L’agression israélienne contre la Syrie: secrets et raisons

«Israël» a mené à l’aube du dimanche dernier, la plus violente agression aérienne contre la Syrie, depuis le début de la guerre en cours dans ce pays.

L’entité sioniste a visé plusieurs sites près de la capitale syrienne. Certains estiment que ces sites ont été pilonnés par des missiles «Cruise», lancés par un navire de guerre américain, alors qu’«Israël» en aurait  assumé la responsabilité pour éviter tout embarras américain, notamment devant la Russie.

Pour sa part, le site d’information «Les Juifs de France», proche du «Likoud», confirme la responsabilité d’«Israël» du pilonnage. Selon ce site, des avions israéliens ont survolé l’est du Liban, à partir duquel ils ont bombardé Damas.

L’entité sioniste a donc reçu le feu vert américain pour agresser la Syrie.

Par son approbation à cette frappe israélienne et à sa précédente datant depuis trois mois, Washington réalise deux objectifs: relever le moral de l’opposition syrienne armée et satisfaire l’égo d’«Israël», ce qui empêcherait ce dernier de risquer une opération militaire contre l’Iran, dont les conséquences seraient inconnues.

L’agression israélienne: raisons et secrets

«Israël» qui intervient directement dans le conflit syrien et soutient l’opposition armée, œuvre depuis des ans pour entrainer les États-Unis dans une guerre à dimension internationale contre l’Iran. Une guerre au service des objectifs israéliens visant à détruire la République islamique.

Cette stratégie israélienne est toujours constante, mais entravée par le refus catégorique de l’administration d’Obama, opposée à une guerre hasardeuse.

Un expert du ministère français de la Défense a indiqué lors d’un débat au Sénat français, que l’administration d’Obama avait établi des lignes rouges en ce qui concerne toute opération militaire israélienne contre l’Iran.

Selon cet expert, après le refus récurrent de l’administration américaine de lancer une offensive contre Téhéran ou de permettre aux Israéliens de le faire, ces derniers proposent aux États-Unis de mener une frappe limitée à laquelle l’Iran ne serait pas contraint de riposter. Une telle frappe adresserait par contre, un message ferme sur la capacité d’«Israël» en matière de dissuasion.

Mais l’administration américaine refuse toujours et s’interroge sur l’éventuelle riposte de l’Iran via ses alliés, ce qui enflammerait la région dans les prochaines années.

Cette position américaine complique davantage les relations avec «Israël», au moment où ce dernier perçoit un certain changement dans l’approche américaine à son égard, mais sans changement dans la nature stratégique des relations.

Cependant, les élites américaines inquiètes d’un glissement dans une guerre avec l’Iran, a trouvé la solution.
Inciter Netanyahu à bombarder la Syrie, occupée par ses grands problèmes intérieurs, sous le prétexte d’armes destinées au Hezbollah. Par cette attitude, les États-Unis se retranchent et poussent «Israël» au-devant de la scène, afin d’accomplir la mission du mercenaire, pour laquelle cette entité fut créée dans les années 40 du siècle dernier. 

Dans le même contexte, des sources françaises estiment que l’opération israélienne sera limitée et ne provoquera pas une guerre dans la région. Une guerre évitée par les États-Unis, en dépit des déclarations visant à exercer des pressions sur le président syrien Bachar Asssad et du soutien accordé aux rebelles, dont les lignes de défense et de ravitaillement s’écroulent progressivement devant les frappes de l’armée syrienne, notamment au rif de Qosseir et au centre de la Syrie.

Source: alahednews, traduit par: moqawama.org