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Discours du secrétaire général du lors du meeting pour la Journée Internationale d’AlQods

Discours du secrétaire général du lors du meeting pour la Journée Internationale d’AlQods
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Au nom de Dieu

Je voudrais d’abord vous remercier pour votre présence massive en cette occasion qui nous est chère, celle de la Journée Internationale d’AlQods chaque année, à la dernière semaine du mois béni du jeûne.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est de mon devoir d’évoquer deux occasions, la commémoration de l’assassinat de notre grand imam, le grand martyr sayed Mohammed Baker al Sadr et sa sœur, la moujahida injustement traitée, sayida Bint al Hoda. Cet imam était un grand penseur islamique,  comme le siècle passé et l’actuel en connaissent peu. Il était un grand érudit dans le monde musulman. Il a défendu l’islam en première ligne pendant la période de grand défi spirituel dans laquelle il s’est trouvé, au cours du siècle dernier. Il a formé des générations d’ulémas dans de nombreux pays et dans toutes les scènes. Ceux-là étaient aussi en première ligne dans leurs propres pays pour défendre l’islam. Parmi ses chers élèves, eux aussi martyrs, on compte le chef martyr sayed Abbas Moussawi, le martyr cheikh Ragheb Harb et il avait donc une grande influence sur les débuts de l’action jihadiste au Liban à la fin des années 70 et au début des années 80 du siècle dernier. L’imam martyr sayed Mohammed Baker al Sadr avait une position très claire et intransigeante au sujet de la cause palestinienne et au sujet du conflit avec l’ennemi israélien. Il appuyait la résistance  et soutenait et encadrait  personnellement tous les détails de cette action et des mouvements de résistance dans la région.

Une autre occasion, le souvenir de l’agression d’avril 1996 contre le Liban, le massacre de Cana et de Mansouri ainsi que les tueries dans plusieurs localités du Sud et de la Békaa Ouest, l’attitude héroïque du peuple, de l’armée et de la résistance pendant cette période et la grande victoire qui a consisté à imposer de nouvelles règles du conflit selon la volonté de la résistance, pour la première fois de façon écrite, après l’arrangement de juillet en 1993. Ce qui a été désigné par les arrangements d’avril 1996 a changé l’équation et il a jeté les bases de la victoire de 2000.

Aujourd’hui, nous célébrons donc la Journée Internationale d’AlQods déclarée par l’imam Khomeiny il y a plus de 40 ans. L’imam a voulu que ce soit la Journée de la Palestine, la Journée des symboles  sacrés chrétiens et musulmans, menacés en Palestine, une Journée pour AlQods et pour toute la Palestine, de la mer au fleuve. Il voulait aussi une Journée de solidarité mondiale, et pas seulement des musulmans, en faveur de la Palestine. Tous les hommes libres et nobles de la terre devaient se solidariser avec la Palestine, avec AlQods et son peuple opprimé. C’est aussi une journée pour rappeler à tous leurs responsabilités vis-à-vis  de Jérusalem, de la Palestine et de son peuple et envers les symboles sacrés musulmans et chrétiens en Palestine.  Personne ne doit fuir ces responsabilités.  Aujourd’hui, lorsque nous parlons des développements positifs et de l’approche de la victoire décisive inchallah, si nous nous approchons de ce résultat, c’est grâce  au fait que les peuples et les mouvements de résistance, les forces politiques dans la région ont assumé leurs responsabilités. Ce n’est donc pas comme 1948, lorsque tout le monde a abandonné le peuple palestinien et la résistance palestinienne. . C’est donc ce qu’exprime et ce que fait l’axe de la résistance. La célébration de la Journée Al Qods est l’expression de la solidarité dans plus d’un pays arabe et musulman, dans plus d’une ville dans le monde et dans plus d’un Etat avec la Palestine. Ce qui envoie deux messages importants.

Le premier message est destiné au peuple palestinien qui souffre mais qui tient bon, ce peuple héroïque dans toutes ses composantes, les jeunes, les vieux, les femmes et les enfants, tous les musulmans qui restent dans la mosquée Al Aqsa et les chrétiens qui restent dans l’Eglise de la Nativité et qui ont été ce matin victimes de vexations. Vous avez vu cela sur les réseaux sociaux.  Le message est donc au peuple palestinien pour lui dire qu’il n’est pas seul. Mais c’est aussi un message à l’ennemi pour lui dire  que Jérusalem n’est pas oubliée et qu’elle ne sera pas abandonnée, ni elle, ni la Palestine, ni le peuple palestinien.  Ce message est destiné à rassurer le peuple palestinien, à renforcer son moral et sa détermination tout en augmentant les craintes de l’ennemi et sa peur.

Voyez donc chers amis, comment au Liban, dans le monde arabe et musulman et même en dehors, on célèbre cette journée avec sérénité, force et dignité.  Par contre, l’ennemi israélien a décrété hier un état d’alerte sur tous les fronts. IL a préparé son bouclier de fer et il a envoyé des messages de menaces creux, sans aucune valeur, aux Etats avoisinants... Regardez où nous en sommes aujourd’hui : l’axe de la résistance est serein, confiant et fort et l’ennemi vit dans l’angoisse et la peur. Il est en situation de défense pour cette entité condamnée à disparaître bientôt inchallah. C’est le message de cette Journée et de votre présence massive aujourd’hui.

