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Discours lors de la cérémonie des funérailles des deux SG du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah et sayyed Hachem Safieddine

Discours lors de la cérémonie des funérailles des deux SG du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah et sayyed Hachem Safieddine
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Au nom de Dieu

Je vous salue, vous cette foule immense et noble. Vous êtes tous venus pour participer à cette cérémonie exceptionnelle pour les funérailles du sayyed des martyrs de la nation, sayyed Hassan Nasrallah et son successeur sayyed Hachem Safieddine. Je vous salue, vous tous qui êtes venus de tous les coins du monde, je salue le peuple libanais noble, dans toute sa diversité, ses confessions, ses partis, ses forces, je salue aussi le représentant du président de la République Joseph Aoun et le grand frère M. Nabih Berry, en tant que représentant du président et en tant que lui-même, je salue encore le représentant du Président du Conseil libanais M. Nawaf Salam, le Dr Mohammed Haïdar.

Peuple noble, je m’adresse à vous au nom de mon frère, ami et inspirateur, sayyed Hassan Nasrallah. Je vous salue, vous les gens les plus loyaux, les plus fidèles, les plus généreux, vous qui nous avez poussé à lever la tête bien haut. Que les sept cieux et la terre entière, avec tous ceux qui l’habitent, entendent que vous respectez votre promesse, que vous êtes avec sayyed Nasrallah. Que Dieu vous bénisse.

Nous faisons aujourd’hui nos adieux à un chef historique et exceptionnel. Nous faisons nos adieux à un leader nationaliste et arabe qui représente les hommes libres dans le monde. Nous faisons aujourd’hui nos adieux à notre sayyed, à l’homme que nous aimons, à l’homme qui est adoré par les moujahidins et par les gens en général, celui qui est aussi aimé par les pauvres, les faibles, les opprimés, par ceux qui souffrent, par les Palestiniens... Nous disons adieu aujourd’hui au martyr de la nation sayyed Hassan Nasrallah.

Ce sayyed a commencé à prendre le chemin de la religion dès son plus jeune âge. Il est né en 1960 et il s’est rendu à Najaf pour étudier dans l’école religieuse là-bas sous la houlette et la supervision de l’imam martyr, sayyed Mohammed Baker al Sadr. Il avait alors 16 ans  et il était sous le parrainage de sayyed Abbas Moussaoui. Il est resté là-bas deux ans, puis il est venu à Baalbeck en raison des circonstances qui prévalaient alors en Irak en 1978. Il est revenu avec son maître sayyed Abbas. Il a étudié dans l’école religieuse de la ville et il a travaillé sous la houlette de l’imam Moussa Sadr que Dieu le ramène sain et sauf avec ses compagnons. Il a travaillé dans tous les domaines, culturels et sociaux notamment, jusqu’en 1982, lorsque le Hezbollah a été fondé. Depuis le début, il était un personnage essentiel dans ce parti. Il a ensuite occupé la fonction de chef du bureau exécutif dans le premier conseil consultatif dont il faisait partie en 1989. Il a ensuite été désigné secrétaire général après le martyre de sayyed Abbas le 16 février 1992 et il est resté à ce poste jusqu’à son propre martyre le 27 septembre 2024.  Ce cher sayyed a mené la résistance vers la nation et il a mené la nation vers la résistance. Au point que nous ne faisons plus de distinction entre résistance et nation. Elles sont toutes un même cœur avec lui, elles l’écoutent, cherchent à appliquer ses conseils. Cet homme exceptionnel est pétri d’islam, de Mohammed et de ses gens, de la wilaya. Il est sincère, loyal, tendre, généreux, modeste, solide, courageux, sage, stratège et il est adulé par les résistants, les gens lui font confiance et il croit en eux. Il aime les gens et ceux-ci le lui rendent. C’est un chef qui mène les esprits et les cœurs en gardant toujours la boussole en Palestine, à al-Qods (Jérusalem). Il a largement contribué à faire revivre cette cause et il a tenu à rester dans la salle d’opérations de la résistance pour suivre les moujahidins. Il est mort en martyre dans une position avancée.

