Frappe aérienne ’israélienne’ sur Damas, trois blessés

Par AlAhed avec agences
"Israël" a mené une frappe aérienne contre la banlieue de la capitale syrienne Damas; trois personnes ont été blessées.
Des sources fiables ont fait état de la destruction par bombardement d’un immeuble résidentiel au nord-ouest de Damas par les forces d'occupation "israéliennes". Une courte vidéo diffusée par l’armée "israélienne" montre une explosion à proximité d’un bâtiment, suivie d’épais panaches de fumée émanant de la zone. Les services de secours locaux ont signalé qu’au moins trois personnes avaient été blessées lors de cette attaque.
Une série de raids aériens "israéliens" a également frappé la ville de Kiswah, au sud de Damas, ainsi que plusieurs quartiers de la province de Deraa.
Parallèlement, les forces d'occupation ont progressé dans la banlieue du gouvernorat de Quneïtra avec des chars et des véhicules militaires, détruisant d’anciens sites militaires.
Dans un communiqué aux accents ouvertement belliqueux, Boaz Bismuth, membre de la "Knesset (Parlement israélien)", a plaidé la semaine dernière en faveur d’une mise sous contrôle total de la Syrie par l'entité. Il a en outre avancé qu’« Israël ne permettra pas l’émergence d’une force militaire en Syrie après la chute de Bachar al-Assad ».
Le Premier ministre sionste Benjamin Netanyahu a quant à lui allégué que l'entité sioniste ne tolérerait pas la présence de Hayat Tahrir al-Cham (HTC) ou de toute autre force affiliée aux nouveaux dirigeants syriens dans le sud du pays.
Il a ainsi annoncé que les troupes "israéliennes" resteraient stationnées dans la zone dite tampon à l’intérieur du plateau du Golan occupé, établie par l’ONU après la guerre israélo-arabe de 1973. Une force de l’ONU composée d’environ 1 100 soldats patrouille dans la zone depuis lors. L’occupation militaire du "mont Hermon", Jabal el-Cheikh en arabe et dans la zone adjacente sera maintenue de manière indéfinie, a lancé Netanyahu.
Depuis la chute de Bachar al-Assad, l’armée "israélienne" a significativement intensifié ses frappes aériennes contre les installations et arsenaux militaires syriens, accompagnées d’incursions terrestres.
Des chars et bulldozers blindés ont pénétré en territoire syrien, progressant au-delà du plateau du Golan jusqu’à Qatana, à seulement 30 kilomètres de Damas.
"Israël" a donc mis fin à l’accord de cessez-le-feu de 1974 avec la Syrie et a profité du chaos qui règne dans le pays après la chute d’al-Assad pour s’emparer de terres.
Le groupe HTC est resté manifestement silencieux sur l’agression "israélienne" sans précédent, refusant de condamner le vol de terres, ce que les experts régionaux considèrent comme un signe d’instabilité interne.