En général, la Journée Al Qods est l’occasion de revoir les développements qui ont eu lieu dans le courant de l’année. Hier, nous nous sommes exprimés avec  de nombreux frères qui nous sont chers à partir de plus d’un pays dans le cadre d’une tribune unifiée en faveur de Jérusalem. J’ai personnellement formulé la conclusion  et je vais aujourd’hui en profiter pour développer certains points.

Des développements importants ont eu lieu au cours de l’année écoulée, sur le plan international, sur le plan régional, au niveau de l’entité sioniste et du peuple palestinien. Lorsque nous nous arrêtons face à ces développements, nous ne pouvons que constater l’ampleur prise  par cette cause, par cet axe et par cette bataille. Ils sont actuellement dans une position avancée qui invite à l’optimisme.

Sur le plan international, le premier titre est le recul de la force américaine. Nous ne disons pas que les Etats-Unis sont devenus faibles et impuissants. Ce serait irréaliste. Nous disons que les Etats-Unis ne sont plus aussi forts qu’ils l’étaient au cours des années et des décennies précédentes.  Beaucoup d’indices le montrent. Je me contenterai de deux. Le premier c’est le Venezuela, proche des Etats-Unis en Amérique latine. Les Etats-Unis ont déployé tous leurs moyens pour faire chuter  le régime au Venezuela. Ils ont nommé un président et un gouvernement de transition. Ils ont apporté un financement et cela a été reconnu officiellement. Le Venezuela a été encerclé et des sanctions très fortes lui ont été imposées, la monnaie du pays était en bien plus mauvais état que la monnaie libanaise. Malgré cela, le pays a tenu bon, le commandement et le peuple et les Etats-Unis ont échoué et ils ont été contraints à reculer ; C’est le signe du recul de la force des Etats-Unis.

L’autre indice, qui a provoqué un séisme dans la région et qui a entraîné les développements que vous voyez actuellement, c’est la défaite américaine en Afghanistan. Après 20 ans de combat, l’envoi d’officiers et de soldats, la dépense de milliards de dollars, des pertes énormes, les Etats-Unis se sont retirés de ce pays et l’ont offert aux Talibans, sans conditions.

C’est cela la défaite américaine.  Aux Etats-Unis comme au sein de l’entité... Je vais parler un peu de Netanyahu. Il fuit la responsabilité et la rejette sur Lapid. Même chose chez les Américains où l’administration actuelle a voulu rejeter sur Trump la responsabilité de la défaite en Afghanistan.  C’est ce qui se passe chez ceux qui suivent le diable, dans ce monde et dans l’autre. Ils se rejettent les responsabilités.

La défaite américaine en Afghanistan a donc provoqué un séisme dans la région. Les traces  n’apparaitront pas dans les quelques semaines qui ont suivi le retrait américain. Elles peuvent prendre des années. Nous commençons à les voir. Le drame a eu lieu en Afghanistan mais els condoléance sont été reçues dans l’entité sioniste. Revoyez les têtes des responsables sionistes, des experts stratégiques israéliens. Qu’ont-ils dit après la défaite américaine en Afghanistan ?  Les responsables sionistes ont commencé à dire qu’ils sont désormais convaincus qu’ils ne peuvent plus  compter totalement sur les Etats-Unis  pour protéger tel régime ou tel Etat. Ils ont dit cela à des responsables du Golfe et cela nous a été rapporté par des intermédiaires, dans le cadre de discussions qui ont lieu de temps à autre. Les Etats-Unis ne cherchent que leurs intérêts. Ils n’ont pas de liens fraternels dans la région. Lorsque leurs intérêts leur dictent de se retirer ils le font  sans état d’âme et ils ne tiennent pas compte de leurs alliés dans leurs décisions. C’est ce qu’ils ont fait en Afghanistan  et avant cela ils l’ont fait au Viet Nam de la plus moche des façons. Il faut revoir les images de ce retrait. Tout cela a causé un séisme dans la région. Sur le plan arabe, ce séisme a été très utile parce qu’il a montré qu’en réalité, la véritable garantie de la stabilité dans la région  du Golfe, dans la région arabe et en Asie de l’Ouest ne s’arrête pas à la présence étrangère. Au contraire cette présence étrangère est une source de tensions. Par contre, les relations bilatérales, les rencontres, les discussions, les ententes constituent, elles, les véritables garanties de la stabilité et de la sécurité.

Il y a donc d’abord un recul de la puissance américaine, ainsi que, dans les développements internationaux, le fait que les Etats-Unis sont occupés dans d’autres régions. Leur priorité n’est donc plus à l’Asie de l’Ouest et au Moyen Orient. L’administration américaine ne veut plus se réveiller et dormir chaque jour en pensant à Israël. Elle a d’autres priorités qui l’occupent.

Par exemple, la confrontation avec la Russie, dans la guerre russo-ukrainienne directe et indirecte atlantique, le conflit avec la Chine, nous ne voulons pas l’appeler une guerre. Mais ce conflit pourrait évoluer vers une guerre, Dieu seul sait ce qui peut se passer avec Taïwan.