Vous me manquez cher maître et vous manquez à tous ceux qui vous aiment mais vous resterez en nous, avec vos méthodes, votre démarche, vos enseignements et votre résistance, avec votre jihad et votre ligne de conduite, vous resterez vivant en nous. Nous préserverons cette mission que vous nous avez laissée, nous continuerons à avancer sur cette ligne et nous garderons précieusement votre testament et celui de sayyed Abbas, ainsi que celui de sayyed Hachem. Vous aviez dit le 18 février deux jours après la mort en martyre de sayyed Abbas, Nous irons jusqu’au bout de ce chemin, même si nous devons être tous tués et si nos maisons seront détruites sur nos têtes, nous n'abandonnerons jamais l’option de la résistance.

Cher sayyed, l’imam Khamenei nous a dit : Le Hezbollah a perdu un chef très rare au Liban mais la bénédiction de ses actes et de son jihad au fil des ans ne s’arrêtera jamais. Face à vous tous, dans cet instant, je voudrais m’engager sur cette ligne et votre public tous ceux qui vous aiment souhaitent le faire aussi. Je me suis demandé s’il fallait prêter un serment ou bien si nous pouvons nous contenter de ces déclarations de soutien et d’engagement. Il est apparu que si nous annonçons notre engagement nous pouvons afficher la solennité du moment et atteindre notre objectif. C’est pourquoi je vais dire trois fois devant vous cette phrase avec les poings levés : «Nous respecterons notre promesse Ô Nasrallah».

Ce jour est aussi celui des funérailles du secrétaire général du Hezbollah sayyed Hachem Safieddine qui était un homme pur, un homme de soutien, de compassion, croyant et déterminé. Vous nous manquez cher sayyed, une des bannières de notre parcours, mais vous resterez vivant en nous par vos méthodes et vos bienfaits.

Sayyed Safieddine a vécu la fondation du Hezbollah en 1982. Il est né en 1962, mais en 1982, il s’est rendu à Qom pour y suivre des cours religieux. Il revenait régulièrement au Liban et participait aux côtés  moujahdins. En 1991, il est devenu le commandement de la région du Sud puis il est entré au Conseil consultatif en 1994. Il est devenu le chef du Bureau exécutif jusqu’à ce qu’il devienne un martyr six jours après avoir été nommé secrétaire général, en tant que successeur du secrétaire général qu’il chérissait sayyed Hassan Nasrallah.

Il s’est beaucoup occupé des institutions éducatives, culturelles et sociales. Il a travaillé dans tous les secteurs qui sont au service des gens. Il suivait les moujahidins et répondait à leurs demandes et faisait en sorte qu’ils puissent être prêts. Il était dans ce contexte, la présence du secrétaire général sayyed Hassan Nasrallah dans l’encadrement des moujahidins.

Vous nous manquez cher secrétaire général, tout comme notre cher sayyed Hassan nous manque. Je voudrais citer aussi dans notre commémoration, par fidélité, certains frères responsables qui sont morts en martyrs et qui étaient dans les lieux entre les sièges des deux secrétaires généraux, ainsi ceux qui étaient avec eux, comme le colonel Abbas Nilfrouchan, un Iranien responsable au sein des Gardiens de la Révolution. Son sang s’est mêlé à celui des martyrs de la résistance sur le chemin de la Palestine.

Il y a aussi hajj Abou Al Fadl Ali Abed al Meneem Karaki, hajj Abou Hassan Ammar Ali Nayef Ayoub, hajj Amine Abdel al Amir Mohammed Siblini, Hajj Nabil Ibrahim Hussein Jezzini, hajj  Jihad Samir Tawfik Dib, Dr Gharib Hassan Mohammed Amine  Selmane et hajj Hassan Mohammed Habib Kheireddine.

