nations Unies a saisi le Conseil de sécurité suite aux déclarations du ministre «israélien» de la Guerre, Israël Katz, qui a reconnu pour la première fois la responsabilité d’«Israël» dans l’assassinat du leader du Hamas à Téhéran.
La délégation iranienne a réclamé des sanctions.
Dans sa communication au Conseil de sécurité, la mission iranienne dénonce: «Le ministre Katz a publiquement et sans vergogne admis la responsabilité d’Israël dans l’assassinat de Haniyeh alors qu’il était en visite à Téhéran. Cet aveu effronté concernant le meurtre d’un leader politique sur le territoire souverain d’un État membre des Nations Unies souligne une fois de plus la responsabilité d’Israël dans ses actes de terrorisme et d’agression».
La délégation iranienne ajoute que cette reconnaissance «confirme la légitimité de la réponse iranienne le 1er octobre».
Elle exhorte les Nations Unies à ne pas laisser «impuni une entité qui défie ouvertement le droit international».
La mission iranienne affirme que cet assassinat sur son sol constitue une «violation flagrante du droit international» et demande une réponse forte de la communauté internationale face à ce «terrorisme d’État».
En visite à Téhéran pour participer à la cérémonie d’investiture du président iranien Mssoud Pezeshkian, Ismaïl Haniyeh a été assassiné le 31 juillet dans un assassinat ciblé, mené par l’entité sioniste contre son lieu de résidence située dans un quartier du nord de la capitale iranienne, Téhéran.