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Discours du secrétaire général du Hezbollah à l’occasion de la cérémonie en hommage à l’uléma cheikh Ali Kourani

Discours du secrétaire général du Hezbollah à l’occasion de la cérémonie en hommage à l’uléma cheikh Ali Kourani
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Au nom de Dieu

Je m’adresse à vous en cette occasion en vous présentant mes condoléances et en essayant de consoler tous ceux qui ont connu, aimé et apprécié l’uléma disparu le moujahed cheikh Ali Kourani, que Dieu ait son âme. Je présente en particulier mes condoléances aux membres de sa noble famille, un par un et avec eux je pense à cheikh Kourani et à son père cheikh Yasser Ali Kourani qui est mort en martyr pendant une confrontation  lors de l’occupation israélienne au Sud.

A tous nos ulémas, nos autorités religieuses et à notre école religieuse, à tous les croyants et les résistants qui ont connu cet imam, je présente mes condoléances et je m’adresse en particulier le cher frère, le cheikh Abbas Kourani que Dieu lui donne la santé et une longue vie.

Comme d’habitude, je vais diviser mon discours en plusieurs parties, une consacrée à l’occasion qui nous réunit aujourd’hui, je vais ensuite parler de la situation générale et du déluge d’Al Aqsa et enfin, je vais parler de notre situation au Liban.

Nous nous retrouvons aujourd’hui pour honorer cet grand uléma moujahed, cheikh Ali Kourani, c’est un grand penseur, un éducateur, un professeur, un poète, mais aussi un résistant, un révolutionnaire, un blessé et le père d’un martyr. Je ne vais pas répéter ce qui a été dit dans le documentaire pour gagner du temps. Je vais donc aller directement à certaines conclusions. Comme cela a été dit, le cheikh était un des élèves de l’imam sayyed Abdel Hussein Charafeddine, depuis qu’il avait 11 ans. Cela donne une idée sur la profondeur de sa pensée, en raison de la formation qu’il a reçue très jeune. Cheikh Kourani a donc commencé son apprentissage dans l’école de sayyed Charafeddine avec ce que représente cette école sur le plan spirituel, sur le plan de l’unité et sur le plan de la résistance, ainsi qu’au niveau de l’intérêt pour la cause palestinienne et pour l’élargissement de l’horizon à la oumma. Il s’est ensuite rendu à Najaf où il a été un élève proche des grands ulémas à des périodes précédentes, comme l’imam sayed Al Hakim, l’imam sayed Al Khoï, l’imam martyr al Sadr... Après la victoire de la Révolution islamique en Iran, sa position à l’égard de cette révolution et à l’égard de son chef l’imam Khomeiny et de son successeur l’imam Khamenei n’a pas changé pendant 40 ans. Elle est restée stable et bien ancrée jusqu’à sa mort. Dans son parcours scientifique et dans son parcours jihadiste, je me contente de quelques titres, il a déployé de grands efforts dans l’activité religieuse, à l’intérieur de l’Irak, au Koweït, au Liban et en Iran et même dans plusieurs Etats africains, européens et arabes qu’il a visités en tant qu’orateur et que spécialiste, que chercheur, qu’éducateur et que militant. Il était à l’écoute des problèmes des musulmans et des causes de la oumma dans tous ces pays.

Il a construit de nombreux centres et institutions religieuses et culturelles dans plus d’un pays, dont le Liban. Il a rédigé plus de 60 ouvrages sur l’idéologique, le parcours, l’histoire et les concepts de l’islam et d’autres. Je peux donner un avis personnel sur le sujet. Parmi ces réalisations, il a introduit les nouvelles technologies dans l’école religieuse, dans la recherche religieuse et dans la bibliothèque religieuse. Avec l’aide de nombreuses personnes, il a réalisé de nombreux projets dont le dernier est la bibliothèque d’Ahl al Bayt, qui est dans nos maisons et dans nos centres. La bibliothèque d’Ahl al Bayt est un programme électronique  qui comporte plus de 4000 ouvrages et qui est conçu de façon agréable  et facile, pour les livres religieux, chiites et sunnites et pour toutes confessions musulmanes. Ces ouvrages portent sur toutes les disciplines, l’idéologie, l’interprétation, l’histoire, les parcours, la philosophie, la morale, la langue etc au point que tout chercheur peut trouver ce qu’il veut à travers ce programme. C’est d’autant plus utile dans ces circonstances et avec les considérations sécuritaires. L’imam sayyed Kourani a offert  ce service à la oumma islamique. Il ne s’agit pas seulement d’une réalisation technique. C’est une réalisation scientifique de la plus haute importance, d’autant qu’une partie des documents ne se trouvent plus dans les librairies et les maisons d’édition... Cette grande réalisation a été accomplie sous le parrainage de l’autorité religieuse l’ayatollah sayyed Sistani.

