Mandat d’arrêt contre Netanyahu: Le procureur général de la CPI demande le rejet des objections «israéliennes»
Par AlAhed avec sites web
Le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré aux juges que les objections d'«Israël» concernant l'enquête sur la guerre de 13 mois à Gaza devraient être rejetées.
Karim Khan a soumis sa réponse officielle lundi soir 13 janvier à un recours d'«Israël» concernant la compétence de la cour basée à La Haye, après que les juges ont émis des mandats d'arrêt l'année dernière contre le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu, son ancien «ministre de la Guerre», Yoav Galant.
Netanyahou, en difficulté qui fait également face à des accusations de corruption dans l’entité «israélienne», a qualifié le mandat d’arrêt de «jour noir dans l’histoire des nations» et s’est engagé à combattre les «allégations».
Les individus ne peuvent pas contester directement un mandat d’arrêt, mais «Israël» peut s’opposer à l’ensemble de l’enquête.
Dans la réponse combinée de 55 pages de Khan, il affirme que le Statut de Rome, le traité qui a établi la CPI, lui permettait de poursuivre les crimes qui ont lieu sur le territoire des États membres, quelle que soit la provenance des auteurs.
«Les 125 États membres de la cour comprennent la Palestine, l'Ukraine, le Canada et tous les pays de l'Union européenne, mais des dizaines de pays n'acceptent pas la compétence de la cour, dont Israël, les États-Unis, la Russie et la Chine», précise-t-il.
Les juges devraient rendre une décision dans les mois à venir. La CPI a été créée en 2002 en tant que cour permanente de dernier recours pour poursuivre les individus responsables des atrocités les plus odieuses au monde : crimes de guerre, crimes contre l'humanité, génocide et crime d'agression.