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Les Etats-Unis acteurs à part entière dans la guerre génocidaire contre les Palestiniens

Les Etats-Unis acteurs à part entière dans la guerre génocidaire contre les Palestiniens
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Par Samer R. Zoughaib

Les Etats-Unis et derrière eux l’Occident collectif assument l’entière responsabilité des crimes perpétrés par l’entité sioniste contre le peuple palestinien. Ils méritent de comparaître devant le tribunal de l’Histoire.

Le soutien inconditionnel des Etats-Unis à «Israël» n’est pas nouveau. Depuis la création de l’entité sioniste sur la terre de Palestine, spoliée à ses propriétaires légitimes à coups de massacres et de transfert de population, et lors de toutes les guerres qui ont suivi, les Américains ont apporté un appui sans failles à l’agresseur, sur les plans politique, diplomatique, militaire, économique et financier.

Mais cette énième guerre menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien à Gaza est différente de toutes les autres dans le sens où les Etats-Unis ont retiré leurs gants, laissé tomber leur masque et abandonné la dernière feuille de vigne qui cachaient leur monstruosité, entraînant avec eux l’Occident collectif hypocrite et arrogant, qui a jeté à la poubelle sans broncher les cils toutes les valeurs de démocratie et de droits de l’homme avec lesquelles il saoulait le reste de l’humanité depuis des années.

La responsabilité des Américains – et de l’Occident collectif- dans les crimes de guerre perpétrés par l’entité sioniste est directe et multiple.

Sur le plan politique d’abord, presque tous les dirigeants américains, qu’ils soient démocrates ou républicains, à commencer par le président Joe Biden, ont offert une couverture totale et aveugle à «Israël». Ce soutien s’est traduit par une mobilisation sans précédent de l’ensemble de l’administration au service de l’entité sioniste. Le secrétaire d’Etat Anthony Blinken, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin et des responsables militaires se sont rendus en «Israël» dès le début de la guerre pour examiner de près les besoins des Israéliens. Et comme si ce n’était pas suffisant, Joe Biden a lui-même tenu à faire le déplacement, précédé et suivi par de nombreux dirigeants occidentaux.

Joe Biden propage les mensonges israéliens

Ce soutien politique s’est traduit par la mise au service de l’entité sioniste de toute la machine diplomatique américaine mobilisée pour convaincre les alliés pas assez engagés et intimider les adversaires trop entreprenants.

Tout naturellement, les médias américains –et occidentaux-, à quelques exceptions qui confirment la règle, ont suivi comme des moutons les dirigeants du pays, véhiculant le discours des membres de l’administration, défendant «le récit israélien» des événements, censurant ceux qui essaient de proposer une autre version des faits, intimidant les esprits critiques. L’arme de dissuasion contre ceux qui oseraient poser des questions ou formuler une opinion contradictoire est toute prête: «antisémitisme».

Et si cela ne suffit pas, certains pays étudient la possibilité du retrait de nationalité de toute personne à qui viendrait l’idée de défendre la Palestine. 

Comme si l’interdiction des manifestations propalestiniennes dans les villes occidentales ne suffisait pas non plus, une campagne de répression a été lancée dans les milieux artistiques et sportifs contre tout individu qui oserait exprimer sa solidarité avec les civils de Gaza écrasés sous les bombes.

De nombreux footballeurs d’origine arabe évoluant dans des clubs occidentaux ont été sanctionnés ou limogés, d’autres sportifs ont vu leurs contrats résiliés pour un commentaire ou une déclaration sur les réseaux sociaux.

Joe Biden en personne ainsi que de hauts responsables américains se sont transformés pour l’occasion en vulgaire propagandistes en adoptant le récit mensonger de «la décapitation par le Hamas de 40 bébés israéliens». Et lorsque le mensonge a été découvert, aucun d’eux n’a eu la décence de présenter des excuses ou de revenir sur ses propos. Entretemps, le mal était fait auprès d’une frange de l’opinion publique chauffée à blanc contre les Palestiniens. On a vu le résultat avec le meurtre sauvage d’un enfant de 6 ans d’origine arabe tué de 26 coups de couteaux par son voisin octogénaire aux Etats-Unis.

Le mensonge le plus gros de Joe Biden a été de faire sien «le récit israélien» de l’odieux massacre de l’hôpital Baptiste dans lequel 470 civils, des femmes et des enfants en majorité, ont été tués par une bombe largué par un avion israélien.

Le chercheur américain Norman Finkelstein a accusé Joe Biden d’avoir menti comme l’a fait un autre président américain, Lyndon Baines Johnson, en adoptant officiellement la version de «l’accident» dans le bombardement par «Israël» d’un bâtiment de guerre américain, le USS Liberty, le 8 juin 1967. Pourtant, démentant l’enquête officielle, des survivants avaient assuré que l'attaque, qui a tué 34 marins américains et en a blessé 171 autres, était délibérée.

Une bombe américaine sur l’hôpital Baptiste

Sur le crime de l’hôpital Baptiste, la responsabilité des Etats-Unis va au-delà de l’adoption du «récit israélien» accusant «le Jihad islamique d’avoir bombardé l’établissement hospitalier».

Pour la petite histoire, il est intéressant de noter que si les roquettes palestiniennes avaient une telle capacité de destruction, de «nombreuses villes et colonies israéliennes» auraient dues être transformées en champs de ruines.

De nombreux experts en armement, y compris des Américains et des Occidentaux, affirment que l’hôpital a été touché par une bombe de type Mark 84 (MK 84) de fabrication américaine. En livrant cette arme à «Israël» sans restriction sur son utilisation, comme ils le font avec beaucoup de leurs alliés, les Etats-Unis sont directement responsables de ce crime abject.

Les Américains sont responsables des crimes perpétrés par l’entité sioniste pour une longue liste de raisons. Parce qu’ils la soutiennent économiquement, parce qu’ils ont établi un pont aérien afin d’«être sûrs qu’Israël dispose de tout ce dont il a besoin pour se défendre» en tuant plus d’un millier d’enfants de Gaza. Ils sont complices et auteurs de tous ces crimes parce qu’ils offrent aux Israéliens des renseignements militaires et autres. La liste est longue…

Dans un monde juste qui se respecte, Joe Biden, Benyamin Netanyahu et avec eux une flopée de dirigeants occidentaux devraient être derrière les barreaux pour crimes de guerre. L’Humanité s’en porterait mieux.

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