La seconde grande réalisation de sayyed Kourani c’est son intérêt particulier et constant, pendant plus de 40 ans, à partir de 1980, pour la cause du Mehdi. Il a rédigé de nombreux ouvrages, donné des conférences, participé à des rencontres, à des discussions. Il avait des programmes télévisés et radiophoniques, mais le plus important est qu’il a réuni plus de 2000 discussions en provenances de plus de 400 sources différentes, liées à l’imam Mehdi. Il a fait des recherches dans les ouvrages des chiites et des sunnites et lorsqu’on lui demandait pourquoi il cherchait de si nombreuses références, il répondait  que c’était pour montrer que la cause de l’imam Mehdi n’est pas une cause chiite, mais une cause islamique. Il y a peut-être des divergences sur les détails, mais l’essence de cette cause, ses principes en faveur des opprimés, contre l’injustice, fait l’unanimité. Tous les récits y reviennent. C’est donc un travail immense et une grande réalisation accomplis par sayyed Kourani, sur le plan spirituel, religieux et scientifique. Cheikh Kourani avait aussi son opinion et ses conclusions, basées sur des indices et des arguments, notamment en matière de personnes, de politique. On peut être d’accord avec lui ou non, c’est normal dans notre milieu, car notre religion reste ouverte, c’est celle de nos ulémas, de nos penseurs, de nos grands et ils peuvent interpréter. Cela existe depuis longtemps. Cheikh Kourani acceptait les divergences. Quand il venait au Liban, j’étais honoré de le rencontrer et nous discutions de certains sujets, de certaines idées et dans certains cas, il accueillait avec ouverture les débats.

Je me contente de cela sur le plan du savoir. Sur le plan jihadiste, cheikh Kourani portait un grand intérêt aux questions concernant la oumma. Car, comme je l’ai dit, il a été formé par l’imam sayed Abdel Hussein Charafeddine. Cette réalité est d’ailleurs une spécialité des ulémas de Jabal Amel depuis longtemps, depuis que de grands noms ont commencé à être connus, comme le premier martyr al Jezzini et l’enquêteur Al Karaki, d’Irak, et d’Iran, le second martyr. Les intérêts de nos ulémas au fil de l’Histoire et en particulier au cours du siècle dernier dépassaient les frontières de Jabal Amel, du Liban et même celles de Bilad al Cham. Ils avaient des horizons larges, toutes les causes de la oumma les concernaient. Certains Libanais considèrent cela comme un manque de nationalisme. Mais au contraire, l’homme est grand  à la mesure de la grandeur de son horizon. Il est grand dans son humanité, ses centres d’intérêts, ses responsabilités, face à son petit cercle, mais aussi face au monde, aux côtés des opprimés, des faibles et de ceux qui souffrent.

Nous retrouvons ces caractéristiques chez cheikh Kourani. Au début, ses centres d’intérêts étaient irakiens, libanais et palestiniens. Puis il a ajouté l’Iran, le Golfe, l’Afrique et l’Europe. Jusqu’à sa mort, il ne se considérait pas limité à une cause ayant une géographie ou un Etat précis. Sur le plan jihadiste, cheikh Kourani est l’un des fondateurs du mouvement islamique d’abord en Irak  dans les années soixante, à cette époque, il n’y avait pas de cadre précis ou de structure ni parti ni autre au moins dans le cercle chiite. Cheikh Kourani était donc un des fondateurs de ce mouvement en Irak jusqu’au Liban. Au Liban, le cheikh Kourani est considéré comme un des fondateurs de l’action islamique en dehors des cadres traditionnels qui existaient avant 1960. Il a ensuite contribué à cette action aux côtés de l’imam Moussa Sadr à partir des années 70 et avec sayyed Mohammed Hussein Fadlallah, et l’ayatollah cheikh Mohammed Mahdi Chamseddine. A cette époque, un mouvement d’action islamique  a été lancé au Liban. Il était varié et créatif. Cheikh Kourani faisait partie des personnes influentes sur le plan libanais. Ce que l’on ne sait pas aussi, c’est qu’à la fin des années 70, il était un des fondateurs d’une action jihadiste non publique. Il se concentrait sur l’ennemi sioniste et sur le régime de Saddam Hussein qui accomplissait des crimes contre le peuple irakien. Ce sont d’ailleurs ces actions et ces responsabilités qui ont abouti à ce qu’il soit victime d’une tentative d’assassinat en 1979. Il avait été alors atteint à la tête et le fait qu’il ait survécu tient du miracle. Il a d’ailleurs gardé la balle dans sa tête pendant plus de 40 ans et elle est restée avec lui lorsqu’il est mort, c’est en tout cas ce que m’ont raconté les proches et les amis. Après cela, pour des raisons de sécurité  et après la victoire de la Révolution islamique, il s’est rendu en Iran et il y a poursuivi son action jihadiste pendant 40 ans. En 1982, cheikh Kourani faisait partie des personnes qui ont beaucoup poussé en faveur de l’unification de  plusieurs cadres et structures islamiques actifs au Liban qui ont finalement abouti à la présence bénie du Hezbollah que vous voyez aujourd’hui, tout comme il a contribué de façon déterminante au lancement de la résistance au Liban, sous le titre de résistance islamique qui continue jusqu’à aujourd’hui. Sa foi dans la résistance au Liban et en Palestine était absolue et son appui était illimité, que ce soit sur le plan du soutien, des encouragements et des sacrifices, puisque son fils cheikh Yasser est mort en martyr sur le front du Sud. . Cheikh Yasser était un jeune cultivé et respectable qui aimait le savoir. Il a quitté les bancs de l’école islamique pour rejoindre les moujahidins à Baalbeck. Il était donc avec nous. Je faisais  alors partie du groupe chargé d’étudier les demandes d’intégration et de participation aux camps d’entraînement. Cheikh Yasser faisait aussi partie de ce groupe et comme il connaissait le persan, il constituait un lien essentiel avec les frères des Gardiens de la Révolution qui ont commencé leur action à Janta et à Baalbeck. Chekh Ali était alors à Qom. Il pouvait donc envoyer à son fils une demande pour qu’il le rejoigne et poursuive ses études. Mais au contraire, il était favorable au fait que cheikh Yasser reste au Liban et participe aux opérations de résistance sur le front du sud, où il est devenu martyr.

