Un Palestinien enlevé à Jénine meurt suite à des tortures systématiques dans une prison ’israélienne’
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Par AlAhed avec sites web
Deux groupes de défense des droits des prisonniers palestiniens ont annoncé qu’un détenu palestinien du camp de réfugiés de Jénine est tombé en martyre, dans le nord de la Cisjordanie, dans un centre de détention "israélien", affirmant qu’il est mort des suites de la torture systématique qu’il a subie aux mains des geôliers.
La Commission des affaires des détenus et des ex-détenus et la Société des prisonniers palestiniens (PPS) ont annoncé ce lundi 3 mars dans un communiqué conjoint que Khaled Mahmoud Qasim Abdullah, 41 ans, un détenu administratif, est décédé le 23 février à la prison de "Megiddo".
Les groupes de défense des droits de l’homme ont souligné qu’Abdullah, père de quatre enfants, était placé en détention administrative depuis le 9 novembre 2024.
Ils ont souligné que la mort d’Abdullah constitue un nouveau crime dans le dossier du service pénitentiaire "israélien".
Les groupes ont souligné que l'occupation israélienne non seulement tue les détenus, mais dissimule délibérément leur sort pendant un certain temps après leur mort.
La Commission et le PPS ont affirmé que les mauvais traitements infligés aux détenus font partie d’une stratégie génocidaire plus vaste, qui vise à exécuter et à éliminer davantage de Palestiniens par des moyens systématiques.
Ils ont également souligné que le nombre de décès parmi les détenus continuera d’augmenter à mesure que de plus en plus de Palestiniens restent dans les prisons israéliennes, où ils sont quotidiennement victimes de mauvais traitements, notamment de torture, de famine, de négligence médicale, de violences sexuelles et de conditions de vie qui conduisent à des maladies graves et contagieuses.
Les groupes de défense des droits de l’homme ont tenu l'entité usurpatrice israélienne pour responsable de la mort d’Abdallah.
Ils ont réitéré leurs appels aux organisations internationales de défense des droits de l’homme afin qu’elles prennent des mesures décisives pour demander des comptes aux responsables israéliens pour les crimes de guerre qu’ils commettent actuellement contre les Palestiniens.
Ils ont appelé à l’imposition de sanctions contre "Israël" en vue de l’isoler sur la scène internationale et de restaurer le rôle du droit international des droits de l’homme, qui a été gravement affaibli lors de l’attaque sanglante de Gaza.
Les groupes de défense des droits de l’homme ont également appelé à la fin de l’immunité exceptionnelle accordée à "Israël" par les puissances coloniales, qui lui a permis d’échapper à toute responsabilité et à toute sanction.