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Discours du secrétaire général du Hezbollah à l’occasion de la commémoration du martyre du chef Qassem Soleimani

Discours du secrétaire général du Hezbollah à l’occasion de la commémoration du martyre du chef Qassem Soleimani
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Au nom de Dieu

Nous célébrons aujourd’hui la cinquième commémoration  du martyre du grand chef Qassem Soleimani et du grand chef aussi Abou Mahdi al Mouhandes ainsi que le martyre de leurs compagnons.

Je voudrais toutefois commencer par adresser mes bénédictions à la oumma pour le début du mois de Rajab, au cours duquel Dieu Tout Puissant donne sa miséricorde aux fidèles pour qu’ils se rapprochent de Lui. Nous vous félicitons aussi pour la naissance du cinquième imam, l’imam Baqer au Premier jour du mois de Rajab. Nous vous félicitons aussi pour la naissance de l’imam Al Hadi, le dixième imam le 2 du mois de Rajab et en même temps, nous présentons nos condoléances  pour le martyre de l’imam al Hadi le 3 du même mois, selon l’histoire.

J’en arrive à l’occasion qui nous réunit et je parlerai ensuite des développements politiques au Liban et dans la région.

Le martyr Soleimani est un modèle, un pionnier et un exemple de dévouement, de savoir et de vision. Ses traces resteront et nous continuerons à affronter «Israël» jusqu’à sa disparition.

Le martyre le chef Qassem Soleimani est un chef stratégique sur le plan intellectuel, politique et jihadiste. Nous avons perçu ces qualités directement à travers sa façon de penser, ses plans et ses réalisations sur la scène jihadiste et politique. J’ai choisi de parler de trois points frappants dans la personnalité de ce grand chef stratégique, le chef de l’Axe de la résistance et le sayyed des martyrs de cet Axe.

D’abord, hajj Qassem s’est lancé à partir de la profondeur de l’islam. Il brandissait les versets du Coran et cherchait à les appliquer en toute sincérité. Ensuite, le martyr Qassem Soleimani avait découvert le véritable visage des Etats-Unis et leurs plans, en particulier en Afghanistan et en Irak et il avait dévoilé leur appui à «Daech». Il a donc fait face à ce système et il a mis en échec les projets américains qui se déplacent d’un pays à l’autre dans la région. Il a aussi mis à nu «Israël», cet instrument criminel dangereux qui cherche à s’étendre dans la région et qui se base sur l’occupation de la Palestine, tout en cherchant à occuper la région toute entière.  Il a porté à «Israël» des coups très durs en instituant la Palestine et sa libération ainsi que celle d’al-Qods (Jérusalem) comme les boussoles de la région et en travaillant constamment dans ce sens. Il a d’ailleurs réussi à redonner à la Palestine toute son aura en centralisant la confrontation à la Palestine face à l’ennemi «israélien». Troisièmement, le martyr Qassem Soleimani a misé son action sur les points positifs dans la région. Il a trouvé ainsi des peuples croyants, purs et bon, prêts à appuyer les causes justes. Il leur a assuré les moyens adéquats. Il est venu dans la région et il est resté avec les moujahdins sur place, contribuant jour et nuit à leur assurer les moyens, la formation et les capacités, en rectifiant la vision et en cherchant à lier les champs de bataille de façon à leur permettre de profiter les unes des autres dans l’intérêt de la Palestine occupée. Il a donc un grand mérite dans ce que nous voyons aujourd’hui de résistance, de détermination et de retour à la cause palestinienne, à la présence de cette cause sur les scènes internationales, au point qu’elle est désormais la première cause centrale dans la région, pour les musulmans et pour les hommes libres dans le monde. J’emprunte à mon sayyed et mon imam l’expression qu’il avait utilisée à l’égard du martyr Soleimani : «Soleimani, avait-il dit, est une école». Et il avait ajouté : «Nous réaliserons tous les objectifs fixés par Soleimani avec sa grandeur, son esprit et son sang et grâce à ses fils, ses élèves résistants et moujahidins de tous les peuples de notre oumma qui rejettent l’humiliation et la reddition face aux arrogants et aux tyrans». J’emprunte aussi à mon cher sayyed martyr, son camarade de jihad, le sayyed de la résistance Hassan Nasrallah qui avait dit de lui : «Notre cher frère et grand chef hajj Qassem Soleimani est arrivé à ce qu’il voulait le plus. Son vœu le plus cher s’est réalisé et il a obtenu la grande médaille du martyre au point d’être pour de vrai le sayyed martyr de l’Axe de la résistance».