Donc, cela occupe aussi les Etats-Unis et inquiète les «Israéliens». Je ne fais pas d’analyse, je suis simplement ce que disent les responsables et les experts israéliens. Ils reconnaissent que cela les inquiète beaucoup et cela constitue des pressions sur «Israël» de la part des Américains. Les Américains ne cessent de leur dire que leur priorité n’est pas chez eux, mais en Ukraine, en Chine, en Russie et à Taïwan.

Même cela diminue la pression sur l’Iran et sur tous les Etats de la région. Cette évolution internationale va dans le sens d’un monde multipolaire où les Etats-Unis n’exercent plus une hégémonie absolue, alors qu’ils accordent un appui total et multiforme aux «Israéliens», que ce soit sur le plan militaire ou économique ou encore politique. Lorsque la force américaine recule, lorsque les Etats-Unis sont occupés dans d’autres régions et scènes avec d’autres priorités, lorsque les Etats-Unis ne sont plus une force qui exerce seule son hégémonie sur le monde, cela a une influence stratégique. Ce n’est pas une affaire simple et cela a une influence stratégique sur l’entité, sur sa place et sur sa capacité de dissuasion. D’ailleurs, une partie de la force de dissuasion israélienne est due à l’appui américain. Même sur le plan politique et diplomatique c’est souvent grâce aux Américains qu’ils peuvent avancer des pions. Ici, je voudrais dire que les responsables israéliens et en particulier Netanyahu mentent à leurs gens et s’attribuent des victoires politiques et diplomatiques, notamment sur le plan de la normalisation avec les Etats arabes. En réalité, c’est grâce aux Etats-Unis, ce sont les pressions américaines et aux demandes pressantes des Etats-Unis que certains Etats ont procédé à une normalisation. Ce sont les Américains qui travaillent sur cette question. Nous savons tous combien de délégations américaines se sont rendues en Indonésie dans ce but. Pourtant où est l’Indonésie et où est la Palestine ? Malgré cela nous avons lu, il ne s’agit pas d’analyse mais d’informations, qu’une délégation américaine a rencontré le président indonésien ou le ministre des AE et a discuté avec eux de l’établissement de relations avec «Israël». Donc, lorsque les Etats-Unis sont occupés ailleurs, le processus de normalisation recule, la force de dissuasion israélienne recule et la place stratégique d’Israël régresse. Les développements internationaux ont donc une grande utilité pour l’axe de la résistance et un effet négatif sur l’entité  et sur son avenir dans la région. Cela sur le plan international.

Sur le plan régional, au cours des dix ou douze dernières années, une guerre planétaire a été menée contre  l’axe de la résistance, sous différentes formes. Cette guerre a été dirigée par les Américains  et des Etats ainsi que des groupes terroristes ont été utilisés dans ce but, sous différents titres. Des guerres, des agressions, des blocus, des sanctions, une guerre douce, une guerre psychologique et médiatique pour déformer l’image de l’axe, tout cela a eu lieu au cours des dernières années.

Aujourd’hui, l’axe de la résistance, dans ses Etats, ses peuples et ses mouvements de résistance, est sorti de cette situation  avec un niveau élevé de cohésion, de force, de présence et d’efficacité. C’est d’ailleurs ce que nous voyons dans les différentes scènes.

Cela a aussi une grande influence dans le conflit avec l’ennemi. Tout le pari au cours de la dernière décennie était sur l’effondrement de l’environnement de la résistance et des appuis de la résistance, ainsi que de Jérusalem et de la Palestine. Il fallait que tout appui à la Palestine, à l’Iran, à l’Irak, à la Syrie, au Yémen et au Liban, ainsi que dans toute la région, s’effondre. Tous ces projets ont échoué et tous ces paris ont été perdus.

Sur le plan des développements régionaux, ceux en Syrie sont très importants. Lorsque nous voyons comment la Syrie est en train de se relever, comment elle bénéficie d’un niveau élevé de sécurité et de stabilité, même s’il y a encore des dossiers à régler, on ne peut que se dire qu’un grand pas est en train d’être accompli. De même, les relations avec d’autres Etats arabes sont en train d’être rétablies, avec l’Algérie, la Tunisie, les Emirats, l’Egypte, l’Arabie au cours des derniers jours. Il est même question de rouvrir les consulats entre les deux pays et il y a un débat sur le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe, même si ce n’est pas là le plus le important. Le plus important c’est le rétablissement des relations entre la Syrie et les Etats arabes. Même dans le dossier turc, la Turquie veut et souhaite une rencontre et des négociations avec Damas, mais c’est le commandement syrien qui pose des conditions, naturelles liées à l’occupation turque de certaines régions syriennes. Tout cela montre qu’il y a de grands développements en Syrie.

Certes, les souffrances demeurent avec la Loin César, les sanctions, la situation économique et quotidienne dont nous souffrons tous d’ailleurs et pas seulement les Etats et les peuples de l’axe de la résistance, mais bien de nombreux peuples et Etats dans le monde, même certains qui se considèrent civilisés.

Le Yémen lui aussi connaît des développements positifs. Nous étions avec le Yémen depuis le premier jour. Désormais, il connaît des développements positifs. Aujourd’hui est un jour béni car l’opération d’échange des prisonniers commence, tous les échos qui parviennent du Yémen et d’Arabie sont positifs. L’Arabie était depuis le début une partie dans ce conflit, une partie essentielle de la guerre et de l’agression contre le Yémen, avec les Emirats et d’autres pays arabes. Même si la décision était américaine. Tous les contacts, les visites et les rencontres portent aujourd’hui à l’optimisme. Et cela nous rend heureux.