Parmi ceux qui sont morts en martyre avec sayyed Hachem, il y a hajj Mortada Hussein Ali Hazimé, Hajj Adel Ali Mohammed Bahsoun et le frère Maher Hammoud Mohammed Chahine.

Toutes les condoléances et les félicitations aux familles de tous ces martyrs et à celles des deux sayyeds, ainsi qu’à celles de tous les martyrs morts sur le chemin d’al-Qods, à celles de tous les martyrs de la résistance, toutes les félicitations à tous ceux qui les aiment, à tous ceux qui considèrent la Palestine comme une cause sacrée. Ce parcours est celui de tous les martyrs, il est celui de la force et de la vie.

Je dois aussi, dans ce contexte, rendre hommage aux blessés, qui sont des martyrs vivants, aux prisonniers et nous leur disons : Nous ne vous laisserons pas aux mains des sionistes. Il faut qu’ils soient libérés. Nous prendrons toutes les mesures et nous exercerons toutes  les pressions nécessaires pour obtenir leur libération.

Quant à vous, la foule immense, je sais que le sayyed est dans vos cœurs et dans vos esprits, ainsi que les millions de personnes dans le monde qui regardent cet événement et qui souhaiteraient être présents à vos côtés. Cette foule immense n’a pas beaucoup de pareilles. Je crois même qu’il n’y en a pas eu une semblable au Liban à travers l’Histoire. Elle est l’expression de la loyauté et de la fidélité, vous êtes le peuple loyal et fidèle, vous êtes le peuple généreux et vous êtes le peuple qui continue le parcours.

En ce jour particulier je voudrais évoquer quatre points.

  1. Ce que nous avons affronté.

Nous avons affronté la bataille de soutien, le soutien à Gaza et c’est une partie de notre foi dans la libération de la Palestine. Les «Israéliens» avaient planifié de mener une guerre contre le Liban, quatre jours après le 7 octobre, c’est-à-dire le 11. Même s’il ne l’a pas menée après, il avait l’intention de lancer une guerre contre le Liban à un moment ou à un autre. Car il ne peut pas accepter cette résistance impressionnante. Nous avons donc affronté l’entité israélienne et derrière elle, le grand tyran, les Etats-Unis qui ont mis tous leurs moyens pour faire face  à Gaza, à la Palestine, au Liban, au Yémen, à l’Irak et à l’Iran, autrement dit, à tout l’Axe de la résistance, qui s’était rassemblé autour de Gaza et autour de la Palestine. Il y avait un niveau de criminalité inédit jusqu’à présent, dans le but d’en finir avec la résistance à Gaza et en Palestine. Mais l’ampleur des souffrances était aussi inédite, à la hauteur des pressions exercées sur nous. Le niveau de résistance, de capacité à supporter, de continuation malgré tout était aussi inégalé jusqu’à présent. C’est en soit une grande réalisation. Nous nous sommes réorganisés, nos résistants ont tenu bon en héros à la frontière, face à 75000 soldats «israéliens» qui n’ont pas réussi  à avancer à cause de la résistance. Nous entendions les cris des soldats «israéliens», lorsqu’ils disaient qu’un événement sécuritaire s’est produit dans la région du Nord. Nos résistants ont tenu bon, ont consenti d’immenses sacrifices, nos hommes, nos jeunes, notre peuple dans son ensemble, nos femmes, nos enfants ont tenu bon. Ils se sont sacrifiés pour cette terre qui est dans leur sang, avec la détermination de Hussein... ils ont fait en sorte que la bannière continue à flotter dans le ciel, et ils ont ressuscité la position de Zeinab face aux tyrans et face à l’injustice. Vous êtes un peuple qui ne peut pas être vaincu. Nous resterons ensemble et nous répèterons ensemble : Nous respecterons l’engagement et la promesse, Ô Nasrallah.