Nous sommes donc devant un érudit moujahed, blessé et père d’un martyr dans notre résistance islamique. On peut même dire que cheikh Kourani fait partie des premiers ulémas qui ont encouragé leurs enfants à se rendre sur les premières lignes de front et à devenir des martyrs. Ils ont accepté ce fait avec une grande sérénité. Sa position à l’égard de la Révolution islamique  sous le commandement de l’imam Khomeiny  était connue, ainsi que son rôle dans le fait de faire face à la guerre universelle menée contre la République islamique par Saddam Hussein, à cause de ses relations libanaises, irakiennes et autres. Au cours des dernières années, il avait un intérêt particulier pour le Yémen et pour ce qui se passe dans ce pays. Il attachait d’ailleurs beaucoup d’espoirs sur les événements là-bas et sur l’évolution jihadiste importante dans ce pays.

Nous en arrivons à la Palestine et à partir de là, nous irons vers la position générale. Cheikh Kouranio a été influencé par sayed Abdel Hussein et par nos ulémas, avec leur position avant-gardiste dès l’arrivée des gangs sionistes en Palestine occupée. Nos ulémas, notamment ceux de Jabal Amel, avaient à ce sujet une position connue et cela avant même la naissance de l’entité en 1948. Ils avaient d’ailleurs publié des fatwas  autorisant l’octroi d’argent  et d ‘une partie des dons religieux accordés selon les droits chériés aux combattants et aux moujahidins. Je le rappelle car certains, au Liban et dans la région, croient et discutent du fait que la position à l’égard de la Palestine et du devoir de la soutenir est récente. Ils vont même jusqu’à dire que c’est nous qui avons inventé cela. C’est faux, car le soutien à la Palestine  est prôné par nos ulémas depuis les années 40 du siècle dernier, depuis le début de cette entité cancérigène dans la région. C’est sur cette base que cheikh Kourani était engagé en faveur de la Palestine du fleuve à la mer et il croyait fermement à la victoire de la résistance et à la disparition de cette entité qu’il voulait le plus rapidement possible. La victoire de 2000 a augmenté ses espoirs. La grande résistance de 2006 et la libération de Gaza, ainsi que la création d’un front et d ‘un axe de la résistance dans plus d’un pays l’ont poussé à croire que nous sommes plus proches que jamais de la réalisation de la promesse divine et le résultat est indiscutable. Je vais évoquer ici un détail précis, comme il était un spécialiste  de la question du Mehdi et de la résistance, la question lui était souvent posée sur les réseaux sociaux récemment et dans le cadre des conférences qu’il donnait, au sujet du lien entre l’apparition du Mehdi et la libération de la Palestine. Evidemment cette question devait entraîner une action et un programme précis, liés à l’attitude chiite. A mon avis, dire cela n’est pas innocent.

Cheikh Kourani était donc interrogé sur ce sujet. Il répondait, non pas en se basant sur ses souhaits mais après avoir fait des recherches et des études. Je faisais partie de ceux qui discutaient avec lui  de ce sujet. Il était convaincu que la disparition d’«Israël» était une question de temps et elle n’était pas liée à l’apparition de l’imam Mehdi. Elle devait même avoir lieu avant l’apparition de cet imam. Un grand nombre de nos ulémas  qui se penchent sur cette question sont aussi de cet avis, mais nous n’allons pas discuter de ce sujet maintenant. Je dis simplement qu’il est de notre devoir  religieux, chérié, moral, humain, à tous, en tant que peuples dans cette région, de déployer tous les efforts possibles, indépendamment des prévisions pour l’avenir, de travailler jour et nuit pour extraire cette tumeur cancéreuse de notre région, sans plus attendre, quelles que soient nos prévisions et nos estimations. C‘est notre foi et notre conviction. Nous autres aussi sommes convaincus que cette entité n’a pas d’avenir dans notre région. De par sa nature, il est né pour les guerres, les combats, les douleurs et toutes les tensions dans notre région sont dues à sa présence. Cheikh Kourani suivait avec un grand intérêt les détails du Déluge d’Al Aqsa et els mouvements des fronts de l’Axe de la résistance et la mort l’a pris alors qu’il était plein d’espoir sur l’issue de ces combats.

