L’éclat des victoires du Hezbollah continuera de briller

Samer R. Zoughaib

La campagne de dénigrement menée contre le Hezbollah ne parviendra pas à ternir l’éclat de ses victoires remportées contre les ennemis sionistes et takfiristes.

La machine médiatique des débris du 14-Mars et de leurs sponsors régionaux et internationaux s’est mise en marche, comme c’est le cas après chaque victoire de la Résistance et de ses alliés. Obéissant à un chef d’orchestre occulte, des plumes et des voix ont déversé des flots de littératures, faite de mensonges et de faux arguments, pour faire diversion dans l’espoir d’atténuer l’impact de la dernière victoire enregistrée sur les takfiristes dans les montagnes de Ersal et du Qalamoun occidental. Ces mêmes plumes et ces mêmes voix, qui s’étaient murées dans un silence assourdissant, lorsqu’une partie du territoire national était occupée par ces groupes obscurantistes. Pire encore, ce sont elles qui avaient pris la défense «des pauvres révolutionnaires syriens» à Ersal, quand l’ancien ministre de la Défense, Fayez Ghosn, mettant en garde, dès 2012, contre la présence d’«Al-Qaida» à Ersal et ses environs.

Déjà, en 2006, ces plumes et ces voix, mercenaires ou manipulées, s’étaient déchainées pour tenter de vider de son sens l’éclatante et historique victoire contre l’ennemi sioniste. Alors qu’«Israël» reconnaissait sa défaite, et formait la commission d’enquête Winograd, pour «comprendre ce qui s’est passé» et déterminer les responsables du désastre, ces «journaleux» et pseudo-experts, épaulés par des hommes politiques véreux, versaient des larmes de crocodiles sur les «énormes pertes civiles» au Liban; ils se lamentaient devant les images de la banlieue sud de Beyrouth, détruite par l’aviation ennemie. Mais leur logique incohérente et leur esprit tordu faisaient assumer à la Résistance la responsabilité des destructions et des victimes. «Israël» n’aurait jamais trouvé meilleurs conseillers en communication pour absorber le terrible choc psychologique provoqué par sa cuisante défaite au Liban.

Climat de suspicion et de désunion

Les voilà qu’ils recommencent aujourd’hui! Au lieu de se réjouir de la libération du territoire national et de l’éloignement du danger takfiriste, et de célébrer avec tous les Libanais la victoire, ils répandent un climat malsain de suspicion, et sèment les germes de la désunion. N’importe quel thème est bon pour être exploité contre le Hezbollah. Non satisfaits des offenses faites aux familles des martyrs de la Résistance, qui ont versé leur sang pour libérer la terre, ils fouillent les détritus, à la recherche d’autres arguments puants. Les voilà qu’ils dénoncent, avec la plus grande vigueur, l’accord conclu avec les takifiristes, qui a abouti à leur reddition, à leur évacuation, et à la détermination du sort des soldats libanais disparus. Les objectifs de la bataille n’ont-ils pas été ainsi atteints à travers cet accord? Ils se livrent alors à une odieuse surenchère, dénonçant le «sauf-conduit» accordé aux membres de «Daech», qui «auraient dû être tous tués». Ce sont ces mêmes journaleux et politicards, prônant aujourd’hui la «bataille jusqu’au dernier takfiriste», qui ont tout fait pour retarder l’offensive de l’armée libanaise. Pire, ce sont eux qui ont imposé à l’armée le cessez-le-feu, en août 2013 à Ersal, offrant ainsi aux extrémistes l’opportunité d’exfiltrer les 33 soldats et gendarmes qu’ils avaient enlevés, et dont plusieurs ont été ensuite égorgés ou fusillés!

Que savent-ils de l’honneur!

Et comme l’insolence et la bêtise n’ont pas de limite, l’orchestre pense avoir trouvé une nouvelle symphonie dans le communiqué du Hezbollah accusant les Etats-Unis de bombarder le convoi des combattants et de leurs familles, évacués du Qalamoun. Ils croient avoir confondu la Résistance, «qui a pris la défense des terroristes». «Ils ne comprennent pas la Résistance et ne la comprendront jamais», disait Sayed Hassan Nasrallah en 2010. Sept ans plus tard, ils semblent toujours aussi ignorants. Pour avoir grâce à leurs yeux, faut-il se réjouir du massacre de femmes enceintes et d’enfants? Faut-il applaudir au blocus imposé par l’aviation américaine à quelques bus coincés dans le désert, qui ne pèsent rien dans la bataille en cours en Syrie? Ne savent-ils pas que ce qui fait la force du Hezbollah, ce ne sont pas seulement l’esprit de sacrifice qui anime ses combattants et ses partisans, ni les compétences militaires redoutables qu’ils ont acquises. C’est aussi l’existence de valeurs auquel le parti reste attaché contre vent et marées. A la tête de ces principes figurent l’engagement honoré et le respect de la parole donnée… même à un ennemi. Il y va de l’honneur et de la crédibilité.

Mais il semble que ces deux mots n’existent pas dans le vocabulaire des mercenaires de la plume.

Source: French.alahednews