Le public de la résistance et le peuple libanais se sont épaulés et ont donné un exemple de solidarité. Hamdellah cette mobilisation est l’expression de l’unité nationale, de l’unité idéologique et islamique, de l’unité humaine autour de la Palestine et autour du droit.

2-Où en sommes-nous ?

Nous avons donné notre accord à la demande de l’ennemi d’un cessez- le feu, car la résistance et le Liban n’avaient aucun intérêt à la poursuite des combats disproportionnés et à la continuation des dommages sans horizon politique ou sur le terrain. Autrement dit, c’était fini, tout ce qui pouvait encore se passer s’inscrivait dans le cadre des combats et des tueries sans aucune perspective de percée sur le terrain ou dans le domaine politique. C’était donc un point de force que le fait d’accepter le cessez- le feu en ce moment propice. S’il n’était pas arrivé, les combats se seraient poursuivis pendant un mois ou deux, sans changer les résultats. Aujourd’hui, nous sommes dans une nouvelle étape, qui est différente dans ses instruments et ses méthodes ainsi que dans la façon de l’aborder. Le pas le plus important que nous avons accompli c’est de laisser l’Etat assumer ses responsabilités après que la résistance ait empêché l’ennemi d’envahir le pays ou d’atteindre ses objectifs. Autrement dit, nous avons réalisé la première partie de la mission et la seconde partie est de la responsabilité de l’Etat. Nous avons respecté notre engagement, mais «Israël» ne l’a pas fait et elle ne le fera pas. Nous avons patienté pour donner une chance au retrait israélien dans le cadre de l’accord et des efforts diplomatiques. Nous n’avons pas fait de violations, pour ne pas faire comme eux. Aujourd’hui, après l’expiration du délai accordé au retrait «israélien», nous ne sommes plus devant des violations israéliennes de l’accord. Nous sommes devant une occupation et une agression, que cela s’appelle une position stratégique ou 5 positions, c’est de l’occupation et des agressions. Les bombardements à l’intérieur du Liban, quelles que soient les justifications, restent aussi des agressions. «Israël» ne peut pas continuer à agir ainsi, avec son occupation et ses agressions. Vous devez savoir que la résistance est là, elle est forte en effectifs, en équipements et en soutien populaire. Nous sommes convaincus que la victoire finale est inéluctable, en tant que victoire absolue. Elle tarde un peu  car peu font face. Si tout le monde le faisait, l’équation serait différente. Réveillez-vous, vous qui dormez. La résistance vous a donné une expérience qui n’a pas sa pareille. Nous avons réussi à donner un modèle grandiose en affrontant cette entité «israélienne» et en tenant bon. «Israël» applique l’injustice, les Etats-Unis aussi, beaucoup d’autres le font aussi, mais au final, comme le dit le Coran, le rendez-vous est avec la victoire de ceux qui sont victimes de l’injustice.

3-Quel est l’avenir de la résistance ?

Il semble que beaucoup de personnes sont embarrassées et hésitantes à notre sujet. Tantôt, elles disent que ça y est, la résistance est finie. Mais, nos chers amis, la résistance n’est pas finie, elle continue d’exister, avec sa présence et le fait qu’elle est prête. La résistance est une question de foi et de droit. Nul ne peut détruire cette foi, ni nous voler ce droit. Comment pourrait-on le faire alors que nous sommes convaincus que la résistance est un devoir et une conviction et pas seulement un droit. La résistance est la vie pour les peuples qui aspirent à la libération, elle s’écrit dans le sang et elle n’a pas besoin d’encre sur du papier. Elle se confirme dans le sacrifice et elle ne renonce pas à exister quand on s’oppose à elle. Elle finit toujours par expulser l’occupant, même après un certain temps. Elle ne craint pas les tyrans du monde et elle écrit l’avenir des hommes libres, dépassant les tunnels sombres et les dédales qui n’ont pas d’issue. La résistance est une foi qui est au-delà des groupes, une dévotion qui s’infiltrer même chez les plus récalcitrants, une dignité qui défait tous ceux qui ne s’opposent pas à l’humiliation, une victoire qui donne une dimension éternelle à tout combattants pour elle. Mourrez dans votre colère, la résistance restera, forte et elle continuera.

