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Les réalisations israéliennes dans la stigmatisation du Hezbollah, accusé de terrorisme

Les réalisations israéliennes dans la stigmatisation du Hezbollah, accusé de terrorisme
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Il est vrai que la cause principale et directe qui a poussé le régime d’Al-Saoud et le conseil de coopération des pays du Golfe persique à placer le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, est liée à la position du parti concernant le peuple opprimé du Yémen. Mais cette mesure survient également dans un contexte régional où l’entité sioniste joue un rôle essentiel et interactionnel.

Les réalisations israéliennes dans la stigmatisation du Hezbollah, accusé de terrorisme

La position des Etats et des partis régionaux envers la cause palestinienne détermine leur valeur et leur vraie tendance. A ce stade aucune position ne peut être vue comme involontaire ou occasionnelle. Le module de ces positions est son impact positif ou négatif sur le conflit avec l’ennemi sioniste.

Cette approche est la même chez tous les gouverneurs régionaux et internationaux, toutes les décisions et les positions passent impérativement par cette évaluation.

Sur la base des données précédentes, il faut noter que :

- L’évolution des relations israélo-saoudiennes pour atteindre le niveau de l’alliance mutuelle n’est pas possible sans le prix à payer en échange, à savoir l’accusation du Hezbollah de terrorisme. Cette demande israélienne est une condition principale à toute alliance régionale. Dans ce même contexte, la position saoudienne s’aligne complètement avec la position de «Tel Aviv». Cet alignement est la clé du passage à l’alliance voulue ou plutôt le dévoilement de cette alliance déjà en œuvre.

- Il n’est pas un hasard que la position des pays du golfe persique accompagne l’évolution ascendante des relations entre «Israël» et l’Arabie saoudite, qui sont passées des contacts et des liens secrets, aux relations dévoilées au grand jour.
- Nous avons le droit de nous demander s’il existe un lien entre la décision saoudienne et la visite d’une délégation israélienne à Ryad il y a quelques semaines, selon les révélations de la dixième chaîne israélienne d’autant plus qu’aucune des parties concernées, n’a nié cette information. Il faut rappeler que le Mossad israélien est le responsable des relations secrètes avec les pays. A partir de cela nous pouvons nous demander si le Mossad avait un rôle dans l’élaboration et le timing de cette décision ?

- La décision saoudienne a offert un avantage à la diplomatie israélienne pour ternir l’image du Hezbollah devant l’opinion publique internationale. L’Entité profitera de la décision hostile des gouvernements qui se prétendent arabes, contre un mouvement de résistance arabe.

- La décision saoudienne a offert à l’entité sioniste une nouvelle donne qui l’aidera dans son projet consistant à gagner une légitimité internationale pour appuyer ses guerres et ses agressions. Bien que l’étape dans ce sens, le mot final reste aux  capacités de la résistance et à sa présence dans les pensées et les souvenirs des responsables israéliens. C’est cette donne qui influera le plus les décisions de «Tel Aviv».

Il ne faut pas oublier, le régime saoudien a auparavant fourni une telle légitimité à l’entité sioniste, durant la guerre de 2006, lorsqu’il a accusé la résistance d’avoir mené une aventure. Toutes ces positions n’ont pas servi à l’entité , enfin de compte l’ex-président de l’entité sioniste Shimon Perez a dû reconnaitre devant la commission de Winograd que «le monde s’est mis à nos cotés non parce que nous avons raison mais parce que nous sommes faibles.»

- La position saoudienne a donné aux partis de la droite israélienne notamment Netanyahu une matière principale sur laquelle il se basera pour affirmer au public israélien la possibilité de réaliser des alliances avec les pays arabes, notamment les pays du Golfe persique, pour contourner les dangers communs. Sans être obligé de faire des compromis sur le dossier palestinien.

Cet exploit pour l’entité sioniste renforce le concept politique israélien qui voit que la cause palestinienne ne fait plus parti des préoccupations des pays persique. Cela se traduit par la perte de la dernière carte que pouvait jouer le négociateur officiel palestinien sur la table des négociations après qu’il possédait.

Source : Al-Ahednews, traduit par l’équipe du site

 

 

 

 

 

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