J’entre maintenant dans le cœur de la bataille. Je commence par rendre hommage à nos frères au Yémen, à l’armée yéménite, à Ansarallah et au peuple yéménite dans son ensemble qui ont subi la nuit dernière une attaque américano- britannique qui a causé un grand nombre de martyrs et de blessés. Nous savons combien la position du Yémen est solide, le frère sayyed Abdel Malak l’a répété hier et nous voyons chaque vendredi les manifestions immenses  ainsi que l’héroïsme face aux navires dans la Mer rouge et dans le Golfe arabe et même en Méditerranée et dans l’océan indien. Le Yémen envoie aussi autant que possible des missiles et des drones vers le sud de la Palestine. La position du Yémen est claire depuis le début. Quelle que soit l’ampleur de l’attaque américano-britannique, je suis sûr  qu’elle n’aura aucune influence sur la position yéménite de soutien à la Palestine et à son peuple. C’est pourquoi comme nous le disions depuis des mois et comme le disaient les dirigeants du Yémen, en tête le frère Abdel Malak, vous pouvez exercer toutes les pressions possibles, menacer de guerre, lancez des attaques et maintenant, hélas, de nouvelles pressions sont exercées sur certains pays voisins et j’espère que cette faute ne se poursuivra pas, mais en tout cas, cela ne changera pas la position du Yémen.

A Gaza, la bataille se poursuit. Il est clair que c’est à cause de la position américaine, de la protection américaine et du véto américain que le monde reste impuissant, cette fameuse communauté internationale dont j’ai déjà parlé dans mon précédent discours, sur laquelle misent certaines parties au Liban, en Palestine et dans la région, cette communauté existe-t-elle pour protéger, dissuader ou empêcher ? Cela mérite un débat car les événements montrent que la communauté internationale n’existe pas face l’hégémonie américaine. Elle n’existe pas face aux menaces américaines de sanctions contre les Etats et aux menaces adressées aux tribunaux internationaux et à leurs procureurs. Netanyahu et ses fous poursuivent la guerre d’extermination à Gaza et en Palestine face au silence des Etats et des gouvernants. Mais grâce à Dieu, cette folie, ce crime et ce sang injustement versé sont en train de réveiller le monde. Comme l’a dit hier l’ayatollah Khamenei dans une lettre adressée aux étudiants dans les universités américaines, le résultat le plus important c’est le réveil mondial, le réveil des consciences chez les étudiants dans les universités américaines et autres et chez de nombreuses populations dans le monde. De même, de nombreux Etats dans le monde (indépendamment de leur capacité à changer quelque chose, ont condamné l’attaque contre Rafah et les massacres sionistes. Ils ont reconnu l’Etat palestinien et tout cela grâce à ce sang béni. C’est la première fois que nous sentons que le front de la résistance, comme le dit le Guide suprême, s’élargit à ce point.  C’est pourquoi il a estimé que le mouvement lancé par les étudiants dans les universités américaines et occidentales fait partie du front de la résistance. Il fait partie d’une position humaine noble, innée, naturelle et morale. Dans cette bataille, il est clair que Netanyahu veut pousser la situation de mal en pire pour l’entité elle-même. Aujourd’hui lorsque l’on écoute les responsables israéliens au pouvoir ou dans l’opposition, lorsqu’on écoute les propos alarmistes du gouverneur de la Banque centrale évoquer une catastrophe économique, lorsque les chefs militaires on comprend l’ampleur de la crise chez l’ennemi. Mais certains veulent vivre dans un autre monde. Il y a quelques jours, Eisenkot déclarait : une unité complète de l’armée israélienne (qui comprend de plusieurs brigades, trois ou quatre, et parfois 5 et chaque brigade est composée de plusieurs compagnies mène des combats contre une seule compagnie dont on avait déjà annoncé le démantèlement dans le cadre de la bataille à Jabalia. Eisenkot n’est pas n’importe qui, il était chef d’état-major de l’armée et c’est lui qui avait lancé « l’idéologie de la banlieue. Il parlait de la banlieue sud de Beyrouth, et c’est devenu une idéologie militaire. Il s’agit donc d’une personnalité connue et il est actuellement membre du cabinet de guerre et membre du gouvernement. Il n’est donc pas totalement dans l’opposition.