Voyez aujourd’hui  qui appuie et qui pousse vers la fin de la guerre et la solution politique au Yémen. Le commandement courageux et sage qui a conforté sa présence au cours des huit années d’agression et de guerre et qui est représenté par le chef sayed Abdel Malak Badreddine al Houthi, ce commandement depuis le début disait : nous protégeons notre peuple et notre pays. Nous voulons la fin de la guerre, depuis le début. C’est pourquoi aujourd’hui, il ne se sent pas coincé ni obligé de donner des justifications. Depuis le début il appelait à la fin de la guerre et nous qui l’avons appuyé depuis le premier jour aussi.  

Si vous revoyez nos déclarations, vous verrez que depuis le début nous appelions à la fin de la guerre et maintenant que les choses semblent prendre cette orientation, nous sommes en harmonie avec nous-mêmes. Ceux qui doivent répondre aux questions des gens ce sont ceux qui avaient fixé de grands objectifs et qui n’ont pas pu les atteindre, ni au Yémen ni dans la région.

Le Yémen se dirige donc vers la fin de la guerre et c’est un élément positif, un développement important pour l’axe de la résistance, pour la Palestine et pour Jérusalem.

Le retour en force de l’Algérie sur la scène arabe et dans le dossier palestinien porte aussi à l’optimisme. L’Algérie a adopté une position qui a poussé les représentants israéliens à quitter le sommet africain récemment.

L’Irak à son tour est en train de sortir de la crise. Il est en voie d’amélioration avec tout ce qu’il comporte comme forces, moyens, autorités, peuple, factions de la résistance et Hachd al Chaabi. Nous, dans la région, ce que nous appelons les Etats qui encerclent l’entité, qui sommes à la frontière de la Palestine, nous disons à nos frères en Irak que nous attachons beaucoup d’espoirs sur eux. Nous misons sur eux car l’Irak avec ses moyens, ses capacités, son peuple, sa civilisation et son histoire ainsi que son potentiel humain et matériel. S’il faut ajouter en plus une présence réelle, comme cela apparaît ces dernières années, dans l’axe de la résistance, cela devrait changer beaucoup d’équations dans la région.

L’Iran et sa résistance, son évolution et la confirmation de sa présence dans les équations régionales et internationales, l’Iran qui a été plus forte que les sanctions et que le blocus a surmonté les tentatives de l’isoler et les actes de vandalisme sous couvert de protestations populaires qui ont eu lieu ces derniers temps.

L’accord irano-saoudien et ses retombées sur la région qui ont commencé à se faire sentir beaucoup plus vite que ne le croyaient certains sur plus d’une scène et dans plus d’un dossier. Nous espérons qu’elles arriveront bientôt au Liban.

Ce développement a aussi certainement une influence certaine et importante sur le processus de la normalisation. Cette influence est positive à nos yeux, car ce processus devra être freiné, ou au minimum, il devra se ralentir et s’arrêter à une limite déterminée ; Ce qui aide aussi c’est le comportement idiot de ce gouvernement israélien extrémiste, corrompu et criminel.  Aujourd’hui,  à travers ces développements dans la région, des paris dangereux et importants sur lesquels misait l’ennemi ont été perdus. Les responsables israéliens en parlaient ouvertement, notamment la création d’un axe israélo-arabe. Ils ont même utilisé des formules  que je vais reprendre, et je m’en excuse, car les sunnites sont en première ligne dans la lutte contre l’ennemi. Ce sont eux qui se battent à Jérusalem, en Cisjordanie, à Gaza, en Palestine. Les Israéliens ont donc parlé de la formation d’un «axe israélo-sunnite face à l’Iran chiite». Ce projet a échoué à la lumière des derniers développements régionaux.

Le pari sur la formation d’un axe israélo-arabe face à l’Iran et à l’axe de la résistance est tombé, ainsi que la formation d’un axe israélo-sunnite. Cela aussi des répercussions positives  sur l’axe de la résistance et sur la chute des paris et des projets de l’ennemi israélien.

Le pari  sur une guerre dont les Arabes et les Etats du Golfe seraient les munitions contre l’Iran a aussi échoué.  De même, le pari sur une guerre américaine appuyée par les le Golfe et les «Israéliens» contre la République islamique  a aussi échoué jusqu’à nouvel ordre.  Pourquoi axer ici sur l’Iran ?  Car le monde entier et en particulier «Israël» savent que le véritable appui, l’appui fort aujourd’hui pour tous les peuples, Etat et mouvements de résistance de l’axe qui porte le même nom, c’est la République islamique sous le commandement de l’ayatollah sayed Khamenei.

C’est pourquoi il y a une telle insistance sur l’Iran, sur le blocus qui lui est imposé et sur le projet de mener une guerre contre elle et de former un axe contre elle. Tout cela est tombé aujourd’hui et les développements régionaux servent notre axe.