Le martyr Qassem est un pionnier et un modèle. Son action demeurera face à «Israël» jusqu’à ce que cette entité disparaisse. Il restera un modèle face à la tyrannie et à l’arrogance qui appuient cette entité.

De même, le martyr al Mouhandes est une des bannières de l’Irak. Il a un rôle essentiel et influent dans le commandement de la troupe croyante et dans la libération du pays de l’emprise du tyran maudit Saddam Hussein et de celle du Grand Satan américain, ainsi que de « Daceh» qui a envahi l’Irak.  C’est un modèle véritable d’engagement et d’allégeance qu’a donné le martyr Abou Mahdi al-Mouhandes. Il se plaçait sous le plafond de l’autorité de Najaf et il a eu un grand rôle dans la création d’al-Hachd al-Chaabi. Il constitue une bannière d’espoir qui flotte dans le ciel de la Palestine, sur la route de la Palestine et sur celle de la dignité de l’Irak face à l’occupation américaine.

Ce sont là des modèles magnifiques. Et comme chaque année en cette commémoration, nous ne pouvons que leur rendre hommage à eux et aux martyrs tombés avec eux, nous devons aussi rendre hommage à leurs familles, à leurs pays et à tous ceux qui les aiment au sein de la oumma musulmane. Nous leur présentons à tous nos condoléances et nos prières.

J’en viens maintenant aux points de politique générale.

  1. Lors de l’invasion israélienne du Liban en 1982, l’ennemi était arrivé à la capitale Beyrouth en quelques jours. Nous avons résisté en tant que résistance islamique et résistance nationale de 1982 à 2000 pour libérer notre terre. Il a donc fallu 18 ans grâce à la résistance pour que notre terre soit libérée, alors qu’«Israël» était arrivé en quelques jours à Beyrouth. En 2024, lors de l’agression de septembre, «Israël» a essayé pendant 64 jours avant le cessez- le feu d’avancer de quelques mètres et cela était très difficile pour lui. Il a dû payer un prix fort en soldats, en officiers et il n’a pas pu avancer au-delà d’une centaine de mètres sur la première ligne de front. Pourquoi n’a-t-il pas pu arriver jusqu’au sud du fleuve Litani et même jusqu’au fleuve ?  Pourquoi n’a-t-il pas pu arriver jusqu’à Beyrouth ? A cause des résistants héroïques qui ont tenu bon face à l’ennemi «israélien». N’est-ce pas cela la dissuasion ? Lorsque vous vous trouvez face à une armée qui envoie 5 de ses unités c’est-à-dire 72000 soldats et officiers pour tenter de s’infiltrer par la frontière pour arriver jusqu’au Litani et même au-delà et qu’il ne puisse pas le faire, cela ne signifie-t-il pas que la résistance est forte et dissuasive ? Et qu’elle empêche l’ennemi d’atteindre ses objectifs ?  En dépit des destructions immenses et de l’agression criminelle israélienne qui n’a laissé ni pierre ni être humain, un accord a été conclu à la demande de l’ennemi et nous avons accepté par le biais de l’Etat libanais. Au moment du cessez le feu, la résistance avait encore une grande présence, de grandes capacités influentes. Autrement dit, la bataille ne s’est pas terminée parce que la résistance n’avait plus les moyens de la mener, en effectifs ou en moyens. Pas du tout. Au contraire, elle s’est arrêtée à cause de la force de la résistance à cause de l’endurance des résistants, à cause du jihad, du sentiment de dignité, des souffrances et du dévouement. Tout cela a poussé l’ennemi à demander un cessez- le feu. Cela signifie que la résistance a une force influente, celle de ses résistants déterminés, dévoués et prêts à tous les sacrifices. Ne l’oubliez pas, nous avons affronté un ennemi hors du commun. Nous avons tenu bon en tant que résistance, en tant que peuple et en tant que Liban. Et nous avons ensemble brisé le plan israélien de casser la résistance. «Israël» n’a pas pu atteindre son objectif. Certes, les sacrifices étaient immenses, mais la leçon pour rester dignes et fiers, c’est qu’il faut offrir de grands sacrifices. Quel aurait été le résultat si nous n’avions pas fait tous ces sacrifices ? Que la résistance s’arrête ? Que l’ennemi atteigne Beyrouth. Non, nous sommes des êtres fiers et nous poursuivrons la résistance inchallah.
  2.  Après la bataille de ceux qui ont la détermination, il y a des résultats qui doivent être gravés dans nos esprits.  Après cette bataille, il est clair que l’occupation du Liban ne peut se poursuivre sans qu’il y ait la résistance. L’ennemi «israélien» ne peut pas lancer ses invasions comme il le veut et il ne peut pas créer une zone à lui où il installe une armée qui lui est acquise et il ne peut non plus installer des colonies israéliennes. Faites attention. Ce qui s’est passé au cours de cette bataille a coupé la voie aux espoirs «israéliens» au Liban, et cela à cause de la résistance, du peuple  et de l’armée.  Cette complémentarité existe. Si vous voulez faire une comparaison, regardez ce qui s’est passé en Syrie. L’ennemi a occupé au Golan une superficie une fois et demie plus grande que celle de Gaza. Il a frappé toutes les capacités de l’armée syrienne et pour longtemps afin que celle-ci ne soit plus capable de lui faire face. Je crois que dans l’avenir, le peuple syrien aura un rôle face à «Israël», car le peuple syrien est un peuple résistant, noble et il aspire à la dignité et à la liberté. Mais nous devons garder en tête cette comparaison, car ce qui s’est passé en Syrie aurait pu se passer au Liban, s’il n’y avait pas eu la résistance. Cela doit être enregistré.
  3.  La résistance est notre choix pour libérer la terre, protéger la souveraineté et aider la Palestine et le droit. La résistance est un choix, culturel, croyant, politique et jihadiste. L’autre choix est de céder à l’ennemi, de plier devant lui par crainte de subir des dommages à court terme, même si cela compromet tout l’avenir.  Nous avons choisi la résistance, comme un choix croyant. Nous avons choisi de libérer la terre, de protéger la souveraineté et d’appuyer la Palestine et le Droit face à l’occupation expansionniste israélienne. Pour pouvoir être efficace, la résistance doit être porteuse de deux éléments : Le premier est la foi et la préparation et le second c’est la préparation sur le terrain ainsi que les moyens concrets et pratiques qui traduisent cette foi.
  4.  Le commandement de la résistance décide quand il faut résister, comment et par quels moyens.