Autrement dit, ils sont entrés à Jabalia au début de l’agression contre Gaza et ils avaient dit qu’ils avaient détruit les unités du Hamas et du Jihad islamique. Toute la théorie de Netanyahu sur la nécessité d’entrer à Rafah pour éliminer les 4 dernières unités du Hamas et atteindre ainsi la victoire absolue, tombe. Pendant qu’ils mènent la bataille à Rafah, ils sont donc contraints d’envoyer une unité complète à Jabalia. Il ne s’agit pas là d’une simple question d’effectifs. Car quand on dit unité, on parle de soldats mais aussi de blindés, de véhicules de couverture d’artillerie, de couverture aérienne, de drones, d’un système de surveillance, de drones, de satellites, de troupes d’élite... Tout cela face à des combattants populaires qui possèdent les armes que vous connaissez. Malgré cela, si Netanyahu veut poursuivre cette guerre, il doit s’attendre à des catastrophes. Ce n’est pas nous qui le disons, mais les grands militaires israéliens. Hier, le président du Conseil de sécurité nationale ou le conseiller a dit : Nous avons besoin de 7 mois encore. Autrement dit, 8mois et déjà et sept en plus, tout cela pour pouvoir atteindre un objectif à Gaza ! Alors que chaque jour, l’ennemi a des blessés et des morts, des destructions. Il a aussi un grand problème sur le front du Sud, sur le plan économique et à la Mer Rouge et à Bab el Mendeb, il y a des missiles et des drones envoyés par l’Irak... Où poussent-ils leur entité. Netanyahu et les extrémistes  considèrent cette bataille comme existentielle. Nous aussi nous devons la considérer comme telle. C’est une bataille existentielle et qui définit l’avenir. Surtout pour le peuple palestinien, les peuples et les Etats de la région. Une victoire «israélienne» dans cette bataille, nous le disions dès le premier jour, laisserait de grandes traces dangereuses  sur tous les peuples et les gouvernements de la région, sur leurs intérêts sécuritaires, économiques, pétroliers et hydrauliques. De même, une défaite israélienne dans cette bataille aura des conséquences extraordinaires sur la Palestine, sur le Liban et sur les peuples et les Etats de la région, sur les plans sécuritaire, politique, économique, pétrolier et hydraulique. Si nous voyons la bataille sous cet angle, notre position doit être différente. Si nous étions en Amérique latine, en Europe ou en Amérique du Nord, en Australie ou dans l’Asie lointaine, nous aurions pu nous contenter d’une solidarité humaine, médiatique, morale et politique et même d’un certain appui financier. Mais dans cette région, cette bataille nous concerne tous. Celui qui peut en faire partie, ne doit pas hésiter à agir. Evidemment, cela dépend des capacités et des moyens disponibles, mais on ne peut pas se contenter d’une solidarité humanitaire et morale. Cette bataille concerne la Palestine et son avenir. Elle concerne aussi l’avenir du Liban, celui de la terre libanaise, de la souveraineté libanaise, de l’eau du Liban, des ressources libanaises dans la Mer Méditerranée que le Liban est jusqu’à présent interdit d’exploiter. Dans des fuites qui ont été divulguées hier en parlant de certains responsables américains, ceux-ci auraient fait miroiter au Liban des appâts au Liban. Comme par exemple, si vous arrêtez la guerre au Sud, nous ferons bouger le dossier des gisements de pétrole, l’histoire de Total et d’autres compagnies, la question de l’énergie électrique. A travers ces offres, il s’agit de donner des avantages pour appâter le Liban. Il faut que ce soit clair pour les responsables libanais : Les Américains sont des partenaires, ils assument une responsabilité dans la crise de l’électricité au Liban, celle des hôpitaux, des usines, de l’agriculture, de l’eau, en plus bien sûr, des raisons internes... Ils ont une part de responsabilité dans cette crise, car ce sont eux qui empêchent l’acheminement du gaz égyptien, du fuel iranien et de toute autre aide. Ils ont saboté les actions de certaines compagnies avec leurs mensonges, notamment concernant les champs de pétrole dans les eaux territoriales libanaises.

