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Les États-Unis prennent en charge la gestion de la guerre d’«Israël»

Les États-Unis prennent en charge la gestion de la guerre d’«Israël»
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Par AlAhed

Huit jours se sont écoulées depuis le début de l'opération Déluge d’Al-Aqsa. Les positions internationales sont claires. L'alignement observé en Ukraine se répète à Gaza. En effet, le président américain a clairement donné le feu vert à l'entité sioniste pour lancer une vaste et «décisive» offensive contre la bande de Gaza. Son administration assurera une certaine «dissuasion régionale» pour éviter l'élargissement des fronts.

Dans une déclaration, le président américain a donné le feu vert à «Tel Aviv», qui a déclaré dès le premier jour un état de guerre pour mener une riposte «décisive», selon ses termes. Biden a lancé une attaque virulente contre le Mouvement de la Résistance Islamique - le Hamas, qu'il a qualifié de terroriste et criminel, qui cherche à «tuer des Juifs», selon ses propos. Ce discours vise à inciter l'opinion publique occidentale et à apaiser les lobbyistes juifs à Washington même.

Les déclarations du président américain ont été suivies de déclarations de plusieurs membres de son administration, la plupart étant une confirmation du soutien ouvert à «Tel Aviv», dont l'aide militaire et l'envoi d'experts dans les territoires occupés.

Dans l'ensemble, les déclarations américaines ont été accompagnées par les efforts diplomatiques de leur machine régionale pour assurer un soutien à «Israël» ou fermer les yeux sur ses prochaines démarches. Elles ont également coïncidé avec l'arrivée du porte-avions américain en Méditerranée, aux côtés de l'entité, dans le but d’exercer une «dissuasion régionale», comme l'a déclaré Washington; Il considère que cela empêchera le Hezbollah au Liban d'ouvrir un deuxième front contre «Tel Aviv».

Cependant, ce qui est compris pratiquement, à travers les déclarations et les actions américaines sur le terrain, c'est que Washington prend en charge une gestion quasi-complète du dossier de la «guerre» déclarée par «Israël» contre la bande de Gaza. Cela rappelle la gestion américaine de l'offensive de 2006 contre le Liban, qui s'est soldée par une défaite claire d'«Israël».

Les Américains prennent en charge la gestion de la guerre pour plusieurs raisons, selon leur perspective :

- La capacité d'exercer les pressions nécessaires pour empêcher l'expansion de la guerre vers l'Iran, le Hezbollah ou même la Syrie.

- Contrôler les actions d'Israël afin d'éviter une explosion de la région toute entière, ce qui pourrait nuire aux intérêts américains et à leur présence en Asie occidentale en particulier.

- Organiser le déroulement de la guerre selon leurs priorités, notamment en ce qui concerne la guerre en Ukraine ou la confrontation «froide» avec la Chine.

Cependant, la gestion américaine de la guerre pourrait ne pas aboutir à ce qui est souhaité, car il existe des lignes rouges fixées par les forces et les pays de l'axe de la Résistance dans la région concernant le comportement américain. Cela a été souligné par le chef d’Ansarullah, Sayyed Abdel-Malek Badreddin el-Houthi, avant-hier, lorsqu'il a annoncé une coordination continue avec les dirigeants de l'axe de la Résistance et la préparation à une intervention directe en cas d'intervention directe de Washington dans le conflit en Palestine occupée. Il s'agit d'un message qui représente tout l'axe et qui émane d'un de ses dirigeants au Yémen. De même, les factions de la résistance en Irak ont menacé de cibler les bases américaines en cas d'intervention directe de Washington. A cela s’ajoute l'annonce faite par la résistance au Liban dès le premier jour, selon laquelle elle n’est pas neutre et qu'elle est en contact permanent avec la direction de la résistance en Palestine occupée.

Celui qui lit l'ensemble des annonces du Liban, de l'Irak et du Yémen peut tracer la carte des missions communes et le champ réel de bataille si les Américains commettent une erreur, que ce soit en laissant les Israéliens agir librement ou en intervenant directement en cas d'escalade de la guerre, au moins vers le front libanais.

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