Ici, je vais être très clair. C’est le commandement de la résistance qui décide quand résister, comment et avec quels moyens, ainsi que les armes qu’il faut utiliser. Nul ne peut comprendre comment lorsqu’il y a une attaque, la résistance fait face, répond etc. Qui pose les règles de la résistance ? C’est elle qui le fait. C’est pourquoi il n’y a pas de calendrier qui détermine son action, ni pendant les 60 jours, ni après. Nous avons dit que nous donnions une chance pour empêcher les violations israéliennes et appliquer les dispositions de l’accord. Nous avons dit que nous patienterons. Mais cela ne signifie pas que nous patienterons 60 jours, plus ou moins. Notre patience est liée à notre décision qui nous poussera à choisir le moment propice pour faire face à l’agression israélienne et aux violations. Notre patience peut s’épuiser avant 60 jours ou se prolonger au-delà de cette échéance. Cela sera décidé par le commandement. C’est lui qui choisir quand agir, prendre l’initiative et répondre. Je souhaite que vous ne vous fatiguiez pas avec les analyses politiques et avec les interprétations de certaines déclarations sous le titre : que fera le Hezbollah après les 60 jours.  Que fera-t-il avant face aux violations ? Lorsque nous déciderons de faire quelque chose, vous le verrez directement. Par conséquent, il n’y a pas de règle pour se taire ou prendre l’initiative. C’est notre décision.

Quant à l’accord, il concerne uniquement la zone au Sud du Litani et il oblige «Israël» à s’en retirer. L’Etat est responsable aujourd’hui de suivre ce dossier pour empêcher «Israël» de poursuivre ses violations et le contraindre à appliquer l’accord. Nous en faisons d’ailleurs partie. La bataille de ceux qui ont la détermination a confirmé sa légitimité et l’importance de la résistance qui est sortie de cette épreuve la tête haute, victorieuse parce qu’elle brisé le plan de l’occupant qui était de mettre un terme à la résistance.