Il s’agit donc d’une bataille d’avenir et de destin pour nous tous et nous en faisons partie inchallah. Au Sud du Liban qui a été libéré par les bras des résistants  appuyés par ceux qui les ont aidés, soutenus et protégés, l’Iran, la Syrie et un large éventail de parties et de personnalités libanaises, de factions populaires de toutes confessions. Ce front, comme je l’ai dit, est un front de soutien et il est une partie de la bataille qui déterminera le destin de la Palestine, du Liban et de la région sur le plan stratégique, sécuritaire et national, loin des méandres politiques et des petits intérêts politiques dans lesquels se noient et se perdent de nombreux libanais. Par conséquent, ce front poursuit son activité et je vous le répète : n’écoutez pas les évaluations  de ceux qui ne savent rien ou de ceux qui savent et préfèrent le nier. Ecoutons plutôt les généraux ennemis, les responsables ennemis, les colons... Certaines chaînes comme Al Manar en parle et met l’accent sur ces propos. Que disent-ils ? Le front du Nord a une grande influence et fait pression sur le cours de la guerre. Gardez en tête le fait qu’au cours des 3 ou 4 derniers jours, le président de l’entité Hertzog, Netanyahu qui est le premier ministre, le ministre de la Guerre Galant, tous sont venus sur le front du nord pour convaincre les colons de revenir ... Il a d’ailleurs donné des gardes de généraux à nos moujahidins, alors que pour nous, le grade le plus élevé  c’est celui de moujahed résistant. Ils ont voulu montrer aux colons que ça y est, ils ont réussi à éloigner nos moujahidins de la frontière. Or nos résistants ont accompli une opération contre une position à la frontière. Les Israéliens l’ont d’ailleurs reconnu. Un blagueur a même dit : Il ne manquait plus aux moujahidins que le fait de planter leur drapeau dans l’oreille de Galant pour qu’il soit convaincu que les combattants sont toujours à la frontière. Comme je l’ai déjà dit, ils vivent dans le déni, loin de la réalité et cela les mène à faire de grosses erreurs, monumentales, dans l’évaluation de la position et cela aboutit  à de mauvais résultats et parfois à des résultats catastrophiques.

C’est pourquoi nous insistons et nous sommes déterminés à maintenir ce front ouvert, en nous appuyant sur ce grand public fidèle et environnement sincère, patient et dévoué qui a déjà subi le poids de l’existence de cette entité depuis 1948. Il semble que nous soyons toujours obligés de rappeler le passé, car certains Libanais considèrent qu’Israël n’a rien fait au Liban de 1948 aux années 70, lorsque les Palestiniens sont venus de Jordanie pour s’y installer ! Que faut-il dire d’eux ?  Donc depuis 48, cet environnement  sincère, loyal et patient a vécu toutes les étapes jusqu’à la libération  le 25 mai 2000, la victoire de juillet 2006 et son soutien n’a pas failli lorsque la résistance a décidé d’ouvrir le front du Sud. En fait si le Liban n’était pas entré dans la guerre à travers ce front,  il aurait eu beaucoup de pertes dans l’avenir, surtout si l’ennemi allait gagner la bataille ; Aujourd’hui, l’ennemi est dans l’impasse, son armée est épuisée et il est isolé sur le plan international et sa tête est dans le mur.  Jusqu’à présent, l’ennemi continue à faire l’arrogant et croit pouvoir imposer ses conditions, dix kilomètres par ci, et certains points le long de la frontière, l’initiative française puis l’initiative américaine... certains Libanais continuent à se tromper, ils parlent de tracé des frontières terrestres. Mais celles-ci le sont déjà ; il faut juste les respecter, car l’ennemi occupe certaines parties du territoire et il doit les évacuer. Laissons cela à plus tard pour voir s’il peut y avoir un débat sur ce sujet. Aujourd’hui donc, la bataille menée à partir du Sud bénéficie d’un grand appui. Il y a ici une erreur que je voudrais mentionner puisque je vais entrer dans le dossier libanais, pour parler de ce point et de l’élection présidentielle.

Il y a donc une erreur qui est répétée depuis des semaines. A plusieurs occasions nous avons entendu des autorités religieuses et politiques, des leaders et des personnalités dire que cette bataille n’est pas souhaitée par l’ensemble du peuple libanais. Le peuple libanais n’est pas d’accord et il ne l’a pas choisie. C’est faux. Je ne veux pas utiliser des termes durs, mais ceux qui disent cela considèrent donc que tous les martyrs tués jusqu’à maintenant dans cette bataille qu’ils soient du Hezbollah, du Mouvement Amal, du PSNS, de la Jamaa islamiya, des civils ou des soldats de l’armée ne sont pas libanais ?  Leurs familles ne font pas partie du peuple libanais ? Les milliers de combattants sur le front ne sont pas des Libanais depuis au moins 10 ans ? En fait, ils le sont depuis mille ans, leurs familles, leur environnement, leurs parties, tous ceux qui participent à leurs funérailles ne sont pas Libanais non plus ? La foule immense qui participe aux obsèques dans les localités du Sud, sous les positions israéliennes n’est pas libanaise ? Alors comment pouvez-vous dire que le peuple libanais ne veut pas cette guerre ? C’est une grande erreur et je suis poli en disant.  Ceux qui disent que les Libanais refusent cette guerre montrent le véritable aspect de leur vision du peuple libanais. Comme si celui-ci était un groupe particulier. Pourtant,  les Libanais qui appuient aujourd’hui l’ouverture du front du Liban appartiennent à toutes les confessions, ils sont chiites, sunnites, druzes et chrétiens. Les pourcentages sont variables d’une communauté à l’autre, mais il y a des soutiens dans toutes les communautés. Tous ceux-là ne sont-ils pas Libanais ?