Nous exercerons l’action résistance sous de nouvelles formes et dans des timings en harmonie avec la nouvelle étape et selon les estimations du commandement. Le fait de continuer ne signifie pas qu’il y aura une réponse chaque jour ainsi que des tirs. Non. Nous verrons selon notre propre choix quand il faut agir et quand il faut patienter. Mais la résistance restera et sera présente. Nous n’accepterons pas que les Etats-Unis tyranniques contrôlent l’action dans notre pays. Qu’ont dit les Etats-Unis à «Israël»? : Arrêtons puisque vous n’arrivez pas à avancer de deux mètres et nous pourrons, inchallah être influents sur l’intérieur libanais et nous pourrons ainsi vous obtenir par la politique, ce que vous n’avez pas pu prendre par la guerre. Je leur dis : Ce ne sera pas possible ! Vous ne pourrez pas prendre par la politique ce que vous n’avez pas pu avoir par la guerre. Sachez donc, vous les Américains, que si nous nous taisons maintenant et si vous bougez de façon mauvaise en toute liberté et essayez de faire pression sur les responsables libanais et sur le Liban en général, vous ne parviendrez pas à atteindre  vos objectifs. Car les responsables libanais connaissent les équilibres des forces, ils connaissent les droits du peuple et ils connaissent ces forces qui représentent le peuple. C’est pourquoi je vous conseille  de cesser ces complots. Ne pensez pas que notre patience et notre sagesse se sont affaiblies à cause des priorités. Le parcours est long et nous sommes prêts. Nous ne céderons pas. Nous n’accepterons pas que l’on continue à nous tuer, à nous occuper en restant à regarder. Personne ne peut nous demander de dévoiler ce que nous comptons faire ou la force que nous possédons pour que l’ennemi ne prenne pas les rênes.

Vous savez que nous sommes les fils de ceux qui refusent l’humiliation. Ceux qui affirment être souverainistes devraient se réveiller. Qu’avez-vous de la chance que représentait l’accord ? Que faites-vous actuellement ? Nous n’avons entendu aucune condamnation d’«Israël» de votre part ! Nous n’avons entendu de votre part aucune phrase contre les Etats-Unis. Comment la souveraineté peut-elle être assurée alors que l’occupation se poursuit ? Et avec cette intervention américaine ? Nous autres, si les tyrans du monde se coalisent tous pour nous tuer et nous humilier, nous ferons face jusqu’à la victoire ou jusqu’au martyre. N’êtes-vous pas impressionnés, vous qui nous regardez, en voyant comment nous sommes sortis de sous les décombres et les ruines dans «la bataille de ceux qui ont la détermination» ? Nous avons repris l’initiative et nous avons contraint «Israël» à demander un cessez- le feu ? N’êtes-vous pas stupéfaits de voir comment les gens sont revenus au sud, sans armes, défiant les blindés israéliens et décidés à libérer des portions de terre ?  N’êtes-vous pas surpris que nous ayons réalisé une entente pour l’élection du président, en mettant en échec ceux qui appelaient à notre isolement ? Nous étions une partie indissociable de cette entente, nous et le mouvement Amal, dans le cadre de la composition du pays et pour le diriger ?

A notre peuple, je dis : Nous sommes les fils de la wilaya, les fils de l’imam Khamenei, les fils de l’imam Khomeiny, nous sommes les fils de l’imam Moussa Sadr, les fils de sayyed Abbas Moussaoui, les fils de sayyed Hassan Nasrallah, les fils de sayyed Hachem Safieddine, les fils de hajj Qassem Soleimani, les fils de Imad Moghnieh... Toute cette chaîne revient au principal, à Mohammed et Ali, à Hussein et nous préparons la bannière de l’imam Mahdi et nous rejetons l’humiliation.