Au sujet de l’entité, il faut relever  les divisions profondes qui sont apparues au cours des derniers mois.  En résumé, il y a au Liban, et dans la région, des gens qui ne mesurent toujours pas  l’ampleur de ce qui se passe au sein de l’entité.  Sur quoi sont-ils divisés ? Sur les amendements judiciaires ? Ce sujet est-il aussi important pour susciter une telle division ? Les amendements judiciaires ont essentiellement dévoilé ce qui était caché, dans cette société, au niveau notamment des divisions ethniques, politiques, religieuses, spirituelles et psychologiques. L’ancien président de l’entité en avait parlé  il y a quelques années et il avait exprimé des craintes à ce sujet. La question des amendements judiciaires  a montré ce qui était caché et qui est sorti dans la rue, sur les places et dans les médias avec une clarté et une violence sans précédent. Mais, il faut aussi préciser que ces amendements judiciaires se résument, pour simplifier pour les Libanais, à une guerre d’élimination sans une goutte de sang, mais elle pourrait aboutir au versement de sang. C’est une guerre d’élimination menée  par Netanyahu avec le camp extrémiste contre les autres forces politiques en utilisant les mécanismes du système politique de l’entité. Il s’agit d’une guerre d’élimination qui va transformer, selon ce que disent les opposants, le pays en dictature. J’ai des réserves sur cette formule car je considère que la démocratie de l’entité est un sujet qu’il faut débattre. Il s’agit donc d’une guerre d’élimination sans versement de sang mais qui peut aboutir à un conflit sanglant et qui aurait pu le faire ces derniers jours, sans l’importante intervention américaine. Les Etats-Unis ne peuvent pas accepter en définitive que l’entité plonge dans une guerre civile. Ils feront donc de leur mieux pour empêcher cela. Pourront-ils le faire ? C’est un autre sujet. Mais leur intention à ce sujet est sérieuse. C’est d’ailleurs une des raisons des visites effectuées en un mois ou un mois et demi du conseiller de la Sécurité nationale, du ministre des AE, du ministre de la Défense et du chef d’état-major des armées  à l’entité. Tous ces responsables américains ne se seraient pas rendus dans l’entité en un si cours laps de temps s’il n’y avait pas une véritable crise. La division s’est étendue au niveau populaire et médiatique et au sein des partis politiques, des élites. Elle a même atteint les hommes d’affaires, le secteur économique, les investisseurs et même l’armée, les unités régulières et celles de réserve. Il faudra du temps pour évaluer les conséquences de cette division. Il faut ajouter ce qui s’est accumulé au cours des dernières années au niveau de l’absence de confiance dans les commandements politiques, dans l’armée et cela c’est très important. Cela continue d’ailleurs. Toutes les tentatives de rétablir cette confiance ont échoué jusqu’à présent. Il y a désormais une reconnaissance de la baisse de la capacité de dissuasion israélienne face aux mouvements de résistance et à l’axe de la résistance dans la région. Je reviens sur ce sujet car je voudrais commenter un peu ce qui s’est passé récemment au Sud du Liban et avec l’entité. Il y a un recul dangereux dans l’esprit combatif  et la disposition à consentir des sacrifices  pour que l’entité ennemie demeure, que ce soit sur le plan populaire  et au niveau des soldats et de l’enrôlement au sein de l’armée. C’est pourquoi on dit de plus en plus que le front interne n’est pas prêt à pour une guerre qui devrait pousser à de grands sacrifices et causer des pertes humaines. C’est dans ce sens que de moins en moins de jeunes veulent se battre, alors que de nombreux investisseurs menacent de déplacer leurs investissements vers l’étranger et de plus en plus de gens songent à quitter l’entité. On leur avait promis la sécurité, la stabilité, le développement et la prospérité alors qu’ils n’ont vu que des conflits, des rancunes, du sang... ils cherchent désormais d’autres nationalités, d’autres passeports. Ce sont des développements internes très importants qui sont essentiellement dus à la situation interne et à la résistance du peuple palestinien. Ce qui se passe en Cisjordanie, à Jérusalem et dans la région n’est pas venu de nulle part. C’est le cumul des 75 dernières années qui a produit aujourd’hui les actes héroïques en Cisjordanie et ailleurs, les actions de ceux qu’on appelle «les loups solitaires», ces confrontations héroïques en dépit du déséquilibre des forces. Le Palestinien à Jénine, à Naplouse, dans les camps et dans les autres villes, se bat avec des armes modestes, face à une armée  puissante, qui possède les plus importantes forces aériennes dans la région. Les hommes, les femmes,  les jeunes et les vieux de Jérusalem, de Cisjordanie donnent les plus beaux exemples  de sacrifices, de martyre et de souffrances, d’héroïsme et de dignité. Ils tiennent bon sans se lasser, ni se fatiguer, ni se décourager, ils réagissent contre l’injustice, contre la dureté et ils continuent à vouloir être présents dans l’enceinte de la mosquée Al Aqsa. Il faut aussi mentionner le courage et la résistance des habitants de Gaza, le peuple palestinien a fait le choix de la résistance et de la dignité, à l’intérieur de la Palestine et à l’extérieur. Il est aujourd’hui plus résistant que jamais. Aujourd’hui, on n’entend plus parler d’Oslo, de négociations palestino-israéliennes. Aujourd’hui il n’est plus question que d’héroïsme, de mères de martyrs, de la mosquée Al Aqsa, de l’Eglise de la Nativité, de Gaza, de Palestine. C’est ce que nous entendons aujourd’hui dans les médias et c’est un développement énorme, très important dans l’histoire du conflit arabo-israélien.