La bataille de ceux qui ont la détermination est une nouvelle naissance pour le Liban impossible à occuper.  Aujourd’hui, de nombreuses qualifications sont présentées pour les résultats de l’agression «israélienne». Elles tournent autour de la défaite de la résistance et veulent agir sur le moral de son environnement populaire. Je vais mentionner certaines expressions utilisées pour que tout soit clair pour les gens et pour que ceux-ci ne soient pas influencés par des mots qui ne reposent sur aucun élément concret, ni sur des réalités. Ils disent ainsi que la résistance s’est affaiblie, mais ils occultent le fait qu’après 10 jours de confusion suite au martyre du sayyed des martyrs de la résistance Hassan Nasrallah, elle a commencé à se rétablir. Tous les analystes ont constaté comment elle est revenue en force sur le terrain, elle est devenue encore plus forte avec l’accord, grâce aux résistants, au peuple, aux martyrs, aux blessés et à tous ceux qui l’aiment, grâce aussi aux otages et à tous ceux qui ont donné tout ce qu’ils possédaient pour elle. Donc, la résistance est forte.

Ils disent que l’ennemi a frappé les capacités de la résistance. Dans ce cas qu’est-ce qui a empêché l’ennemi pendant 64 jours d’avancer, alors que c’est lui qui a sollicité l’accord avec l’Etat libanais. Au moment de la conclusion de cet accord, nos moyens étaient encore là et nous avions la capacité nécessaire de tenir pour une longue période. Ils disent : la résistance s’est rétractée. Je leur réponds : la résistance est une question de foi et de conviction d’abord. Elle n’est pas des armes. C’est une question de foi et celle-ci est forte. Elle est enracinée en nous. Ecoutez ce qu’en disent les enfants, les vieux, regardez les blessés, notamment ceux dus aux bipeurs ou aux batailles qui se sont déroulées. Ecoutez ce qu’ils disent. Ils sont prêts à être de nouveau blessés, à donner le sang de leurs enfants. Ils sont prêts à rester dans la bataille, à tout offrir. Cela signifie que la résistance est enracinée en nous et elle est devenue plus forte prête à animer aussi les générations futures. La résistance n’a donc pas reculé, ni elle s’est affaiblie, au contraire elle va augmenter et se développer. Son moral est élevé, en dépit des souffrances et des blessures.

Ils disent qu’un grand nombre de martyrs sont tombés. Mais pensiez-vous vraiment que si nous avons des martyrs, cela signifie que nous avons perdu ? Non, le martyre c’est ce que cherchent nos combattants. Car chacun d’eux demande à Dieu d ‘être au cœur de la bataille et considère que le fait de mourir en martyr est la plus grande distinction divine. C’est pourquoi d’ailleurs, lorsque nous parlons d’un martyr et que nous voulons nous adresser à sa famille, nous présentons des félicitations et des bénédictions. Certes, c’est normal d’avoir de la peine en perdant nos êtres chers, mais ce sang versé renforce le parcours et ce sont les souffrances cumulées qui mènent à la victoire.  Les martyrs font revivre notre avenir sur les traces de l’imam Hussein qui en est devenu un avec 70 de ses compagnons et membres de sa famille, dont ses enfants. Ses femmes ont été maltraitées et Zeinab était la première journaliste qui a évoqué cet événement. Le résultat est que le martyre de  l’imam Hussein a ravivé la oumma après lui et un des bienfaits de ce martyre c’est que nous appuyons aujourd’hui le Droit et nous faisons face au Mal.

Ils disent que les dommages matériels sont énormes. C’est un test, un examen pour voir si nous allons faiblir ou non. Les pertes matérielles peuvent être compensées  inchallah. L’essentiel c’est que le projet ne tombe pas.

