Bogdanov… une mission à dimension régionale voire mondiale
Le large éventail d'entretiens effectués par le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, au Liban, n'émanait pas du vide. Les départements de son ministère avaient établi un dossier complet sur les détails de cette visite, dans le cadre d'un plan lié aux crises qui frappent la scène arabe et moyenne orientale, mais axé sur les derniers développements de la crise syrienne, à la suite des résultats de l'avancée de l'armée syrienne sur plus d'un axe stratégique au nord, à l'ouest, au sud et dans les périphéries de la capitale.
Un de ces résultats, fut le message adressé aux parties concernées, notamment aux États-Unis, selon lequel, les plans d'agression contre Damas, changeront surement les règles du jeu, adopté depuis le début de la crise.
Les Russes avaient envoyé des messages dans ce sens, aux parties soutenant l'opposition syrienne armée. Mais la coalition arabo-occidentale, appuyée par «Israël», surtout ces derniers mois, après la transformation de la Jordanie en chambre d'opération américaine pour gérer la guerre, cette coalition a poursuivi ses préparatifs pour lancer la dite dernière offensive contre Damas. Des préparatifs contrés par une bataille préventive menée par l'armée syrienne et ses alliés du front de la Résistance au rif de Qosseir, où les rebelles ont été battus et assiégés dans le centre-ville . Cette bataille a coïncidé avec des opérations militaires réussies au rif de Damas et au nord, ce qui a engendré de nouvelles données.
Les frappes de l'armée ont traduit sur le terrain, les déclarations des pays de l'axe de la Résistance, qui a affirmé que la Syrie ne sera guère abandonnée, car les objectifs de la guerre dépassent la question des réformes.
Les nouvelles données militaires, ont été placées dans un contexte politique international par la Russie, vu qu'elle fait partie de l'axe régional qui comprend Téhéran, Damas et leurs alliés dans les différents pays de la région.
Bogdanov a entamé sa dernière tournée à partir de Téhéran, où il a passé 24h, puisque sa mission était préalablement convenue avec les Iraniens. Les deux pays étaient d'accord sur l'importance de l'étape libanaise de la visite, vu le site stratégique du pays et son rôle dans tout projet irano-russe concernant la crise syrienne. En effet, le Liban représente le grand portail pour tout changement en Syrie, laquelle représente, à son tour, le portail de tout changement dans la région, voire dans le monde.
C'est ce qui a été à l'origine de l'ouverture de la nouvelle administration russe à toutes les parties libanaises, leur exprimant sa disposition au maximum de coopération, mais selon les nouvelles règles du jeu interdisant à certaines petites composantes de constituer un pont pour les projets de grande envergure, desquels bénéficieraient des pays déterminés.
Par conséquent, Bogdanov a entamé sa tournée, conformément à un plan élaboré dans les hauts cercles du pouvoir des pays de l'axe de la résistance, après que la première étape de ce plan a été exécutée sur le territoire syrien, et avant que la mise en œuvre des autres étapes ne soit poursuivie. Mais ce, si un certain changement des positions internationales ne survienne, peut-être avant la rencontre prévue entre Barack Obama et son homologue russe, Vladimir Poutine.
D'ailleurs, ce dernier, mandaté pour discuter des dossiers régionaux, détient désormais un portefeuille consistant sur lequel il peut compter lors des pourparlers autour des crises de la région. Pour leur part, les mandateurs se préservent tous les droits...y compris de faire marche arrière.
Source : Al Binaa, traduit par : moqawama.org
Un de ces résultats, fut le message adressé aux parties concernées, notamment aux États-Unis, selon lequel, les plans d'agression contre Damas, changeront surement les règles du jeu, adopté depuis le début de la crise.
Les Russes avaient envoyé des messages dans ce sens, aux parties soutenant l'opposition syrienne armée. Mais la coalition arabo-occidentale, appuyée par «Israël», surtout ces derniers mois, après la transformation de la Jordanie en chambre d'opération américaine pour gérer la guerre, cette coalition a poursuivi ses préparatifs pour lancer la dite dernière offensive contre Damas. Des préparatifs contrés par une bataille préventive menée par l'armée syrienne et ses alliés du front de la Résistance au rif de Qosseir, où les rebelles ont été battus et assiégés dans le centre-ville . Cette bataille a coïncidé avec des opérations militaires réussies au rif de Damas et au nord, ce qui a engendré de nouvelles données.
Les frappes de l'armée ont traduit sur le terrain, les déclarations des pays de l'axe de la Résistance, qui a affirmé que la Syrie ne sera guère abandonnée, car les objectifs de la guerre dépassent la question des réformes.
Les nouvelles données militaires, ont été placées dans un contexte politique international par la Russie, vu qu'elle fait partie de l'axe régional qui comprend Téhéran, Damas et leurs alliés dans les différents pays de la région.
Bogdanov a entamé sa dernière tournée à partir de Téhéran, où il a passé 24h, puisque sa mission était préalablement convenue avec les Iraniens. Les deux pays étaient d'accord sur l'importance de l'étape libanaise de la visite, vu le site stratégique du pays et son rôle dans tout projet irano-russe concernant la crise syrienne. En effet, le Liban représente le grand portail pour tout changement en Syrie, laquelle représente, à son tour, le portail de tout changement dans la région, voire dans le monde.
C'est ce qui a été à l'origine de l'ouverture de la nouvelle administration russe à toutes les parties libanaises, leur exprimant sa disposition au maximum de coopération, mais selon les nouvelles règles du jeu interdisant à certaines petites composantes de constituer un pont pour les projets de grande envergure, desquels bénéficieraient des pays déterminés.
Par conséquent, Bogdanov a entamé sa tournée, conformément à un plan élaboré dans les hauts cercles du pouvoir des pays de l'axe de la résistance, après que la première étape de ce plan a été exécutée sur le territoire syrien, et avant que la mise en œuvre des autres étapes ne soit poursuivie. Mais ce, si un certain changement des positions internationales ne survienne, peut-être avant la rencontre prévue entre Barack Obama et son homologue russe, Vladimir Poutine.
D'ailleurs, ce dernier, mandaté pour discuter des dossiers régionaux, détient désormais un portefeuille consistant sur lequel il peut compter lors des pourparlers autour des crises de la région. Pour leur part, les mandateurs se préservent tous les droits...y compris de faire marche arrière.
Source : Al Binaa, traduit par : moqawama.org