noscript

Please Wait...

Sayyed Nasrallah: Ceux qui estiment que la Nation a d’autre choix que la résistance se font des illusions

Sayyed Nasrallah: Ceux qui estiment que la Nation a d’autre choix que la résistance se font des illusions
folder_openDiscours complets access_timedepuis 3 mois
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré que l'opération Déluge d’Al-Aqsa a creusé profondément dans la conscience des sionistes une défaite qui ne peut être effacée. Il a ajouté : «Le mythe s'est effondré, le modèle s'est brisé, l'autorité s'est dissipée, le projet a vacillé et la cause qu'ils ont longtemps cherchée à étouffer est aujourd'hui au premier plan de toutes les enceintes mondiales.»

Dans un message adressé au 12e congrès international baptisé «Gaza, symbole de la résistance», lu par le représentant du Hezbollah à Téhéran, sayyed Abdallah Safieddine, sayyed Nasrallah a indiqué : «Le titre de votre conférence, "Gaza, symbole de la résistance", et son timing à une étape historique cruciale où la résistance palestinienne fait face à une grande guerre d'extermination sioniste, témoigne de la prise de conscience des responsables de la conférence et de leur engagement béni à se tenir aux côtés du peuple palestinien, de sa cause et de sa résistance. Cela exige de nous tous de grandes responsabilités et une mobilisation constante pour rassembler les capacités de la nation en soutien et en appui au peuple palestinien et à sa vaillante résistance, qui est écrite aujourd'hui avec honneur grâce à ses sacrifices, ses exploits, le sang de ses hommes et la lutte de son peuple. Elle représente l'avenir de la Nation, préserve son honneur et renforce sa vigueur.»

Il a ajouté : «Israël a perdu, jusqu'à présent, en termes d'officiers et de soldats, aux mains des groupes de résistance palestiniens à Gaza, bien plus que ce qu'il a perdu lors de la guerre de 1967. L'armée israélienne, qui a occupé plus de 69 000 km² lors de la guerre des Six Jours, est aujourd'hui vaincue sur une partie de la bande de Gaza. Elle est incapable d'atteindre son objectif, de déclarer une occupation ou de s'approcher de la victoire. Au contraire, elle recule et se replie sous le prétexte de passer à une nouvelle phase. C'est pourquoi il est naturel et approprié que le slogan de la conférence soit "Gaza, symbole de la résistance". Aujourd'hui, Gaza est le symbole, car elle incarne une résistance noble et courageuse.»

Sayyed Nasrallah a souligné que «Gaza est le symbole, car sa résistance exprime la détermination, la fierté, l'honneur, les aspirations et les espoirs de nos peuples assoiffés de dignité et de victoire. Si Gaza n'avait pas résisté, elle n'aurait pas été un symbole ni le symbole de la fierté.»

Il a poursuivi : «C'est la résistance qui honore ses partisans et porte leur étendard. La résistance est le secret de la dignité, de l'honneur et de la clé de la victoire. Gaza est un territoire géographiquement petit, mais elle est immense par sa fierté et ses exploits. Aujourd'hui, elle est plus grande que le monde entier en termes de dignité, de fierté et de détermination.»

«L'ennemi et ses maîtres ont travaillé depuis l'occupation de la Palestine sur deux voies. La première voie consiste à légitimer l'occupation au niveau international, à embellir son image et à la présenter comme un modèle civilisé à suivre dans la région. Ils ont obtenu des succès notables dans cette voie en raison de leurs capacités et de leur domination sur les grandes institutions internationales, ainsi que sur les systèmes occidentaux influents et efficaces. Quant à la deuxième voie, elle vise à affaiblir et à étouffer la résistance du peuple palestinien, à éliminer sa cause et à l'exclure de l'arène mondiale en utilisant la force pour éliminer les forces de résistance et en s'appuyant sur l'option de la normalisation, qui leur permet de retirer des régimes influents de la confrontation», a expliqué sayyed Nasrallah.

Et de poursuivre : «l'option de la normalisation a été et reste un projet visant à assujettir la volonté de la Nation, à dilapider sa cause centrale et à briser l'unité de ses choix. Cela aurait pu transformer la cause palestinienne, qui est la cause de la Nation, en une question palestinienne exclusive, orpheline et étrangère pour sa population et ses frères. L'option de la normalisation a placé la cause palestinienne et le droit du peuple palestinien à sa terre dans le cercle des cibles, voire dans le cercle du danger imminent, et sur une trajectoire descendante qui annonce tous les dangers que représente la normalisation avec l'ennemi en termes de complot, d'abandon du peuple palestinien, de renoncement à ses droits, à sa cause, à sa résistance et à son avenir.»

Le chef du Hezbollah a souligné que «dans ce moment critique, le Déluge d’Al-Aqsa est venu tout bouleverser, changer toutes les cartes et transformer la menace en une opportunité avancée et en une étape de transformation dans les voies que les ennemis ont longtemps poursuivies. Le Déluge a creusé profondément dans la conscience des sionistes une défaite qui ne peut être effacée. Le mythe s'est effondré, le modèle s'est brisé, le prestige s'est dissipé, le projet a vacillé, et la cause sur laquelle ils ont travaillé si longtemps pour l'étouffer est devenue le sujet dominant dans le monde, réveillant le monde à nouveau, ravivant son élan et sa présence retentissante, et se présentant comme une question mondiale.»

