«Plan Enfer»: Arès le blocage de l’aide humanitaire, «Israël» projette de couper l’eau et l’électricité à Gaza

Par AlAhed avec sites web

Après l’arme de la faim, «Israël» a élaboré des mesures supplémentaires pour accroître la pression sur le Hamas, un projet baptisé «plan Enfer». Ce plan prévoit, après le blocage de l'aide humanitaire à Gaza, le déplacement forcé des habitants du nord du territoire palestinien vers le sud et l'interruption de l'approvisionnement en électricité et en eau.

Le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahou reproche au Hamas d'avoir rejeté un compromis américain prévoyant une extension de la première phase de l’accord de cessez-le-feu pendant le ramadan et la «Pâque juive», soit jusqu'à la mi-avril. Le Hamas insiste lui sur la mise en œuvre des deux étapes restantes de l'accord de trêve initial arraché grâce à la médiation du Qatar avec l'aide des États-Unis et de l'Égypte.

Le «ministre des Finances» et membre du «cabinet de sécurité», Betsalel Smotrich, a déclaré lundi 3 mars à la «Knesset» qu’«après l’arrêt de la livraison d’aide humanitaire à Gaza, la prochaine étape sera de couper l’eau et l’électricité et de lancer une attaque qui permettra la conquête de territoire et la mise en œuvre du plan Trump visant à encourager l'émigration des habitants de Gaza.»

«Samedi soir, nous avons pris la décision d’arrêter l’aide humanitaire à Gaza tant que le Hamas ne libère pas nos otages, ne dépose pas les armes et ne quitte pas Gaza», a déclaré Smotrich. «C’est un premier pas dans la bonne direction, adopté grâce à la politique que nous menons au gouvernement et au sein du cabinet. Et je peux vous assurer que ce n’est que le début – nous fermons les portes du paradis et nous nous préparons à ouvrir celles de l’enfer», a-t-il souligné.

Il a poursuivi: «L’étape suivante sera la coupure de l’électricité et de l’eau, suivie d’une attaque puissante, létale et rapide, qui aboutira à la conquête de Gaza. Nous avons une opportunité d’agir avec le soutien des États-Unis pour insuffler un nouvel élan militaire, diplomatique et économique, et mener Israël vers l’accomplissement de tous les objectifs de cette guerre.»

Parallèlement, la municipalité de Deir al-Balah a annoncé officiellement qu’«Israël» a coupé l’alimentation électrique de deux stations de dessalement, qui fournissent de l’eau à 70 % des habitants de la ville, située au centre de la bande de Gaza.

Sur le même plan, la chaîne 12 «israélienne» a rapporté que le «ministre israélien démissionnaire de la Sécurité nationale», Itamar Ben-Gvir a déclaré que les entrepôts de nourriture dans la bande de Gaza doivent être bombardés.

«Le gouvernement doit menacer d’exécuter les prisonniers palestiniens pour chaque personne kidnappée qui subit des dommages», a-t-il renchéri.

La mesure ultime, si le Hamas n'acceptait pas de transiger, serait un retour complet à la guerre, en utilisant cette fois les bombes lourdes récemment mises à disposition par la nouvelle administration américaine de Donald Trump, et les milliards d'armes et équipements militaires qu'elle envoie à «Israël».