Une phrase m’est venue à l’esprit alors que je préparais ce discours. Chaque naissance se fait dans la douleur et en même dans l’espoir. C’est le cas des nouveaux nés qui arrivent au monde en pleurant et plus tard, ce bébé deviendra un grand homme ou une grande femme. La bataille de ceux qui ont la détermination est une nouvelle naissance pour le Liban qui ne peut pas être occupé et elle porte en elle l’espoir dans l’avenir, un avenir digne pour le Liban et ses fils, l’espoir d’un Liban souverain, indépendant, fier qui n’est pas sous le contrôle des Etats-Unis et d’«Israël». En tout cas, attendez-nous et vous verrez l’avenir. Certains se croient intelligents en exprimant de la compassion : les pauvres, avec ce qui leur est arrivé. Nous les rassurons. C’était une épreuve, mais nous en sont sortis victorieux grâce à Dieu. En tout cas ceux qui sont le plus dérangés, au point d’en avoir mal au ventre, ceux qui sont tendus et lancent des analyses et des accusations  alors qu’ils souffrent parce qu’ils prévoyaient que la résistance n’en sortirait pas encore forte, la tête haute. Elle a certes consenti de grands sacrifices mais ces sacrifices façonnent l’avenir.

 Le peuple de la Palestine restera vivant et sa résistance continuera.

Nous devons toujours avoir un regard  humain et de droit. Ce qui se passe en Palestine est-il possible, à Gaza ? Plus de 155000 martyrs et blessés, plus de deux millions  qui se déplacent d’un lieu à l’autre sous les tentes en hiver et qui sont affamés par «Israël». «Israël» les tue, les élimine effectue des massacres quotidiens, comme si c’était des actions ordinaires alors que les Etats-Unis, la France, la Grande Bretagne et tous les grands Etats du monde se contentent de regarder sans broncher. N’est-ce pas là une grande injustice, une action diabolique et une déviation grave auxquelles il faut faire face ? Avec tout ce qui se passe comment ne pas être en admiration avec ce peuple palestinien extraordinaire, exceptionnel, historique, ce peuple qui est resté 13, 13 et 15 mois à résister, à supporter l’inacceptable alors que sa résistance se poursuit. Ce peuple, le monde peut dire de lui que c’est l’un des plus nobles, pour ne pas dire le plus noble. Il a donné tout ce qu’il pouvait, ce peuple restera vivant quoiqu’il arrive, sa résistance aussi. Certes, les maisons ont été détruites, les enfants ont été tués, ainsi que les femmes, mais la conviction reste ainsi que la résistance.

Un hommage particulier au Yémen.

Ici, je dois absolument rendre hommage au Yémen, à son commandement, à son peuple, à son armée. Ce pays donne un exemple exceptionnel et merveilleux. Après ce que fait le Yémen comment les Etats arabes et islamiques peuvent-ils dire qu’ils ne peuvent rien faire ? Le Yémen  est un pays pauvre dans ses moyens, riche dans son peuple et son commandement, riche dans sa foi et sa détermination. Regardez ce qu’il fait face non seulement à l’ennemi israélien, mais aussi face aux Etats-Unis à la Grande Bretagne et à tous ceux qui sont avec eux... Tous ceux-là se battent en faveur de l’injustice «israélienne», en faveur des génocides israéliens. Nous, où devons-nous être ? Ici et nulle part ailleurs. Il ne faut pas dire : Pourquoi vous vous battez ? Mais plutôt : Pourquoi en vous battez-vous aux côtés du Droit et contre l’injustice ? C’est cela la question centrale.

Nous voulons que l’échéance du 9 janvier se réalise avec le choix d’un nouveau président pour une nouvelle étape positive, basée sur la coopération.

Je termine en disant qu’en tant que Hezbollah, nous sommes soucieux du fait qu’un nouveau président soit élu sur la base de la coopération entre les différents blocs parlementaires dans le cadre de séances ouvertes. L’entente est une opportunité qui permet de tourner la page vers une étape positive au Liban. Ceux qui veulent éliminer d’autres n’ont pas de chance, ceux qui comptent sur l’extérieur pour avoir de la force ne peuvent pas non plus  faire passer cette échéance avec la force des autres. Nous voulons que l’élection ait lieu le 9 janvier en choisissant un nouveau président pour une nouvelle période basée sur la coopération qui consolide la stabilité. Nous travaillons pour renforcer l’unité nationale et l’unité islamique et toutes les formes de coopération interne, dans le but que notre pays se redresse. Nous ferons notre devoir en coopérant pour la reconstruction de notre pays.

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