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«Israël»: Ben Gvir menace de démissionner, admet avoir bloqué des accords pour les captifs par le passé

«Israël»: Ben Gvir menace de démissionner, admet avoir bloqué des accords pour les captifs par le passé
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 9 jours
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Par AlAhed avec sites web

Le «ministre israélien de la Sécurité nationale», Itamar Ben Gvir, a appelé mardi le «ministre des Finances», Bezalel Smotrich, à démissionner avec lui du «gouvernement» si le «Premier ministre» Benjamin Netanyahou approuve l'accord d’un cessez-le-feu à Gaza.

«C'est un accord de capitulation face au Hamas», a déclaré Ben Gvir dans une vidéo publiée après plusieurs réunions avec Netanyahu ces derniers jours.

«J'appelle mon collègue, le ministre Bezalel Smotrich, à me rejoindre et à coopérer contre cet accord de capitulation face au Hamas», a-t-il ajouté, expliquant que son parti, «Otzma Yehudit», ne peut à lui seul bloquer l'accord. «Je propose que nous allions ensemble voir le Premier ministre et lui annoncions que si il valide cet accord, nous quitterons le gouvernement», a-t-il déclaré.

Dans un long tweet, Ben Gvir a admis avoir réussi par le passé à empêcher cet accord de se concrétiser. Une déclaration qui tranche avec les dénégations répétées de Netanyahu cette dernière année, affirmant qu'«Israël» n'avait pas fait échouer d'accords.

De son côté, Smotrich a également annoncé lundi son opposition à l'accord, le qualifiant de «catastrophe pour la sécurité d'Israël». «Nous ne ferons pas partie d'un accord de capitulation incluant la libération de terroristes, l'arrêt de la guerre et l'abandon de nombreux prisonniers», a-t-il tweeté.

Les déclarations des deux «ministres» surviennent alors que Netanyahu a convoqué dimanche Ben Gvir et Smotrich pour préparer le terrain en vue d'un accord de libération de prisonniers, espérant rallier leur soutien. Mais même sans leur appui, le «gouvernement» dispose d'une majorité pour valider l'accord.

Le chef de l'opposition, Yair Lapid, a réagi en accusant Ben Gvir d'avoir «sacrifié des prisonniers pour un gain politique».

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