Le désarmement du Hamas est ’une ligne rouge’, déclare l’un de ses chefs

Par AlAhed avec agences
Un sommet de la Ligue arabe se tient au Caire pour discuter de l'avenir de la bande de Gaza, alors que les négociations sur une deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu dans la bande palestinienne butent entre le Hamas et "Israël".
Réunis au Caire, en Egypte, les dirigeants arabes discutent mardi 4 mars d'un projet alternatif à celui de Donald Trump pour la bande de Gaza. Dans un communiqué, le Hamas a appelé les participants à "contrecarrer" tout plan de déplacement des Palestiniens du territoire. Alors que l'entité sioniste et les Etats-Unis proposent un contrôle américain de la bande et l'expulsion de sa population, "nous espérons un rôle arabe efficace qui mette fin à la tragédie humanitaire créée par l'occupation dans la bande de Gaza (...) et qui contrecarre les plans de l'occupation [israélienne]", a déclaré le Hamas. "Toute discussion sur la déportation des combattants de la résistance ou de notre peuple est rejetée", avait déclaré plus tôt l'un des chefs du mouvement islamiste, Sami Abou Zouhri, dans un entretien à l'AFP. Suivez notre direct.
Le désarmement du Hamas est "une ligne rouge". Alors qu'"Israël" a conditionné la poursuite de la trêve dans la bande de Gaza à la "démilitarisation totale" du territoire, le Hamas réitère son désaccord. "C'est une question non négociable." Le désarmement du mouvement de Résistance au pouvoir dans la bande palestinienne est une "ligne rouge", a déclaré mardi l'un de ses chefs, Sami Abou Zouhri, dans un entretien à l'AFP. "Toute discussion sur les armes de la résistance est un non-sens. Les armes de la résistance sont une ligne rouge pour le Hamas et tous les groupes de la résistance", a-t-il réagi.
"Israël" exige la "démilitarisation totale de la bande de Gaza". "Nous demandons une démilitarisation totale de Gaza. Le Hamas et le Jihad islamique dehors. Et rendez-nous nos otages", a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères "israélien", Gideon Saar, lors d'une conférence de presse à Al-Qods occupée. "S'ils acceptent ça, nous pouvons mettre en œuvre demain" la phase deux de l'accord de trêve conclu en janvier.
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