Le Déluge d’Al-Aqsa a asséné un coup à toutes les tentatives de torpiller la cause de Palestine

Il a souligné que «le Déluge d'Al-Aqsa a infligé une frappe sévère à toutes les tentatives visant à saper la cause palestinienne». Il a affirmé que «la cause, qui a été l’objet de complots ourdis par de nombreux pays occidentaux et orientaux, lointains et proches, n'aurait pas survécu sans sa résistance, son arme et ses sacrifices, car personne n'a de présence dans ce monde féroce et sauvage sans sa résistance. Et lorsque la cause est armée de force, de foi, de volonté de résistance et de persévérance, elle ne peut être vaincue, même si l'ennemi est féroce et puissant.»

Il a également noté que «l'ennemi israélien, qui se livre actuellement à des massacres et des crimes, tuant des dizaines de milliers d'enfants et de femmes et menant une guerre d'extermination totale contre les êtres humains, les pierres et la vie, commet les atrocités les plus grandes de l'histoire récente. Il fait tout cela pour dissimuler ses défaites à travers les massacres, afin de dérober à l'image d'Israël son aspect humiliant du 7 octobre, et pour se venger de la perturbation de son projet, auquel lui et ses maîtres ont consacré tous leurs efforts pendant plus de 50 ans.»

Sayyed Nasrallah a expliqué que «l'Occident, dirigé par les États-Unis et la Royaume Uni, a épuisé le corps et l'esprit de la Nation avec des projets de fragmentation, de tromperie et de division, aidés par des instruments féroces et des plumes corrompues.

Ils ont déchiré toute scène unie avec le confessionnalisme, le racisme et le sectarisme, et ont approfondi la fragmentation. Les points communs de la grande Nation ont disparu au profit de ses petites différences dans une période où cette Nation est confrontée à de profonds dangers. Ils ont travaillé à déchirer nos peuples et à les occuper avec des questions de division, mais la Palestine est restée le seul lien d'unité, le point de convergence, la base de l'éveil et de l'ascension vers un avenir auquel nos peuples aspirent, un avenir de dignité, de force, de liberté, de souveraineté, de stabilité et de prospérité».

La résistance est le seul pari

 «Après des décennies d'efforts soutenus par les Américains et les Occidentaux pour fragmenter et dissoudre la cause palestinienne, la victoire de Gaza est venue des champs de bataille du Liban, de la Syrie, de l'Irak, de l'Iran et du Yémen, contrairement aux attentes de l'ennemi. Les factions de la résistance ont réussi à assiéger l'entité occupante par le feu pendant plus de 100 jours, ce qui est sans précédent», a rappelé sayyed Nasrallah.

Il a souligné que le sang des martyrs de la résistance à Gaza, au Liban, en Syrie, en Irak, au Yémen et en Iran, dont le dernier était celui du général sayyed Razi Moussavi, tous ces sangs se réunissent, se fusionnent et se complètent avec le sang des martyrs de Gaza et de la Cisjordanie. C'est l'unité du sang, de la balle, du champ de bataille et de l'objectif, ce qui dérange nos ennemis et ce que nous devons continuer à faire grandir, approfondir et étendre. Celui qui pense que cette Nation a une autre option que la résistance se trompe très gravement».

Et de poursuivre : «Israël n'a pas occupé la Palestine par la diplomatie, mais par les armes et la force, et il n'a pas occupé Beyrouth en 1982 par la diplomatie, mais par les armes et la force, et il ne menace pas la Nation aujourd'hui par la diplomatie, mais par les armes et la force. Israël ne s'est pas retiré du Liban en 1982 par la diplomatie, mais il s'est retiré par la résistance, tout comme il ne se retirera pas de Gaza et de la Palestine par la diplomatie, mais par la résistance. En tant que Nation, nous n'avons pas d'autre choix que la résistance, nous n'avons que la résistance, rien d'autre sur quoi parier que la résistance.»

Nous devons nous préparer pour la libération de Palestine

Sayyed Nasrallah a ajouté : «Nous devons nous préparer à libérer la Palestine. La confrontation avec l'ennemi n'est pas une confrontation d'un ou deux jours, mais une confrontation continue, persistante et cumulative. Nous devons rester présents dans cette confrontation. Le rassemblement des flottes des grandes puissances en soutien à Israël ne fait que confirmer sa faiblesse et sa fragilité, et cela doit renforcer notre volonté de nous accrocher à l'option de la résistance. Si les conditions de la libération de la Palestine ne sont pas réunies aujourd'hui, nous devons nous préparer pour demain et après-demain.»

Selon sayyed Nasrallah, «parier sur les institutions internationales et ce qu'on appelle la communauté internationale est, comme vous l'avez vu et comme nous l'avons vu à maintes reprises, un pari futile et vain qui ne produit que de la déception, des pertes et de l'amertume».

Il a rappelé que «ces institutions internationales sont hors du jeu car elles sont soumises à la volonté de l'administration américaine. Le dernier exemple de la complicité de ces institutions a été la condamnation du Yémen pour avoir ciblé des navires israéliens en défense de Gaza, ainsi que l'agression américano-britannique contre Ansarullah, tout en ignorant avec audace et ruse des millions de Palestiniens, qu'ils soient martyrs, blessés, détenus, affamés, assoiffés ou déplacés à cause des massacres et des attaques israéliennes».

«Du fond de votre conférence bénie, je tiens à remercier les frères dans la République islamique d'Iran, leur leadership et leur peuple, pour leurs positions pionnières de soutien, ainsi que pour les positions nobles et sages de l’Ayatollah sayyed Ali Khamenei.

Je remercie votre conférence, votre position et votre soutien à la résistance.

Le serment de la Résistance islamique au Liban est de rester aux côtés de Gaza jusqu'à la victoire, et notre serment envers notre grand Imam Khomeini est de préserver ses recommandations, de suivre sa voie, qui n’aura pour aboutissement que la victoire, la dignité et l'honneur», a conclu le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah.

Comments

//