Voilà comment l’Occident soutient «Daech»!
De plus en plus d'experts et d'analystes s'interrogent sur l'attitude ambigüe des Occidentaux à l'égard des terroristes de «Daech». D'un côté, ils prétendent les combattre mais de l'autre, ils leur apportent un précieux soutien militaire et financier.
Moufid al-Baldaoui, caïmacam (préfet) du district de Balad, au nord de Bagdad, a révélé, samedi, qu'un avion de la Coalition internationale a largué, la veille, un ballon géant au-dessus d'une région où des combattants de «Daech» sont encerclés par les troupes irakiennes et les volontaires de la «Mobilisation populaire». Ce ballon est semblable à ceux qui contiennent des armes, des munitions et d'autres équipements militaires parachutés aux troupes des peshmergas dans d'autres régions du pays. M. Baldaoui a demandé aux autorités irakiennes d'ouvrir une enquête pour connaitre la composition du colis largué aux terroristes et identifier le pays responsable de ce parachutage. Il a précisé que des centaines d'habitants de Balad ont été témoins de cet incident, qui a été filmé (pour visionner la vidéo, cliquer ici ).
Ce n'est pas le premier incident du genre. Un officier de renseignement de l'armée irakienne et plusieurs autres experts ont révélé que des avions américains avaient largué des armes, des équipements et des rations alimentaires aux terroristes de «Daech» en difficulté dans la province de Diyala (Est de Bagdad), notamment dans la localité stratégique de Jaloula. Selon les mêmes sources, cette aide a permis aux terroristes, qui étaient sur le point de se rendre, de continuer de se battre pendant plusieurs jours. L'argument de l'erreur, invoqué par les responsables de la coalition pour expliquer ce parachutage, est peu convaincant, car ce jour-là, le 7 novembre, les avions de la coalition ont fait quatre passages, bien qu'ils aient été prévenu que les colis tombaient dans les régions contrôlées par les terroristes.
Le même scénario s'est reproduit fin novembre à trois reprises lors de la bataille de Jarf al-Sakhar, au sud de Bagdad. L'incident a suscité un tel émoi que le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi, a protesté auprès du président américain Barak Obama. Lors de cette bataille, qui s'est terminée par la libération de cette région stratégique, les forces irakiennes ont capturé 300 terroristes de «Daech». L'un de leurs commandants a reconnu que ses hommes avaient profité des armes et des munitions larguées par des avions américains.
Ventes de pièces archéologiques en Occident
«Daech» profite aussi des largesses des Occidentaux pour alimenter ses caisses en devises fortes. Une enquête réalisée par Svetlana Kholodnova pour la «Voix de la Russe» révèle que l'organisation terroriste revend à des collectionneurs occidentaux les trésors archéologiques pillés en Irak et en Syrie. Ce marché lucratif, qui s'est essentiellement développé au Royaume-Uni, rapporterait plusieurs dizaines de millions de dollars. La journaliste ajoute que «seulement 1% des lots est intercepté par les forces de l'ordre, le reste s'éparpillant dans les pays d'Europe et aux Etats-Unis».
«Rien n'arrête les collectionneurs qui achètent les trésors aux terroristes», ajoute Mme Kholodnova avant de poursuivre: «Washington et les Européens affirment à l'unisson qu'il faut lutter contre l'EI et couper ses rentrées d'argent. Mais ces affirmations n'ont rien à voir avec la réalité. Selon les services de renseignement irakiens, suite au pillage de plusieurs lieux saints près de la ville syrienne de Nabak, les rebelles auraient empoché près de 40 millions de dollars.»
Ce flot de devises vient s'ajouter aux 50 à 100 millions de dollars générés tous les mois par «Daech» grâce au trafic de pétrole. Le brut est écoulé sur le marché noir via la Turquie et le Kurdistan irakien, au vu et au su des autorités, qui ne font rien pour mettre un terme à cette manne de dollars, qui permet à l'organisation terroriste d'entretenir une armée de plusieurs dizaines de milliers de combattants.
Source : French.alahednews