Toujours autour de cette idée : on voit quelqu’un qui représente à peine lui-même, car on ne sait pas si sa femme le soutient ou s’il a un parti ou un groupe qui vient donc parler au nom du peuple libanais et se considère comme représentatif du peuple libanais. Sans vouloir me vanter, je considère pourtant que nous sommes le plus grand parti du Liban et nous avons obtenu le plus grand nombre de voix préférentielles, nous avons la plus grande assise populaire et nous n’avons jamais dit que nous avons la majorité du peuple libanais.  Nous n’appuyons pas le fait que quelqu’un dise que la majorité du peuple libanais l’appuie. Nous n’utilisons pas à un tel langage. Je ne veux pas entrer dans les détails, car ce sujet ne mérite pas qu’on y réponde. Yeeni celui qui dit que le peuple libanais ne veut pas cette guerre a –t-il réalisé un sondage à ce sujet ? Il considère qu’il représente le peuple libanais mais lorsque nous disons : parlons de chiffres ils protestent et nous accusent de revenir au décompte de la population. C’est connu au Liban, dès qu’on parle de majorité et de minorité, ils nous disent : Vous revenez à l’histoire des chiffres et des décomptes de la population !  Alors soit nous revenons au décompte, soit chacun doit connaître son propre poids et ce qu’il représente. Qui vous a donc dit  que la majorité du peuple libanais rejette cela ? Y a-t-il eu un sondage à ce sujet ? Même les institutions proches de l’administration américaines ont réalisé des sondages sur ce que pense le peuple libanais sur le front à partir du Sud et sur Le Déluge d’Al Aqsa et la bataille qui se déroule en Palestine. Consultez-les et vous verrez ce que pense le peuple libanais.

Le dernier point porte sur l’élection présidentielle. Je voudrais préciser notre position. Hier notre cher frère cheikh Naïm Qassem  a exposé clairement notre position, cette position que le cher frère, chef du bloc de la résistance  a expliqué à l’émissaire français jean Yves Le Drian. Pourquoi je tiens à y revenir ? Car il y a des gens qui créent des confusions au Liban, ils sont dans les salons politiques et il y a des analyses dans les médias  sur le climat politique général. Que dit-on ?  Que c’est le tandem national qui bloque l’élection présidentielle et quand ils veulent être plus précis, ils font assumer au Hezbollah le blocage, car, selon eux, le Hezbollah lie le dossier présidentiel à la guerre de Gaza. Pourtant depuis le début nous avons dit qu’il n’y a pas de lien entre les deux dossiers. Dire par exemple qu’il n’y a pas d’élection présidentielle au Liban parce qu’il y a une bataille à Gaza et un front de soutien à partir du Liban, voire un front largement ouvert au Liban et cela empêche l’élection. C’est faux. La preuve que c’est faux vient du fait que la crise présidentielle remonte à la fin du mandat du président Aoun, non au 7 octobre 2023. Pendant près d’un an il n’y a donc rien à ce sujet et c’est après qu’est arrivée l’opération du Déluge d’Al Aqsa. Pourquoi l’élection présidentielle n’a-t-elle pas eu lieu ? Il n’y avait alors rien à Gaza.  Parce qu’il y a un conflit interne et des vétos externes, des interventions étrangères. Publiquement, tous les Etats disent qu’ils n’ont pas de candidat et qu’ils ne posent aucun véto. C’est bien sûr faux. Si c’était vraiment le cas, l’élection aurait eu lieu depuis longtemps. Certains députés s’ils sentent vraiment certains Etats n’ont pas de véto sur telle candidature, ils iront l’élire avec conviction dès le lendemain. Je ne veux pas citer de noms pour ne coincer personne.

Donc ce qui entrave l’élection présidentielle un an avant le Déluge d’Al Assa ce sont les conflits internes. Nous ne considérons pas que le conflit n’est pas légitime. Chacun a le droit d’appuyer qui il veut et de l’élire. Nous ne discutons pas de cela. Par contre ce que nous condamnons ce sont les vétos externes et els interventions étrangères qui se présente comme une partie qui veut aider, alors qu’elle ne le fait pas. Au contraire, elle entrave et paralyse à plusieurs moments. Je ne parle pas d’Etats ou de certains en particulier.

