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Colère en France contre Obama

Colère en France contre Obama
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Des sources diplomatiques à Paris ont révélé que le président français, François  Hollande et son ministre des AE, Laurent Fabius, étaient en colère contre les politiques du président américain, Barak Obama, à l’égard du dossier nucléaire iranien, notant que l’irritation des responsables français s’était exacerbée à la suite du feu vert donné par Washington à Ankara pour déclencher une guerre contre les Kurdes en Turquie, en Syrie et en Irak

On affirme que la France considérait les Kurdes comme des alliés sûrs et stratégiques dans la région.

Une source diplomatique interviewée par Al-Ahednews a indiqué que le président Obama avait levé la couverture desColère en France contre Obama
Kurdes et permis à Erdogan de lancer une offensive contre eux en contrepartie à la permission aux avions de l’OTAN, notamment américains, d’utiliser la base aérienne d’Incirlik pour mener des raids contre l’organisation «Daech» en Irak et en Syrie.

Selon la source, les services de renseignements français avaient envoyé un rapport à l’Elysée selon lequel, la Turquie ne mènera pas des raids contre «Daech», mais exploitera l’accord avec les Etats-Unis pour pilonner les postes des Kurdes qui combattent «Daech» en Syrie et en Irak.

«La France a envoyé en 2014 des experts militaires afin d’aider les Kurdes à Arbil et Senjar. Ces experts  poursuivent toujours leur mission dans le Kurdistan de l’Irak où la France offre un grand soutien aux forces kurdes, notamment dans le domaine des renseignements. En effet, la France fournit à ces forces les images prises par satellites  des postes de «Daech» et de ses mouvements en Syrie et en Irak, affirme la source française.

Et de poursuivre que les images fournies par la France aux Kurdes durant la bataille de Kobané, ont joué un rôle déterminant dans la résistance des Kurdes dans la ville.

Toujours selon les sources françaises, les relations franco-turques témoignent de tensions depuis plus de trois ans. Des tensions que les deux parties ont réussi à cacher en raison de leur hostilité commune à la Syrie et à son président. On ajoute que le dossier grec a accentué les différends entre Paris et Ankara, surtout que la dernière était insatisfaite du rôle français dans le sauvetage de la Grèce de la faillite et dans la contestation du désir allemand d’expulser Athènes de l’Union Européenne.

En effet, la Turquie considère la Grèce et la Bulgarie comme l’entrave devant son acceptation au sein de l’UE. Pour cette raison, elle guettait l’expulsion de la Grèce de l’Union. Mais la France a déployé de grands efforts afin de maintenir l’adhésion de la Grèce à l’UE. Et Ankara estime que la raison de cette position française était la crainte, voire la conviction française selon laquelle l’Allemagne pourrait remplacer la Grèce par la Turquie, vu les relations historiques entre les deux pays, datant de la première guerre mondiale.

Par contre, une grande diaspora kurde habite en France où le PKK possède des propriétés et des sièges importants, tout comme dans la partie française  de Bruxelles où est installé le commandement politique du parti dans l’Outre-mer. C’est à partir de ces données que la France considère les Kurdes comme  ses principaux alliés en Irak, en Syrie et en Turquie.

D’après les sources françaises, les rapports des SR ont récemment affirmé que les Kurdes sont la seule force militaire capable de combattre «Daech» en Syrie, au moment où les relations franco-iraquiennes sont  toujours otages de l’engagement français  dans la politique saoudienne et de l’attitude négative  contre l’Iran. Un fait qui rend les Kurdes de l’Irak comme l’allié de base de la France, incapable  de s’allier à «Daech». D’ailleurs on écarte la possibilité d’un changement des positions françaises  dans la prochaine période, en dépit de l’accord nucléaire entre l’Iran et l’occident, de la visite du ministre français à Téhéran et de l’invitation adressée à Rohani de visiter Paris.

En conclusion, les sources françaises  affirment que les différends  et les problèmes politiques nécessitent du temps pour que la confiance soit instaurée entre les parties concernées.

Source : Al-Ahednews

 

 

 

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