4- Quels sont nos points fixes pour la nouvelle étape ?

 Nous sommes dans une nouvelle étape.  Nous avons dit : «Nous respectons notre engagement». Autrement dit, sayyed, vous pouvez être rassuré. Les commandements sont là, les résistants sont là, les héros résistants sont là et le peuple, dans toutes ses confessions est là, la nation aussi est là.

Premièrement, la résistance est essentielle et elle est notre choix sur le plan de la foi et sur le plan politique, tant que l’occupation reste et que son danger existe. Nous utiliserons notre droit à la résistance selon notre estimation de l’intérêt et selon les circonstances. Nous suivrons l’action de l’Etat pour chasser l’occupant diplomatiquement et nous choisirons notre action selon les résultats. Nous discuterons ultérieurement de l’utilité pour le Liban de sa force, lorsque nous discuterons de la stratégie de défense.

Deuxièmement, la Palestine est un droit et elle est notre boussole. Nous appuyons sa libération et nous affronterons le plan de Trump de chasser les Palestiniens avec toutes les forces vives de la région. Les martyrs et les blessés sont nombreux, 160 000 martyrs et blessés à Gaza. Ceux-là sont le véritable prix  pour que la dignité et pour que la bannière continue de flotter et nous respecterons cet engagement.

Troisièmement : Nous participerons à l’édification d’un Etat forte et juste. Nous contribuerons à l’essor de cet Etat sur la base de l’égalité entre les citoyens sur le plan des droits et des obligations, sous le plafond de l’accord de Taëf, dans le cadre de quatre bases essentielles :

D’abord, le fait de faire sortir l’occupant et de ramener les otages.

Ensuite, la reconstruction et la réhabilitation, des habitations et de l’infrastructure en tant qu’engagement de la part de cet Etat et nous sommes avec lui.

Trois : L’adoption du plan de sauvetage et du développement économique, financier, administratif, judiciaire et social le plus rapidement possible.

Quatre. Nous sommes soucieux de la participation de tous dans l’édification de l’Etat. Nous sommes soucieux de l’unité nationale et de la paix civile. Je vous le dis : En ce qui nous concerne, le Liban est une patrie définitive pour tous ses fils et nous en faisons partie.

Je vais ici, insister sur un point important. Nous sommes alliés avec le mouvement Amal. Cette alliance s’est forgée dans le sang, les sacrifices et les souffrances, dans la résistance et la confrontation. Ne songez pas  à semer la discorde entre nous. Nous sommes un dans la position, dans les choix, dans la politique et nous resterons ensemble inchallah pour préserver notre dignité, celle du Liban et celle de la nation. Nous croyons dans le grand rôle de l’armée dans la défense de la souveraineté et dans la sécurité.  Aux têtes brûlées, je dis : A l’intérieur du Liban, il n’y a pas de vainqueur ni de vaincu, car les résultats sont liés à «Israël». Faisons-nous donc la concurrence dans l’intérêt du pays et pour son bien et celui des gens. Cela vaut mieux pour nous tous.

Je vous remercie à tous, je remercie le peuple libanais, toutes les délégations venues de l’intérieur et de l’extérieur. Je remercie l’imam Khamenei pour son mot digne ainsi que pour la délégation qu’il a envoyée et je remercie cette mobilisation impressionnante. Je vous remercie à tous sans exception, je ne peux pas maintenant citer tout le monde. Nous vous aimons tous et vous êtes tous pétris de dignité et d’honneur, votre présence est un point de lumière.

Sayed Hassan vous êtes désormais entre les mains de Dieu, avec sayyed Safieddine, les ulémas, les martyrs et les Prophètes. Inchallah ce jour historique restera dans les mémoires, c’est un jour de Dieu, un jour de ceux de Hussein et de ses petits-enfants. Allez en paix

 

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