Le Déluge d’Al Aqsa est arrivé Qu’est-ce qui a changé sur le plan interne ?  Le conflit interne continue, les vétos et les interventions étrangères aussi. C’est pourquoi je le répète, il n’y a aucun lien entre la bataille au sud et à gaza avec le dossier présidentiel.  Nous ne faisons aucun lien entre les deux dossiers. Certaines parties sont terrorisées à l’idée qu’il y ait   un compromis au Sud et qu’il ait des répercussions sur le dossier interne et qu’elles soient elles, en dehors de cette entente Tout simplement parce que ces parties n’ont pas confiance dans leurs alliés, leurs parrains et leurs maîtres. Nous avons pourtant dit depuis le début que nous ne voulons pas utiliser ce qui se passe au sud sur le plan interne. Malgré cela, ces parties ne veulent pas se sentir rassurées. Celui qui est faible de l’intérieur a peur. Il est terrorisé et il vit dans l’illusion Que pouvons-nous faire pour lui ?  C’est son droit d’avoir peur. Il est faible et s’il était à notre place, il aurait sûrement utilisé ce qui se passe dans la politique interne. Il ne peut pas comprendre que la lutte sur le front du sud est un acte de foi, moral, humain, jihadiste. Tous ces mots n’ont pas de sens pour lui. Il n’y croit pas, ne les comprend pas. Il ne comprend que le langage des privilèges et des acquis politiques. C’est pourquoi il vit toujours dans l’angoisse. Nous avons dit depuis le début que ces deux dossiers sont séparés. Les résultats de la bataille au Sud seront bien plus importants que quelques points dans la politique interne, quelques acquis. Comme l’a été la libération de 2000, puis la victoire de juillet 2006, ce sera le cas de ce qui se passe aujourd’hui.

Nous ne compliquons pas la situation, au contraire. Ce sont eux qui refusent le dialogue et quand on parlait de concertations, ils les ont aussi refusées, sous prétexte qu’ils ne veulent pas instaurer de nouvelles coutumes, bien que cela soit arrivé dans le passé. C’est le fait de s’arrêter sur certains points de forme, qui, en réalité, aident sur le fond, c’est ce qui entrave l’échéance présidentielle.

En tout cas, dans notre pays, sur le plan interne nous sommes très soucieux de voir les échéances aboutir aux résultats souhaités. Nous appelons constamment au dialogue. Y a-t-il d’ailleurs une autre option que celle du dialogue, des rencontres, des concertations et des ententes ? S’il y en a montrez-la nous. Je souhaite sincèrement aboutir à un résultat.

Sur le front du Liban, nous continuons à nous battre et à assumer la responsabilité. Nous appartenons en toute fierté au front de la résistance qui est devenu plus large que par le passé, dans le monde. Tous ceux qui se dressent actuellement contre «Israël», contre l’invasion et la barbarie israéliennes, indépendamment de leurs appartenances religieuses, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, il y a même des Juifs aux Etats-Unis qui sont contre le sionisme et contre cette entité et cet Etat, ils viennent même parfois à des congrès qui se tiennent au Liban et même à Téhéran ou à Damas et à Bagdad... Ces personnalités viennent exposer leur point de vue et elles considèrent  que le fait d’installer l’Etat d’«Israël» sur la terre de Palestine est un indice qui va mener à détruire les Juifs et nous ne voulons pas être partie prenante du plan de destruction de notre communauté. C’est leur avis et le point de départ de leur pensée. Aujourd’hui donc, la gauche, les laïcs, la droite, des acteurs de grands artistes aux Etats-Unis, en Europe, des personnes célèbres ont des positions fortes et fermes contre la barbarie israélienne. C’est une position humaine qui est demandée à tout le monde.

Je termine le discours comme l’a dit leader en s’adressant aux étudiants universitaires : ce front est annonciateur d’un avenir lumineux. Nous sommes face à un avenir clair. Le front de la résistance comparé au passé est plus fort qu’il ne l’a jamais été. Il est plus large et plus global, avec la diversité des appartenances, la diversité de ses champs de bataille, de son niveau, de ses moyens et de ses méthodes. D’ailleurs, les «Israéliens», qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition disent qu’ils sont actuellement dans la pire situation depuis 75 ans. Pendant tout ce temps, c’est la première fois qu’ «Israël» vit dans un tel isolement et avec une image aussi laide.

Nous autres, nous sommes dans le front qui annonce un avenir lumineux, victorieux. La victoire n’est plus qu’une question de patience, de temps, de détermination et d’hémorragie. C’était d’ailleurs cela la vision de cheikh Kourani. Il est parti vers l’au-delà en étant certain que le front de la résistance va sortir victorieux et que Jérusalem sera libérée et que nous prierons à la mosquée Al Aqsa et que la Palestine du fleuve à la mer reviendra à son peuple et que sur cette terre, il n’y aura pas de place pour les sionistes nazis et criminels, ces tueurs barbares.

Nous vivons avec cet espoir basé sur une idéologie, sur la foi, sur des réalités et sur la volonté. L’Histoire est en train de s’écrire grâce aux poignets des moujahdins, à la patience des femmes, des enfants de Gaza et du sud du Liban, avec le Yémen, la Syrie, l’Irak, l’Iran et les gens de bonne volonté dans la région, grâce à l’héroïsme des moujahdins. Lorsque Eisenkot reconnaît  qu’une unité entière se bat contre une compagnie avec toute la différence de moyens, de technologies, d’expérience et malgré le blocus à Gaza c’est qu’il y a vraiment quelque chose de nouveau qui se produit. Imaginez donc un peu ce que devraient affronter les «Israéliens» s’ils veulent venir chez nous...

C’est l’avenir qui se dessine et il sera je l’espère à la hauteur des attentes de notre grand uléma...

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