Ce qui s’est passé récemment au Sud était très important comparé à la situation depuis 2006. Je n’en ai pas parlé la semaine dernière, car le sujet méritait  d’être étudié et de mener des concertations. J’en ai donc discuté avec les frères et nous avons estimé que le fait de ne pas commenter est plus utile dans le combat avec les Israéliens. La politique du silence fait partie d’une tactique. Il n’est donc pas besoin d’entrer dans les détails ni de répondre aux questions que se pose l’ennemi. Il vaut mieux le laisser dans le doute et cela l’inquiète. Pour l’ami, il peut considérer que cette politique du silence fait partie des souffrances qu’il consent dans cette bataille. L’inquiétude de l’ami peut d’ailleurs être traitée, sans pour autant rassurer l’ennemi. Celui-ci doit donc rester inquiet, personne ne doit chercher à le rassurer d’autant que c’est lui qui a attaqué. C’est lui qui agresse les croyants dans la mosquée Al Aqsa, c’est lui qui menace les Etats de la région. C’est lui qui bombarde la Syrie, régulièrement et les Palestiniens chaque jour. Pourquoi dans ce cas, vouloir le rassurer ou lui donner des garanties ?

En tant que résistance au Liban et même en tant qu’Etat et forces politiques, l’ennemi doit rester inquiet et même effrayé. C’est ce qui réalise l’équilibre de la dissuasion et gère les règles de la confrontation, établies depuis 2006. C’est d’ailleurs ce qu’a reconnu Netanyahu lui-même et qui a poussé les «Israéliens» à donner au Liban ce qu’a réclamé l’Etat  dans les négociations indirectes sur les ressources maritimes. C’est donc une partie de l’équation de la dissuasion que nous devons préserver et qui s’est imposé avec force la semaine dernière. Rappelons-nous comment se comportait cet ennemi dans le passé, en 1982, avant et après, lorsque ces colonies de peuplement étaient la cible d’attaques et comment il s’est comporté la semaine dernière ? Ceux qui à l’intérieur libanais ont des doutes peuvent-ils répondre à cette question ? Nous parlons de choses concrètes. Le comportement israélien est-il dû aux décisions internationales, au respect de la situation arabe ? C’est dérisoire. De toute façon nous n’avons pas besoin de justifier, l’ennemi lui-même reconnaît que c’est l’équilibre de la dissuasion qui a fait que sa riposte était limitée te presque dérisoire. Selon l’aveu de nombreux «Israéliens», ce qui s’est passé la semaine dernière était dangereux  et important. Regardez où nous en sommes désormais au Liban ! Si on suit ce qui a été dit la semaine dernière dans les réunions du cabinet israélien réduit et dans la réunion de Netanyahu avec les responsables militaires et sécuritaires et ce qui a été publié dans les médias israéliens... tout cela montre où nous en sommes. Les Israéliens ont dit après les l’envoi de missiles sur ses régions, à partir du Liban : Nous avons réussi une grande chose, c’est mettre le Hezbollah de côté et l’écarter de la bataille ! Ils ont donc considéré que le fait que nous n’ayons pas riposté à leurs bombardements était une grande réalisation. Mettre de côté la résistance au Liban et le Liban est donc devenu une grande réalisation. Il faut lire cela sur le plan stratégique, non selon les ruelles libanaises internes. En voulant expliquer, Netanyahu a avancé des mensonges  et les Israéliens eux-mêmes lui ont répondu. Mais nous voulons aussi lui répondre. Le principal mensonge de Netanyahu a été de dire qu’il a bombardé des infrastructures appartenant au Hezbollah et à Hamas au sud du Liban. Il s’agit d’un mensonge clair. Tous les médias se sont rendus sur place et ont pris des photos. Les lieux bombardés sont des lieux ouverts, des champs de bananes et des canaux d’irrigation. Il n’y a donc aucune installation du Hezbollah et il n’y a pas d’infrastructure  du Hamas pour qu’elle soit bombardée. En tout cas, aucune installation ni infrastructure n’a été bombardée. J’ai hésité à répondre sur ce sujet la semaine dernière, même si l’envie ne manquait pas. Mais nous avons estimé qu’il valait mieux face à l’importance de confirmer les équations il vaut mieux ne pas répondre aux provocations verbales. Tant pis pour lui s’il se sent humilié. Mais il a commencé à mentir à nos gens et aux peuples de la région. Regardez donc comme il est faible, puisqu’il en est réduit à devoir mentir de façon aussi grossière, et aussi évidente.

En tout cas, le plus important dans ce qu’a dit Netanyahu c’est qu’il a reconnu le recul dans la force de dissuasion israélienne sur tous les fronts et en particulier avec le Liban. Il a promis de régler cela, mais il a demandé du temps pour pouvoir le faire. Il aura besoin de beaucoup de temps pour cela et il est probable qu’il ne puisse pas réussir dans cette mission, inchallah.  Il a rejeté les responsabilités sur le précédent gouvernement. Un de ses mensonges c’est aussi de dire que le gouvernement de Lapid a signé un accord avec le Hezbollah. Tout le monde, au sein de l’entité et au Liban, sait que le gouvernement Lapid n’a signé aucun accord avec le Hezbollah. Tout le monde connaît l’histoire de l’entente sur les ressources maritimes. Il n’est donc pas besoin de perdre du temps pour y revenir.

