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Déluge d’Al-Aqsa : «L’opération terrestre»… Un pas en avant, deux en arrière

Déluge d’Al-Aqsa : «L’opération terrestre»… Un pas en avant, deux en arrière
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Par AlAhed

Il ne fait aucun doute que l'entité sioniste a pris la décision dite «exigée» de mener une opération terrestre dans la bande de Gaza depuis le premier jour de l’opération Déluge d'Al-Aqsa. Après avoir déclaré «l'état de guerre», l’ennemi s'est retrouvé confrontée à deux choix : soit une opération terrestre coûteuse, soit l'existence. Il a choisi la première option.

L'ennemi a commencé à mobiliser ses réservistes, tandis que des convois d'armes américaines affluaient, avec une couverture assurée aux massacres et à la destruction systématique qui ont touché plusieurs régions de la bande de Gaza, en se concentrant principalement sur le nord, comme indice sur l’objectif.

Avec l'escalade israélienne et l'élargissement des objectifs de sa guerre, c'est-à-dire éliminer le Mouvement de Résistance Islamique - le Hamas - ainsi que son bras armé, les Brigades Al-Qassam, puis les discours sur l’expulsion des Gazaouis et de l'élimination de la bande de Gaza, le front libanais est entré en mouvement. Des opérations ont été menées le long des frontières, visant les positions de l'ennemi et une méthode allant en crescendo. Ce fait a poussé les Américains et les Européens à envoyer des menaces et des avertissements au Hezbollah pour ne pas ouvrir le front. Ils ont clairement exprimé leurs efforts pour empêcher l'ouverture de nouveaux fronts. Cependant, ils ont échoué, car ils n'ont obtenu aucune garantie quant à l'absence d'escalade. En plus, le silence du Secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a jeté son ombre sur la scène, en une décision réfléchie qui fait partie de la bataille.

Le Hezbollah s'est affirmé comme un élément de la confrontation, comme l'a déclaré le vice-secrétaire général du Hezbollah, le Cheikh Naïm Qassem, qui a affirmé que «les forces de résistance ne permettront pas à "Israël" de remporter la victoire ou de s'emparer de Gaza».

Le silence de sayyed Nasrallah, ainsi que les messages délivrés par l'axe de la Résistance en Irak, en Syrie et au Yémen, à travers les attaques contre les Américains, tout en soulignant l'incapacité de l'ennemi à comprendre les véritables intentions du Hezbollah et ce qu'il fera et comment il commencera son escalade, ont affecté l'opération terrestre israélienne dans la bande de Gaza. Cette opération n'est pas claire quant à l'endroit qu'elle ciblera et à la stratégie qui sera suivie.

Il était remarquable, ces derniers jours, de voir des fuites américaines sur une demande ou un souhait de «Tel Aviv» de retarder l'opération, pour différentes raisons, non convaincantes. Cela révèle plusieurs conclusions :

- La crainte américaine ainsi qu'israélienne de l'expansion des fronts, en particulier le front libanais.

- L'absence d'une stratégie claire pour l'opération, en particulier compte tenu des surprises que Gaza peut réserver.

- Si l'opération conduit à l'ouverture de nouveaux fronts, cela pourrait représenter une menace sérieuse pour les intérêts américains.

- En plus de l'élément moins important représenté par le manque de confiance en la réalisation d'une percée grâce à l'opération, puisque l’ennemi estime plutôt une aggravation de la situation.

Ainsi, l'opération terrestre israélienne à Gaza comporte des risques d'expansion des fronts et n'offre aucune garantie à l'entité sioniste quant aux résultats, ce qui pourrait entraîner une aggravation de la situation. Cette aggravation ne se limitera pas à «Israël», mais elle touchera également les Américains et leurs intérêts.

Il est indéniable que «Tel Aviv» est dans une situation difficile, et toutes les options qui lui sont proposées sont difficiles.

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