Je voudrais encore évoquer ce qu’on m’a raconté hier à l’aube. Netanyahu m’ont dit les frères a donné une interview dans laquelle il a menacé le Liban et moi personnellement. Il a dit que si je n’ai pas encore vu, je verrai bientôt. Et je réponds : Oui au sein de la résistance, on verra, l’avenir nous attend.

L’ennemi doit savoir que toutes les menaces qu’il lance contre le Liban ne servent à rien. Elles n’ont aucun impact sur nous. Au contraire, elles augmentent notre détermination à maintenir l’équilibre de la dissuasion, à protéger le Liban et à faire face à toute agression qui viserait quelqu’un sur le territoire libanais. Nous n’hésiterons pas à réagir à toute agression qui viserait un Libanais, un Palestinien, un Iranien, un Syrien ou quelqu’un d’une autre nationalité qui se trouve au Liban. Netanyahu peut penser à jouer la carte sécuritaire, non militaire, ou éviter le Liban pour se concentrer sur le Palestinien. C’est pourquoi j’insiste que toute agression contre toute personne qui réside au Liban ou qui se trouve sur le territoire libanais, nous y répondrons de la façon et avec l’ampleur que nous jugerons nécessaires, sans hésiter.

Je vais encore dire deux mots sur la Syrie, même si le sujet mérite plus.  Les attaques répétées contre la Syrie suscitent l’interrogation suivante : pourquoi la Syrie ne répond-elle pas ?  Je vais répondre à cette question en cette Journée Al Qods. Certes, la question est posée à la Syrie, Etat, armée et peuple, mais l’axe de la résistance est aussi concerné. Je voudrais donc dire que ce sujet est  minutieusement étudié  par le commandement syrien.  Car personne ne doit oublier que l’armée syrienne a une longue ligne de front  de plusieurs centaines de kilomètres, de la frontière irakienne et jordanienne, à Abou Kamal, jusqu’à Mayadeen, le fleuve l’Euphrate et jusqu’à l’Est d’Alep et même la mohafazat d’Edlib jusqu’aux montagnes de  Lattaquié.  C’est vrai que les combats ont un peu baissé d’intensité. Mais face à un tel front, s’il y a un développement militaire  important syro-israélien, les groupes armés pourraient en profiter pour ouvrir d’autres fronts. D’autre part, les défenses aériennes syriennes  ripostent avec tous leurs moyens et il y a souvent des martyrs et des blessés. Ce que je voudrais aussi dire c’est que cette situation pourrait ne pas se prolonger. La position peut évoluer à tout moment, en raison de développements régionaux, internationaux, au sein de l’axe de la résistance ou au sein de l’entité. L’ennemi se trompe s’il considère qu’il s’agit de données stables, il peut se venger sur la Syrie et celle-ci occupée par une autre guerre ne peut donc pas ouvrir un nouveau front. Ces calculs peuvent être faux. Ce qui s’est passé la semaine dernière sur le plan de certains drones et missiles syriens  permet d’évoquer d’autres possibilités. Je voudrais donc alerter l’ennemi au sujet de faux calculs, sachant que ce qu’il fait en Syrie depuis 2018 et qu’il appelle la bataille entre les guerres n’a pas donné les résultats escomptés. Tout cela n’a atteint aucun des objectifs que l’ennemi s ‘était fixés et pourtant cela lui a coûté cher. Il y a eu donc des pertes humaines et des dégâts matériels en Syrie, mais la stratégie et le plan ennemi a échoué.

Certaines parties au Liban et dans la région essayent de nous titiller et nous disent : Ils bombardent la Syrie, que faites-vous à parti du Liban ? Si nous ne faisons rien ils nous demandent pourquoi nous ne faisons rien et si nous faisons quelque chose, ils disent que la résistance veut entraîner le Liban dans une guerre. Je leur conseille de se calmer un peu car leurs accusations ne changent rien aux décisions, à la stratégie  et aux opinions du commandement de l’axe de la résistance et à cet axe dans son ensemble. Les commandements de l’axe de la résistance sont en concertation permanente entre eux. Ils étudient les options correctement et ils ont suffisamment de courage et de sagesse pour réagir à chaque étape, selon les circonstances du moment et de la façon qui convient.

En conclusion, je voudrais dire que la responsabilité essentielle est liée à la Cisjordanie. C’est la responsabilité de tous, chrétiens, musulmans, les hommes libres et nobles, tous sont menacés à Jérusalem, les symboles sacrés chrétiens et les symboles sacrés musulmans, les chrétiens et les musulmans en Palestine et dans la région sont menacés par l’agression israélienne et par celle des terroristes qui étaient appuyés par les Etats-Unis  et par les Israéliens. Ces deux parties leur fournissaient les armes et les facilités. Ce qui est arrivé aux chrétiens dans la région à cause de ces groupes terroristes est grave. Or, ces groupes collaboraient avec les Israéliens  qui leur fournissaient des facilités, de la nourriture, des soins médicaux, des armes et les aidaient avec des bombardements aériens et d’artillerie en Syrie. Cela aussi c’est une responsabilité collective

Aujourd’hui, la Cisjordanie est le bouclier de Jérusalem. C’est une formule exacte. C’est la Cisjordanie qui protège les symboles sacrés. Elle est en première ligne, avec ses hommes et ses femmes, avec sa présence directe, sa détermination, sa solidité et son endurance. En veillant toutes les nuits, c’est elle qui protège la mosquée Al Aqsa et avec sa résistance elle est responsable  de Jérusalem, elle en est le bouclier. Soyons francs, cet appui n’est pas seulement  moral et politique, avec des marches et des chants. Il faut aussi un appui financier  et cela nous devons tous y travailler en dépit des circonstances difficiles que nous traversons tous. Les gens en Cisjordanie et à Jérusalem  connaissent eux aussi des circonstances difficiles, beaucoup plus sans doute  que de nombreux peuples dans la région. Pour que ceux-là puissent continuer à encadrer la résistance, il faut les appuyer financièrement. Il faut aussi les appuyer avec les armes. Tous ceux qui peuvent faire parvenir des armes en Cisjordanie doivent le faire. Il ne faut pas dire : je ne peux pas le faire. Il faut essayer, chercher et cela aussi c’est une responsabilité collective. . L’encadrement populaire et politique, arabe et musulman, celui de la Ligue arabe et de l’OCI tout cela est aussi très important. Aujourd’hui, en cette Journée Al Qods, il faut se tenir aux côtés de la Cisjordanie, l’appuyer pour que sa résistance puisse aller crescendo et être de plus en plus efficace et puisse être en tête de la réalisation des victoires.

Il faut aussi adresser un avertissement à l’ennemi qui joue sur tous les fronts sous prétexte qu’il y a des règles dans la confrontation différentes pour chaque scène. C’est un point très important et je souhaite attirer l’attention de tous sur cela.  Je sais que beaucoup s’y attarderont, mais ce qui m’importe c’est l’ennemi. Que fait l’ennemi ? Il divise les fronts. Il cherche à les provoquer de façon isolée.  Là, il attaque en Cisjordanie, puis il attaque à Gaza, puis au Liban, en Syrie. Il prend à partie les croyants dans la mosquée AL AQsa, séparément, en disant qu’il ne veut pas aller jusqu’à la guerre, comme s’il faisait une concession pour nous. . Je voudrais ici dire qu’il ne fait pas de concession, en réalité, il a très peur de déclencher une guerre. Ce que je voudrais dire à l’ennemi c’est qu’il s’agit là d’un jeu dangereux.  Et il ne pourra pas toujours  garder l’initiative et contrôler le jeu, ni à la mosquée Al AQsa, ni à l’Eglise de la Nativité, ni à Jérusalem, ni en Cisjordanie ni à Gaza, ni au Sud du Liban, ni en Syrie. Je ne pense pas qu’il songe à attaquer l’Iran. Il est bien trop lâche et faible pour le faire... Je lui dis donc qu’il ne peut pas contrôler toutes les ficelles et nous devons tous lui adresser un avertissement clair en lui disant que certains de ces agissements à Al Aqsa, à AlQods, en Cisjordanie à Gaza, au Liban et en Syrie peuvent entraîner la région dans une grande guerre. C’est vrai que le Liban ne veut pas aller vers la guerre, ni la Syrie ou Gaza dans la forme précédente. La stratégie principale de la résistance est de miser sur la résistance populaire, l’hémorragie quotidienne et le conflit sur le terrain. C’est ce que nous avons vécu pendant des décennies. Mais les actions de l’ennemi, ses crimes  et sa bêtise pourraient la région dans la guerre. Si le gouvernement ennemi mise sur le fait que la région ne veut pas aller vers la guerre, il se trompe. S’il continue à multiplier les attaques, nul ne peut garantir que la région ne s’embrasera pas. C’est pourquoi je lui dis de faire bien attention. Les Américains sont occupés  avec la Russie et la Chine, faites donc attention. Les symboles sacrés sont une ligne rouge, les symboles sacrés chrétiens et musulmans, la Galilée, AlQods, le peuple palestinien sont une ligne rouge. L’équation régionale dont j’ai déjà parlé et que nous cherchons à consolider protège la région et inchallah les symboles sacrés.

En cette Journée Al Qods, nous affirmons à partir de la banlieue sud de Beyrouth, de la capitale et du Liban, de ce pays arabe qui a réalisé des victoires à la sueur de son front et grâce aux souffrances de son peuple en 2000, ce pays arabe qui a changé les équations et les équilibres de dissuasion dans la région en 2006, nous répétons avec l’imam Khamenei et tous les chefs musulmans et arabes , avec les Palestiniens, les hommes libres chrétiens et musulmans que nous sommes engagés envers cette cause. Nous n’abandonnerons pas la Palestine. Elle reste notre cause et Jérusalem est notre capitale à tous. Les lieux et les symboles sacrés sont les nôtres et nous n’y renoncerons jamais.  Souvenez-vous lorsque les voitures piégées explosaient dans la banlieue sud et lorsqu’une guerre universelle était menée contre la Syrie, nous n’avons pas renoncé et nous ne le ferons pas maintenant ni jamais. Nous ne renoncerons jamais à la Palestine, à son peuple et aux symboles sacrés.

Voilà notre engagement et voilà ce en quoi nous croyons. Nous comptons sur Dieu Tout Puissant. Dans a Grandeur il appuie ceux qui l’appuient et nous en faisons partie.

 

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